Après Shadi Ghadirian et Newsha Tavakolian, je tenais à vous montrer le travail d’une autre photographe iranienne, Solmaz Daryani. Cette jeune photographe autodidacte de trente ans explore les modes de vie de son pays et la relation des hommes à leur environnement.
Solmaz Daryani a choisi, entre autres, de photographier la communauté azérie dont elle est originaire et qui vit près du lac d’Ourmia. Ce lac, à cause du réchauffement climatique et de l’irrigation, se retire et diminue à tel point qu’il faut maintenant marcher trois kilomètres depuis l’ancien rivage jusqu’à un endroit où il est possible de se baigner, dans une eau très salée. Quant à la population, elle a perdu ses moyens de subsistances qu’étaient l’agriculture et le tourisme.
Le film d’Arte sur les photographes iraniens ne doit plus être visible à la demande, mais il existe un extrait ici et un dvd.
Quant à l’exposition « Iran, année 38 », elle est visible aux Rencontres d’Arles jusqu’au 27 août.
Ce sont des photos superbes et tellement chargées de sens.
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Elles m’ont tout de suite « parlé » lorsque j’ai vu le documentaire…
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Même commentaire que Luocine. Sur la photo où se croisent deux silhouettes noires et des imams, l’élégance est réservée aux hommes …. quelle hypocrisie.
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Oui, c’est bien vu ! J’admire ce que ces photographes peuvent faire, pour réussir à montrer des photos parlantes, tout en échappant à la censure.
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Magnifique série ..quel talent !!!
Bises
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Des photos qui disent beaucoup…
Bon week-end.
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Oui, le vent dans les ‘capes’ des hommes…
Mais les dernières photos sont fabuleuses! Et tristes.
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Oui, quel dommage, cette mer salée qui se réduit à presque rien…
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Je ne suis pas originale, je ne peux pas mieux dire que Keisha. Merci pour toutes ces découvertes photographiques.
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J’espère vous montrer encore un peu de ce que j’ai vu à Arles !
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