Si vous ne connaissez pas Nell Freudenberger, que j’ai découverte grâce à Cathulu, au travers de son roman Les jeunes mariés, sachez que cet écrivain américain parlera autant et même plus aux amateurs de littérature indienne. Ce recueil de nouvelles se rapproche d’ailleurs plus de celles de Ambai lues récemment que de textes typiquement américains.
Une jeune femme vient rendre visite à une amie en Inde et tombe amoureuse de l’oncle marié de celle-ci, des parents retrouvent leur fille qui étudie en Thaïlande et elle leur présente son petit ami, une jeune femme se rappelle le départ de sa mère pour ce qui devait être un voyage, un jeune indien interrompt ses études et vit en donnant des leçons particulières, notamment à une adolescente américaine…
Voici pour les quatre premières nouvelles, assez longues pour permettre à l’auteure de nous immiscer dans la vie des individus qu’elle décrit. La dernière nouvelle, sur un écrivain et la genèse de ses romans, sous la forme d’une lettre d’une jeune fille qui connaît très bien cet écrivain, est intéressante, mais un peu trop complexe et m’a moins accrochée. Il y manque aussi le dépaysement, la douleur de l’éloignement, la recherche de l’identité, qui sont le fondement même des autres textes. Chacun d’entre eux apporte sa vision des rapports entre américains et habitants des pays d’Asie en voie de développement, rapports analysés d’une manière subtile et pas dépourvue d’émotion. De très chouettes nouvelles, vraiment à découvrir !
Extrait : Elle traverse le hall la tête baissée ; il se lève pour qu’elle puisse les repérer. Il faut attendre la seconde précédant leur étreinte pour que la glace se brise entre la fille et le père, et que dans leur regard se rallume cette extraordinaire connivence : en leur for intérieur, ils estiment être les deux seules personnes vraiment sensées sur Terre.
L’auteure : Nell Freudenberger est américaine, née à New York en 1975. Elle a longuement séjourné en Asie, rédigeant des récits de voyage pour des revues américaines. Son premier roman, Le dissident chinois, est paru en 2006. Elle a été récompensée par de nombreux prix et citations.
307 pages
éditeur : 10/18 (2014)
Traduction : Clément Baude
Repéré chez Cathulu et aussi, du même auteur, Les jeunes mariés
Tu le vends bien 😉
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Merci ! (mais je n’y gagne rien… 😉 )
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Je me souviens l’avoir commencé, mais il n’y a pas eu l’étincelle que j’espérais.
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Bah, ça arrive ! 🙂
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Merci , pour ton ressenti
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De rien !
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je me fais toujours le reproche de ne pas lire assez de nouvelles, là, j’en ai très envie!
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Des nouvelles assez longues, comme je les aime bien !
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Je suis davantage tentée par le recueil de nouvelles dont tu as parlé il y a quelque temps (De haute lutte, je crois).
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De haute lutte satisfera des lecteurs plus exigeants (et tu en fais partie !)
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Comme je n’ai pas lu « les jeunes mariés », je commencerai plutôt par lui.
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J’avais beaucoup aimé ces jeunes mariés, roman lu en anglais…
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J’ai toujours le Dissident chinois sur mon étagère à lire… Oui, je sais, je suis très en retard !!
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Pas du tout, d’ailleurs pour moi, Le dissident chinois reste à lire… (mais il n’a pas atteint ma PAL)
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je ne connais pas mais je note.
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Une jeune auteure à noter, oui, surtout si on est sensible aux textes évoquant l’Inde ou les pays voisins.
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J’ai lu son premier roman, Le dissident chinois, qui promettait des textes intéressants par la suite. Je vois que c’est plutôt le cas
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Ah, il faut donc que je me mette en quête de ce Dissident chinois !
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