Dans une ferme allemande, un homme recueille une jeune femme originaire d’un pays de l’Est, traquée par des poursuivants déterminés. Mathias va-t-il lui donner un refuge, avec les risques que cela comporte ?
Dans la zone interdite de Tchernobyl, Valentina, une femme seule, essaye de garder espoir dans le retour de sa fille, disparue après avoir postulé pour un échange universitaire avec l’Allemagne. Valentina note dans un cahier les différents moments de sa vie à Tchernobyl, ce qu’elle sait de sa famille, de la catastrophe et de tout ce qu’elle a deviné petit à petit à ce sujet. C’est son cahier pour garder espoir, pour ne pas baisser les bras, pour dire à sa fille tout ce qu’elle ne lui a pas dit…
Les thèmes entremêlés dans ce roman, d’une manière adroite, tiennent en haleine sans que cela semble jamais artificiel : la catastrophe de Tchernobyl, le trafic d’êtres humains, la corruption, les mensonges étatiques… Plusieurs points de vue alternent selon les chapitres, la mémoire de Valentina ramène aussi des souvenirs plus anciens, des bribes importantes de la vie de ses parents et grands-parents. J’ai aimé cet aspect qui donne une profondeur historique au roman policier.
Les personnages possèdent une réelle présence, et même si leur nombre fait courir le risque de se perdre un peu, à peine, il est impossible de ne pas vouloir connaître la fin, tant ils touchent et émeuvent. J’ai trouvé ce roman de Mechtild Borrmann, le deuxième que je lis, encore plus réussi que Le violoniste, et tout aussi solide et prenant. Une auteure à découvrir si vous ne l’avez pas encore fait !
Extrait : Des doutes l’assaillent. Comment la mémoire fonctionne-t-elle ? A-t-elle fait le tri dans son passé, au fil des années, pour qu’il témoigne de son innocence ? Ces pauses qui la distraient, les ménage-t-elle dans le but d’arrondir les angles et les coins des vieilles images, pour leur donner une allure satisfaisante sur le papier ?
L’auteure : Mechtild Borrmann est née en 1960. Après une formation en thérapie par la danse et le théâtre, elle se consacre désormais à l’écriture. Elle a publié cinq livres en Allemagne. Rompre le silence, son premier roman traduit en français en 2013, a obtenu le prix du meilleur roman policier en Allemagne. Le violoniste a obtenu le Grand prix des lectrices de Elle.
288 pages.
Éditeur : Le masque (avril 2016)
Traduction : Sylvie Roussel
Titre original : Die andere Hälfte der Hoffnung
On a bien envie de connaître la fin de cette histoire. Tu me mets en appétit de lecture. Merci.
J’aimeJ’aime
Merci ! Oui, cette histoire est très prenante, sans être vraiment une énigme policière.
J’aimeJ’aime
J’en suis encore à lire (peut être) Le violoniste…
J’aimeJ’aime
Peut-être ? ça ne t’inspire pas ? 😉
J’aimeJ’aime
Moi aussi, il me reste déjà à lire « Le violoniste » … N’empêche que je note quand même celui-ci, en plus ! ( de toute façon, au point où j’en suis …), ton billet est trop tentateur !
J’aimeJ’aime
Les deux sont très bien ! (oui, au point où tu en es… 😉 )
J’aimeJ’aime
J’ai aimé « le violoniste » alors je note celui-ci, sans hésiter.
J’aimeJ’aime
Je suis sûre que tu peux le noter !
J’aimeJ’aime
Je ne connaissais pas cet auteur ( un de plus)
J’aimeJ’aime
Ah, c’est tellement souvent moi qui découvre des auteurs chez toi !
J’aimeJ’aime
Rhhoooo même pas encore lu Le violoniste que tu me tentes avec celui-ci (si ça parle de Tchernobyl, je suis cuite !)
J’aimeJ’aime
Moi de même, je n’ai pas essayé de résister !
J’aimeJ’aime
J’aime beaucoup les romans évoquant Tchernobyl, je me le note !
J’aimeJ’aime
C’est un pan de notre histoire récente que nous avons envie de connaître davantage.
J’aimeJ’aime
Eh bien ce roman intègre donc ma pal !
J’aimeJ’aime
Ta PAL ? Bonne lecture, alors !
J’aimeJ’aime
Je note donc le nom de cette auteure.
J’aimeJ’aime
Elle mérite d’être connue… elle l’est sans doute plus en Allemagne.
J’aimeJ’aime
Les thèmes sont très intéressants. J e n’ai encore lu aucun livre de lui.
J’aimeJ’aime
Mechtild est un prénom féminin, ce que j’ai découvert aussi !
J’aimeJ’aime
Oups!
J’aimeJ’aime
J’avais déjà beaucoup aime Le violoniste, alors, sil est encore mieux…
J’aimeJ’aime
C’est mon avis, mais je dirais que tu peux y aller sans crainte…
J’aimeJ’aime
Je ne connais pas du tout cette auteur mais ta note a aiguisé ma curiosité ! Je note les deux titres.
J’aimeJ’aime