Martin Suter, Allmen et le diamant rose

allmenetlediamantL’auteur : Né à Zurich en 1948. Publicitaire à Bâle, Martin Suter multiplie les reportages pour Géo, devient scénariste pour le cinéaste Daniel Schmidt, écrit des comédies pour la télévision. Il est l’auteur de Small world, La face cachée de la lune, Un ami parfait, Lila Lila, Le diable de Milan, Le dernier des Weynfeldt. Allmen et les libellules met en scène un personnage récurrent. Martin Suter a également contribué au dernier album de son compatriote Stefan Eicher. Il vit entre la Suisse, l’Espagne et le Guatemala.
190 pages
Editeur : Points (mai 2013)
Traduit de l’allemand par Olivier Mannoni
Titre original : Allmen und der rosa Diamant

Johan Friedrich von Allmen est un aristocrate désargenté qui dirige une société pompeusement nommée Allmen International Inquiries, dont la devise est « The art of tracing art ». La recherche d’objets d’art est donc son domaine, avec l’aide de son bras droit Carlos, sorte de majordome, homme à tout faire, technicien informatique et cuisinier. La recherche d’un diamant rose qui s’est volatilisé, pour le compte d’un certain Montgomery, va permettre à Allmen de dépenser avec largesse, en hôtels et restaurants de luxe, ce qu’il n’a pas encore gagné. Il se doit donc de réussir à mettre la main sur l’objet précieux recherché, mais il n’est qu’au début de ses surprises.
J’ai lu avec facilité et plaisir ce petit polar bien ficelé et bien écrit, avec des personnages récurrents que j’imagine retrouver bien volontiers à l’occasion. D’ailleurs, ce volume est le deuxième des enquêtes d’Allmen, je n’ai pas encore lu le premier, même si ce sont des retrouvailles avec Martin Suter dont j’ai lu presque tous les romans, au fur et à mesure de leurs sorties, avec une petite préférence pour Small world et Le diable de Milan. Cet auteur sait se renouveler, mais crée toujours des atmosphères intrigantes, et c’est très plaisant de le retrouver !

Extrait : Jamais encore, pendant aucun de ses nombreux voyages, il n’avait eu face à la mer le sentiment qu’il éprouvait ici. Cette équanimité puissante, cette promesse contenue, cette mystérieuse symbiose entre le nord et le sud.
Bien que le ciel fût couvert, le climat était clément, tendre, flatteur, humide, presque tropical. Seule la lumière était différente. Plus grave, plus solennelle.
Un long débarcadère avançait profondément dans la mer, comme un pont jeté vers une rive disparue.

26 commentaires sur « Martin Suter, Allmen et le diamant rose »

  1. Your welcome my dear ! Je suis contente de voir que tu as aimé et j’espère que tu liras bien vite le premier volet des aventures de mon cher Allmen. Il faut vraiment que je me mette à lire le reste de l’oeuvre de Martin Suter, je note les deux que tu as cités.

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  2. J’ai lu le premier de cette série, le personnage est fort sympathique et le ton plutôt drôle, une lecture de tout repos que je continerai sans doute en flanant. Par contre, j’avais été un peu déçue par « Small world » et on m’a beaucoup recommandé depuis « Lila, Lila », tu connais ?

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  3. J’en ai lu pas mal il y a quelques temps dont les très bon La face cachée de la lune et Small world, juste Le dernier des Weynfeldt m’a un peu déçu. Je le retrouverai bien volontiers Martin Suter

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