Petite pause

De retour d’une quinzaine au soleil, je prends une petite distance avec le blog pendant quelque temps, jusqu’à ce que je trouve un livre qui me donne envie d’écrire quelque chose d’intéressant à son sujet !
J’ai de quoi lire, la pile se porte (beaucoup trop) bien.

Je vous laisse avec des photos de Sanary…

Marseille…

et Hyères avec la villa de Noailles.

Je lis donc je suis

Pour ce dernier jour de l’année, je reprends le tag créé par Noukette. Il s’agit de répondre à chaque proposition par le titre d’un livre lu dans l’année… pas forcément mes livres préférés, et certains n’ont pas donné lieu à une chronique, mais il n’y a pas de livres abandonnés ou détestés dans cette liste.

Décris toi : Première personne du singulier

Comment te sens tu ? I am, I am, I am

Décris où tu vis actuellement Humus

Si tu pouvais aller où tu veux, où irais tu ? La mer de la Tranquillité

Ton moyen de transport préféré ? La douceur de l’eau

Ton/ta meilleur(e) ami(e) est Celui qui veille

Toi et tes amis vous êtes Les abeilles grises

Comment est le temps ? Mille hivers

Quel est ton moment préféré de la journée ? Le miracle du thé

Qu’est la vie pour toi ? Une ascension

Ta peur ? Un grand bruit de catastrophe

Quel est le conseil que tu as à donner ? Tenir sa langue

La pensée du jour… Et vous passerez comme des vents fous

Comment aimerais tu mourir ? Après les chiens

Les conditions actuelles de ton âme ? De notre monde emporté

Ton rêve ? Un monde merveilleux



Il ne me reste qu’à vous souhaiter une très belle année de lecture pour 2024 !



Bilan de l’année 2022

Et voici le retour du traditionnel bilan de fin d’année, où vous ne trouverez pas le nombre de livres lus, encore moins le nombre de pages, suffisamment en tout cas, pour faire de belles découvertes.
Vous pouvez cliquer sur le lien de chaque livre, s’il y en a un, sinon c’est que je n’ai pas encore écrit de billet, mais peut-être le ferai-je ?

Dans la catégorie : « m’a attiré dès que j’ai vu son titre et sa couverture » (et ne m’a pas déçue)
Qui a ramené Doruntine ? d’Ismaïl Kadaré
Bones Bay de Becky Manawatu
Où vivaient les gens heureux de Joyce Maynard

Dans la catégorie « découverts grâce à un ou plusieurs blogs »
L’autre moitié du monde de Laurine Roux
Bêtes de villes de Nicolas Gilsoul
La mère d’Eva de Silvia Ferreri

Dans la catégorie « auteur suivi ou à suivre »
La rivière de Peter Heller
Plus bas dans la vallée de Ron Rash
Le royaume désuni de Jonathan Coe

Dans la catégorie « à découvrir absolument », des livres qui (vous) plairont presque à coup sûr :
Le dernier des siens de Sibylle Grimbert
Zouleikha ouvre les yeux de Gouzel Iakhina
Bel abîme de Yamen Manai

Dans la catégorie « bonnes bulles »
La bibliomule de Cordoue
de Wilfried Lupano
Les grands espaces de Catherine Meurisse
Jours de sable de Aimée de Jongh

Dans la catégorie « tout ça pour ça », des livres qui ne m’ont pas emballée, alors qu’ils avaient pourtant suscité des avis enthousiastes :
Encabanée
de Gabrielle Filteau-Chiba
Les choses humaines de Karine Tuil
Arpenter la nuit de Leïla Mottley

Retrouvez les bilans des années précédentes (en faisant défiler)
Et vous, comment s’est passée votre année littéraire 2022 ?

Repérages de rentrée littéraire 2022

Voici donc quelques romans qui me tentent beaucoup en cette rentrée… Pour le moment, je n’en ai acheté qu’un, un premier roman français que je vais lire très bientôt : Les gens de Bilbao naissent où ils veulent de Maria Larrea, chez Grasset, « L’histoire commence en Espagne, par deux naissances et deux abandons. En juin 1943, une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un garçon qu’elle confie aux jésuites. Un peu plus tard, en Galice, une femme accouche d’une fille et la laisse aux sœurs d’un couvent… »

Au rayon auteurs français, j’ai noté aussi, à la fois pour des retours de lecteurs et pour une impression intéressante au vu des quatrièmes de couverture (extraits entre guillemets)
Le soldat désaccordé de Gilles Marchand, éditions Aux Forges de Vulcain « Paris, années 20, un ancien combattant est chargé de retrouver un soldat disparu en 1917. »
Les enfants endormis d’Anthony Passeron chez Globe, l’auteur y « croise deux histoires : celle de l’apparition du sida dans une famille de l’arrière-pays niçois – la sienne – et celle de la lutte contre la maladie dans les hôpitaux français et américains. »
Les marins ne savent pas nager de Dominique Scali à La Peuplade, « Danaé Berrubé-Portanguen dite Poussin possède le rare don de savoir nager. Orpheline, tour à tour sauveuse et naufrageuse, elle vit au milieu de l’Atlantique, sur l’île d’Ys, berceau d’un peuple obsédé par l’honneur et le courage. Une île où même les terriens se vantent d’être marins,… »

Côté littérature étrangère, le dépaysement devrait être au rendez-vous, ainsi que la qualité littéraire et les sujets prenants avec :
Supermarché de José Falero (Brésil) chez Métailié, « Dans les favelas de Porto Alegre, deux metteurs en rayon d’un supermarché aux allures d’un Don Quichotte lettré et d’un Sancho Pança révolté vont se lancer dans une aventure trépidante… »
Appelez-moi Cassandre de Marcial Gala chez Zulma (auteur cubain présent au festival America) « Rauli, garçon sensible et rêveur, grandit sous le ciel de Cuba. À dix ans, il plonge dans la puissance de la littérature. Il lit L’Iliade et découvre qu’il est Cassandre, princesse troyenne… »
La douceur de l’eau de l’américain Nathan Harris chez Philippe Rey (à rencontrer au festival America aussi) « la courageuse alliance entre deux frères noirs affranchis et un fermier géorgien blanc, au lendemain de la guerre de Sécession »
Le rocher blanc de l’anglaise Anna Hope au Bruit du monde. « Comment une petite dizaine d’individus du monde entier se sont-ils retrouvés à l’intérieur d’un minibus aux confins du Mexique, […] en compagnie d’un chaman ? »
Bones Bay de Becky Manawatu (Nouvelle-Zélande), éditions Au vent des îles « Nouvelle-Zélande, aujourd’hui. Le chant de Tauriki résonne dans le grondement de cette mer qu’il aime et déteste à la fois, dans la musique qu’il tire de la guitare héritée de son père. Le jeune homme fuit sur l’autre île, au nord […] Arama, son petit frère qu’il a abandonné dans un foyer hostile, est celui dont on n’attend rien. »

Comme vous le voyez, peu d’auteurs très connus, parfois des premiers romans, et des textes qui commencent à faire parler d’eux, et vont continuer, je l’espère.
Alors ce ne seront peut-être pas ceux que l’on verra partout, et je peux me tromper, et avoir sélectionné des romans sans grande saveur, mais c’est mon choix !
Et vous, avez-vous repéré des romans qui vous semblent sortir des sentiers battus ?

Petit bilan de 2021

Voici l’heure du bilan de mes lectures de l’année.
En nombre, moins de livres lus que les années précédentes, mais en qualité, ce n’est pas mal du tout, sans doute parce que je me suis concentrée sur les auteurs et les genres que j’admire et apprécie le plus. Ce qui n’empêche pas de sortir de temps à autres de mes sentiers habituels et de découvrir de nouveaux auteurs…
Mes meilleures sources d’inspiration restent les (nombreux) blogs que je fréquente, mais aussi quelques comptes Instagram et la presse littéraire, dans une moindre mesure. Vous ne trouverez pas dans cette sélection beaucoup de romans sortis en 2021, je lis souvent ceux des années précédentes, en poche ou en emprunt à la bibliothèque.
Voici donc les livres que je retiens.
Pour lire ou relire les avis, cliquez sur les titres des livres !

Dans la catégorie « venus des États-Unis » (que ceux qui n’aiment pas les romans noirs passent à la catégorie suivante)
Au nom du bien de Jake Hinkson
Ces montagnes à jamais de Joe Wilkins
Prodiges et miracles de Joe Meno

Dans la catégorie « roman noir français » (heu, non, passez encore à la catégorie suivante, mais vous ne savez pas ce que vous ratez)
Entre fauves de Colin Niel
Mathilde ne dit rien de Tristan Saule
L’été circulaire de Marion Brunet

Dans la catégorie « très bons recueils de nouvelles »
Indice des feux d’Antoine Desjardins (québecois)
Courir au clair de lune avec un chien volé de Callan Wink (américain)
Rose Royal de Nicolas Mathieu (français)

Dans la catégorie « littérature européenne »
Hamnet de Maggie O’Farrell (irlandaise)
Palais de glace de Tarjei Vesaas (norvégien)
Fille, femme, autre de Bernardine Evaristo (anglaise)

Dans la catégorie « roman graphique »
Les oiseaux ne se retournent pas de Nadia Nakhlé
Chez toi Athènes 2016 de Sandrine Martin
Peau d’homme de Hubert et Zanzim

Dans la catégorie « rencontre ratée » (pour dire gentiment que j’ai été très déçue)
Un bref instant de splendeur de Ocean Vuong
Les femmes n’ont pas d’histoire de Amy Jo Burns
Le rire des déesses d’Ananda Devi

Retrouvez les bilans précédents ici. (en faisant défiler)
Et pour vous, comment a été l’année littéraire 2021 ?

Une année de livres : 2020

Mon avent littéraire, qu’est-ce que c’est ? Pour ceux qui ne suivent pas les réseaux sociaux, c’est une idée de Nicole (Mots pour mots) et de Delphine (La bibliothèque de Delphine-Olympe) qui consiste à présenter une lecture de l’année passée par jour du 1er au 24 décembre. J’ai remis en forme et ajouté quelques livres pour garder une trace de mes lectures les plus marquantes :

Ma première lecture de l’année : Une éducation de Tara Westover chez Lattès : Tara Westover revient sur son enfance dans une famille de Mormons de l’Idaho, avec un père très instable, et son écriture intense et sincère m’a fait frémir plus d’une fois.


Un auteur découvert cette année : Mireille Gagné avec Le lièvre d’Amérique. Je ne connaissais pas son nom avant cette année, et ce fut une très belle lecture, une légende moderne, à la petite musique contemporaine très séduisante. Ce n’est pas un roman qui se dévore, ses différents thèmes et styles poussent à le savourer.


Un livre lu sur les conseils de mon libraire. Je n’ai pas eu trop à demander conseil aux libraires cette année, j’arrivais plutôt avec ma liste toute prête. Je propose donc un livre conseillé par mon libraire de la librairie Passages à Lyon, mais pas encore lu : Ce prince que je fus de Jordi Soler. Il sera parfait pour le mois Amérique latine chez Ingannmic en février.

Le livre dont l’écriture m’a éblouie :
Whitman de Barleen Pyamootoo possède une écriture un peu déroutante au début, originale, sobre et poétique, qui s’accorde pleinement au sujet, un épisode de la vie de Walt Whitman. Même les voyageurs d’un train de New York à Philadelphie y semblent être des poètes !


Le livre que je n’aurais pas lu si… si Aifelle n’en avait pas dit beaucoup de bien, s’il n’était pas publié par les éditions Zoé, si sa couverture était moins jolie… Et ça aurait été bien dommage, car La voisine est dépaysant autant qu’universel, parce que son écriture vive ne manque pas de tendresse pour des personnages qu’il faut découvrir !

La plus belle couverture. Je choisis une couverture, qui en plus d’être belle, reflète pour moi l’atmosphère du livre (parce que j’aurais des exemples de couvertures très réussies, et qui donnent envie de lire le livre, mais en imaginant tout autre chose que son contenu) ce sera donc une couverture de Totem aux éditions Gallmeister, La nuit des lucioles de Julia Glass.

Mon plus gros pavé de l’année avec 807 pages, L’échelle de Jacob, de Ludmila Oulitskaïa, qui m’a un peu déçue par rapport à ses romans plus brefs (qui, eux, sont plus que recommandables).
Le livre qui m’a mis des étoiles dans les yeux : Le bal des ombres de Joseph O’Connor J’ai trouvé le roman formidable dès les premières pages, craignant toutefois que l’enchantement cesse. Finalement, coup de cœur pour ce roman splendide et foisonnant, faisant passer en quelques lignes du sourire aux yeux embués. C’est une parenthèse enchantée…

Le livre le plus ancré dans l’actualité : Le monde n’existe pas de Fabrice Humbert, passionnante variation sur l’image, sur les médias et l’information, les « fake news », et aussi à propos de la surveillance du citoyen. Bien fait, il se lit d’une traite !


Le livre le plus dépaysant : Parce que je déteste la Corée de
Kang-Myoung, roman qui dépeint le parcours d’une jeune fille de vingt-sept ans qui décide de tout quitter pour partir en Australie. Elle espère là-bas grimper dans l’échelle sociale, alors qu’en Corée, elle resterait à vivre de petits boulots dans un appartement miteux. Particulièrement dépaysant, ce roman est très accessible, et court, il se lit un peu comme un reportage.

Le prix littéraire lu cette année : Nickel Boys de Colson Whitehead, prix Pulitzer fiction 2020. Abordant le sujet d’une maison de « redressement » aux méthodes particulièrement violentes, et qui a existé en Floride, Colson Whitehead, avec son écriture fluide et sobre, ne cherche pas à provoquer les sentiments du lecteur, les faits parlent d’eux-mêmes, mais fait cependant ressentir sa très grande colère. C’est un roman que je ne peux que conseiller de lire, et qui me restera longtemps en mémoire.


Le livre qui a vaincu le confinement : Une année à la campagne de Sue Hubbell Une chronique au féminin de cinq saisons dans une maison isolée des mots Ozark… L’humour qui parcourt ces pages se marie bien avec l’érudition, et les anecdotes quotidiennes avec les réflexions sur la nature, sa complexité, ses ressources. Un livre qui fait du bien, à lire et à garder pour y piocher des inspirations et des encouragements !


Le roman choral le plus réussi : Glory d’Elizabeth Wetmore, une foule de personnages autour de personnages féminins très forts et d’un sujet dramatique.

Un livre dont le héros a existé : Le moine de Moka de Dave Eggers, biographie non d’un moine, mais d’un jeune américain d’origine yéménite, qui se lance dans le commerce et la promotion du café de son pays, en pleine guerre civile. On s’attache à ce parcours passionnant !

Le livre le plus émouvant : Le plus émouvant, peut-être pas exactement, parce que les faits se déroulant au dix-septième siècle, et en Norvège, ça met une certaine distance, mais j’aurais été désolée de ne pas voir Les graciées de Kiran Millwood Hargrave dans ce bilan, car il comporte des passages pleins d’émotion, une émotion assez retenue, ce que je préfère.

Le livre dont j’aurais aimé rencontrer le héros :
Opération Shylock, j’aurais aimé rencontrer Philip Roth, bien sûr ! Mais lequel, le vrai ou l’autre ? Parce qu’il faut dire qu’ils sont deux à porter le nom de l’auteur dans ce roman parfois un peu long, souvent très drôle, toujours intelligent.

Le meilleur polar : L’hiver du Commissaire Ricciardi de Maurizio de Giovanni. Il aurait pu jouer en outre dans la catégorie des romans dépaysants (Naples, les années 30) !

Le livre le plus original :
Dieu, le temps, les anges et les hommes. Entre conte et philosophie, chronique villageoise et grande Histoire, un roman qui se déguste à petites doses… et original, ça, oui !

L’histoire de famille que j’ai préférée : Après la mousson de Selina Sen, Charmée par la musicalité de l’écriture, je n’ai pas vu le temps passer, et j’ai frémi et souri en fréquentant une famille indienne d’il y a une trentaine d’années, ni très riches, ni parias, un juste milieu qu’on rencontre moins souvent.

U
n livre pour finir en beauté : Prodiges et miracles de Joe Meno. Merci à Krol pour m’avoir fortement incitée à (re)découvrir Joe Meno. Je suis sous le charme de l’histoire très forte de Jim Falls et de son petit-fils, ainsi que d’un magnifique cheval blanc qui va modifier le cours (pas très drôle) de leur vie.

Retrouvez les bilans précédents ici. (en faisant défiler)

Une année de livres : 2019

J’ai repris peu ou prou mes réponses au calendrier de l’avent littéraire imaginé par Delphine et Nicole sur Facebook.
Si j’ai lu un peu moins cette année qu’en 2018, la qualité était de mise, avec des romans aussi bien écrits que propices à dépayser, à faire rêver ou réfléchir…
Tout le monde ne se laissera pas embarquer par les mêmes ambiances, mais vous trouverez sans doute parmi cette sélection un ou deux livres qui peuvent vous plaire (dont un certain nombre sorti en format de poche)

1) Le premier livre de l’année :
Les exilés meurent aussi d’amour d’Abnousse Shalmani m’a permis de commencer agréablement l’année, c’est un roman foisonnant, plein d’esprit et de personnages hors normes.
exilesmeurentaussi

2) le livre dont l’écriture m’a éblouie :
Cent millions d’années et un jour de Jean-Baptiste Andrea. Tout à fait le genre d’écriture que j’aime, mais l’histoire (montagne et amitié) n’est pas négligée pour autant…
centmillionsdannees

3) le livre le plus bref que j’ai lu :
Je ne note pas les nombres de pages, mais ce doit être Le coffre de Jacky Schwartzmann et Lucian Dragos-Bogdan (160 pages). Je ne l’ai pas commenté, comme souvent les romans vite lus, mais c’est un petit polar à 4 mains plutôt amusant.
coffre.jpg

4) mon plus gros pavé :
Le formidable livre de Daniel Mendelsohn, Les disparus, où il mène sur 920 pages des recherches sur une partie de sa famille décimée par les nazis. Et c’est tout simplement passionnant, et pas plombant, car fort bien écrit !
disparus

5) Les livres les plus féministes :
La servante écarlate de Margaret Atwood et Les heures rouges de Leni Zumas.
servanteecarlate  heuresrouges

 

 

 

 


6) Les livres les plus soucieux d’écologie :

L’arbre-monde de Richard Powers, Une histoire des abeilles de Maja Lunde et Le sang des fleurs de Joana Sinisalo.

arbremonde  unehistoiredesabeilles.jpg  sangdesfleurs

7) Le livre le plus dépaysant :
Certainement San Perdido de David Zukerman qui transporte au Panama dans les années 50, et réussit fort bien à recréer les lieux, à faire vivre des beaux personnages et à entremêler différentes actions.
sanperdido8) la découverte d’un auteur :
Je pense à l’auteure irlandaise Anne Griffin, dont j’ai beaucoup aimé le premier roman, Toute une vie et un soir, formidable pour décrire sans larmoyer tous les moments beaux ou dramatiques d’une vie…
touteunevietunsoir9) le meilleur personnage…
Pas si facile, car j’ai aimé beaucoup de romans avec de multiples personnages, et pas un qui se détachait…
L’inoubliable Defred, de La servante écarlate, se partage la vedette avec Naomi Cottle du très beau roman Trouver l’enfant de Rene Denfeld. Des femmes fortes dans des univers difficiles !
servanteecarlate  trouverlenfant

10) le livre le plus surprenant…
Ce que l’on sème de Regina Porter, sa galerie de personnages singuliers, sa construction perturbante, et les photos qui l’illustrent, alors qu’on se trouve bien dans de la fiction.
cequelonseme

11) le livre qui m’a sortie de mes « sentiers battus » :
Des larmes sous la pluie de Rosa Montero, un roman qui se passe dans un vingt-deuxième siècle qu’on croirait réel. Un roman historique du futur, un peu polar aussi, très bien fait. Je lirai la suite !
deslarmessous.jpg

12) le livre le plus émouvant :
N’essuie jamais de larmes sans gants de Jonas Gardell, magnifique roman polyphonique sur les années du début du sida dans la communauté homosexuelle à Stockholm. Émouvant mais sans pathos, grâce à un subtil équilibre…
nessuiejamaisdelarmes

13) les livres le plus drôles…
Rester groupés de Sophie Hénaff (la suite de Poulets grillés) est un drôle de polar et un polar drôle à la fois, avec son équipe de « bras cassés » tous plus originaux les uns que les autres. Et Le cœur de l’Angleterre, de Jonathan Coe, s’il n’est pas à proprement parler « drôle », est tout de même bien souvent réjouissant !
restergroupés  coeurdelangletrre.jpg

14) le livre que tout le monde a aimé, sauf moi…
Il y a eu cette année quelques livres, encensés presque partout, et qui me sont tombés des mains. Parmi eux, j’ai essayé de persévérer dans la lecture d’Arcadie, d’Emmanuelle Bayamack-Tam, mais rien n’y a fait. Je n’y croyais pas, je ne trouvais pas dans ce roman ce que les autres y ont lu… Dommage, mais je suis passée à un autre !
arcadie.jpg15) le livre lu sur les conseils de quelqu’un :
je lis et j’écoute énormément de conseils ici et là, sur les blogs amis, notamment. Et c’est sur le
blog de Brize que j’ai eu le sentiment qu’Idaho d’Andria Williams me plairait… et, transportée dans les années 50, non loin d’un centre de recherches nucléaires, je l’ai dévoré, effectivement !
idaho16) le plus beau titre :
Les fureurs invisibles du cœur, de l’Irlandais John Boyne, dont le contenu est aussi beau que son titre… (et la couverture n’est pas mal non plus) (j’ajoute qu’il sort en Livre de Poche le 2 janvier…)
fureursinvisiblesducoeur17) le meilleur polar :
L’assassin des ruines de Cay Rademacher reconstitue avec brio le Hambourg de l’immédiate après-guerre, avec ses gosses des rues et ses multiples trafics.
assassindesruines18) les plus belles « bulles » de l’année :
Une maternité rouge de Christian Lax et Ailefroide altitude 3954 de Jean-Marc Rochette.
unematerniterouge ailefroidealtitude3954

19) Le livre que j’ai enfin lu :
Le complot contre l’Amérique de Philip Roth, une uchronie où l’auteur imagine qu’au tout début des années 40, Charles Lindbergh, héros américain de la traversée de l’Atlantique en avion, est élu président des États-Unis. Et le cauchemar commence pour la famille Roth… Excellent !
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20) Mes derniers livres de l’année :
Ce sera tout d’abord Olga de Bernhard Schlink, un auteur que j’apprécie, puis La fille du traître de Leif Davidsen, un roman d’espionnage qui promet d’être passionnant !
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J’espère lire aussi vos bilans et coups de cœur de l’année !

Retrouvez les bilans précédents : 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013 et 2012.

 

Pause

Non, ce n’est pas que je trouve que les blogs ne soient plus lus au profit d’autres plates-formes. Après plus de onze ans, j’ai peut-être peu de visiteurs, mais ils sont de qualité, commentent toujours à bon escient, et j’ai plaisir à les lire.
Non, ce n’est pas que je ne lise pas. J’ai lu en octobre deux romans de la rentrée littéraire : Starlight de Richard Wagamese, aux éditions Zoé, (gagné sur Instagram grâce à Martin Knosp que je remercie !), et Dégels de Julia Phillip chez Autrement. J’ai lu aussi, en vrac, Maura Murray a disparu de James Renner, Sott de Ragnar Jonasson, Vue cavalière de Wallace Stegner, La mer monte de Aude Le Corff… Pas de déception parmi ces lectures, plutôt des bons moments.
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J’ai repris quelques activités automnales, mais cela ne m’empêcherait pas de trouver le temps d’écrire, c’est plutôt la motivation qui ne vient pas, les mots qui me manquent, et d’autres projets qui prennent la priorité. Je me pose aussi quelques questions sur le format des billets, le conserver, en changer ?
Je mets donc le blog en pause pour un temps qui sera peut-être très court, ou un peu plus long. À bientôt !

Bonne année

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Vous avez échappé à la photo d’une pile de livres, à celle d’une peinture cubiste, et même à celle d’une appétissante cuisse de canard confite…
Finalement, c’est l’image de la longévité et de la paix qui vient vous souhaiter une très douce année 2019, qu’elle ne vous apporte que joies et bons moments, sans oublier des lectures inoubliables !

Mon année 2018, côté livres

Ces livres pour lesquels on perd conscience de tout ce qui nous entoure, et qu’on a hâte de retrouver lorsqu’on les pose, n’ont pas été si nombreux cette année, deviendrais-je trop exigeante ?
Pour vous présenter le meilleur du meilleur, j’ai repris « Une année de livres », une idée de Delphine et Nicole, à laquelle Jérôme a rajouté quelques items :

1) Ma première lecture de l’année ?
Un livre que je voulais lire depuis longtemps, Dalva de Jim Harrison
dalva
2) Le livre le plus bref que j’ai lu ?
Le dimanche des mères de Graham Swift, 142 pages magiques, denses et surprenantes
dimanchedesmeres
3) Le livre le plus dépaysant ?
Une bouffée d’air pur de Amulya Malladi, qui m’a emmenée en Inde, à Bhopal
Unebouffeedairpur4) La plus belle couverture de l’année ?
Wilderness de Lance Weller, pas seulement une belle couverture, une histoire très puissante aussi
wilderness5) Un nouvel auteur découvert cette année ?
Imaginer la pluie de Santiago Pajares, dont c’est le seul roman traduit en français pour le moment
imaginerlapluie6) Le livre dont l’écriture m’a éblouie ?
De bois debout de Jean-François Caron, un style unique, étonnant, qui m’a conquise
deboisdebout7) Le meilleur personnage de l’année ?
L’écart d’Amy Liptrot, une personne réelle a surpassé les personnages de fiction
ecart8) Le livre que j’attendais le plus ?
LaRose de Louise Erdrich, repéré déjà en VO, mais la traduction valait le coup d’attendre
larose
9) Le livre le plus déstabilisant ?
Dans les angles morts d’Elizabeth Brundage, bien plus profond que le thriller psychologique qu’il semble être… (il sort en poche très bientôt !)
danslesnaglesmorts10) Le livre le plus inattendu ?
Éléphant de Martin Suter ou comment se passionner pour une histoire de SDF, d’éléphant rose et de manipulation génétique
elephant11) Le livre que j’ai enfin lu ?
L’art de perdre d’Alice Zeniter, et j’ai bien fait d’attendre et de le savourer tranquillement en cette fin d’année
artdeperdre12) Mon plus gros pavé ?
4321 de Paul Auster et ses 1024 pages passionnantes
432113) Le livre le plus émouvant ?
La poudre et la cendre de Taylor Brown, une belle histoire d’amour entre deux très jeunes gens sur fond de guerre de Sécession
poudreetlacendre
14) Le livre le plus drôle ?
L’arabe du futur de Riad Sattouf m’a souvent fait rire ou sourire
arabedufutur15) Le livre qui m’a appris quelque chose que j’ignorais totalement ?
Coquelicots d’Irak de Brigitte Findakly m’a fait découvrir l’Irak des années 60 et 70.
coquelicotsdirak
16) Ma dernière lecture de l’année ?
Janvier noir d’Alan Parks et Les exilés meurent aussi d’amour d’Abnousse Shalmani se partagent la fin d’année
janviernoir exilesmeurentaussi

  17) Le plus beau titre de l’année ?
Où les roses ne meurent jamais de Gunnar Staalesen, de plus un très honnête polar tendance psychologique…
oulesroses.jpg18) Le meilleur recueil de nouvelles de l’année ?

Une fille bien de Holly Goddard Jones, un recueil de nouvelles sombres, parfois violentes, mais toujours très justes
unefillebien19) Le livre le plus ennuyeux de l’année ?
Forêt obscure de Nicole Krauss, alors que j’avais beaucoup aimé L’histoire de l’amour, je n’ai pris aucun plaisir à ce roman
foretobscure
20) Le plus gros raté de l’année ?
Un monde à portée de main de Maylis de Kerangal, pour moi, malgré son écriture, ne coule pas autant de source que Réparer les vivants ou Corniche Kennedy
unmondeaportee21) Le meilleur livre de l’année ?

Au loin de Hernan Diaz, où tout m’a enchantée, l’histoire, l’atmosphère, l’écriture…
auloinEt vous, quels sont vos meilleures lectures de l’année ?

Retrouvez les bilans précédents : 2017, 2016, 2015, 2014, 2013 et 2012.