Liseuse, ce que j’en pense

Préparation de fêtes, élaboration de menus, course aux cadeaux, vous êtes certainement, chers lecteurs, déjà fin prêts pour les derniers jours de l’année. Mais au cas très improbable où vous seriez, comme moi, par conviction ou par obligation, adepte des achats de dernière minute, ou si encore vous avez tardé à envoyer votre liste au Père Noël, et que vous vous posez la question du numérique, voici un petit bilan de quelques mois d’utilisation d’une liseuse !

Tout d’abord, j’ai choisi une Cybook Odyssey, car je ne voulais pas d’une liseuse qui me condamne à acheter toujours sur le même site marchand (comme c’est le cas avec Kobo ou Kindle) pour des raisons de compatibilités. Les livres que j’ai achetés, sur le site de ma librairie locale Decitre ou celui de la librairie numérique e-pagine, sont au format epub, compatible avec toutes les liseuses, hors celles citées. Le choix et les prix sont les mêmes partout, hormis pour la littérature en V.O. où j’aurais pu avoir davantage de choix ailleurs.

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Quels sont donc les avantages d’une liseuse ? J’en vois plusieurs, par ordre d’importance à mes yeux :

  • l’encombrement réduit pour un départ en vacances ou un voyage en train, plus de pile de cinq ou six livres à traîner dans sa valise !

  • la possibilité de grossir la taille des caractères à la lecture.

  • la possibilité avec le modèle Frontlight, de lire dans l’obscurité sans déranger son voisin !

  • le vaste choix de livres à des prix un peu réduits par rapport aux livres neufs, voire par rapport à des livres de poche, et beaucoup de livres classiques gratuits. Pour le choix, à chacun de parcourir avant l’achat d’une liseuse les rayonnages d’une librairie numérique pour se rendre compte si cela lui convient… ou non !

En ce qui concerne prix et choix des livres, la bibliothèque reste bien entendu plus intéressante, mais pas pour les trois premiers avantages, comme vous pouvez le constater ! De plus, je ne sais pas pour vous, mais je n’aime pas emprunter à la bibliothèque des livres usagés, jaunis et racornis, comme le sont parfois les classiques ou les polars très demandés… Pour les nouveautés, par contre, l’emprunt l’emporte, à condition qu’ils ne soient pas toujours réservés !
Autre intérêt, les éditeurs proposent parfois des offres intéressantes, à durée limitée, pour les lecteurs de numériques, c’est le cas avec Folio, Zulma, le Masque, ou des extraits ou nouvelles gratuits, comme récemment Métailier.

Qu’en est-il de l’utilisation de l’engin ? La prise en main est plutôt facile et rapide, mais… évitez, comme je l’ai fait, de déraper au moment du choix de la langue, je vous assure que le hongrois pour essayer de retrouver son chemin dans le menu pour apercevoir enfin un menu dans votre langue maternelle, n’est pas forcément des plus simples. C’est sans doute une fort belle langue, mais compte-tenu de l’absence de notice papier (elle est intégrée à la liseuse) c’est un vrai casse-tête !
Commander des livres n’est pas très compliqué, la liseuse se connecte à internet et vous créez un compte sur le site de votre librairie ou vous passez par votre ordinateur si vous préférez, le transfert d’un appareil à l’autre est facile.
liseuse3La prise en main est aisée, comme tenir un livre de poche assez peu épais, une couverture peut être pratique, elle donne une meilleure préhension en plus de protéger des chocs.
La lecture est agréable, beaucoup plus que sur un ordinateur ou une tablette, moins fatigante pour la vue, tant au soleil que dans l’obscurité. C’est vraiment un gros point fort ! Les pages se tournent d’un doigt, soit sur l’écran, soit avec les boutons de côté, il est possible d’atteindre une page quelconque à volonté et de savoir où on en est de sa lecture… Indispensable, selon moi ! La taille des caractères, je l’ai déjà citée, le dictionnaire intégré sert parfois, les annotations ou surlignages sont possibles et évitent de trimballer carnet et stylo.
Le classement de la bibliothèque n’est pas très commode, j’ai choisi de garder par date d’achat, mes derniers livres sont ainsi sur la première page. Un classement alphabétique est possible aussi.

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Le gros avantage bien sûr pour les lecteurs boulimiques est de ne pas encombrer ses étagères ! J’ai lu récemment Tranchecaille, Les cent derniers jours et Instinct primaire sur ma liseuse et je suis contente à la fois de les avoir lus ainsi et de pouvoir les garder sans encombrement aucun. Je continue toutefois à avoir énormément de papier qui passe entre mes mains, en neuf, en poche, en occasion, en emprunts divers : vive la variété ! Je précise que ce billet n’est aucunement sponsorisé et que cette liseuse m’a été offerte, mais pas par le fabricant, qui lui, ne connaît pas la date de mon anniversaire, ni mes goûts !

Dernier petit ajout : il existe des livres qui ne sont qu’en numérique comme par exemple L’homme idéal (en mieux) d’Angéla Morelli, plus connue des anciennes de la blogosphère sous le pseudo de Fashion !

60 commentaires sur « Liseuse, ce que j’en pense »

      1. Pour répondre à la question de Clara, c’est possible. J’utilise le logiciel Calibre avec un plug-in qui permet cette conversion, et ce n’est pas très compliqué.
        J’ai une liseuse Kobo Glo, sur laquelle je peux lire les fichier ePub. Je ne suis donc pas liée à la F–c pour les achats.

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  1. Le logiciel le plus connu pour convertir les formats est Calibre mais on peut convertir uniquement si l’ebook n’est as verrouillé par un DRM et c’est malheureusement le cas pour tout le catalogue d’Amazon !
    Sinon, en ce qui me concerne, j’ai de plus en plus de mal à me passer de ma liseuse, je n’y vois finalement pratiquement que des avantages !

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  2. J’utilise beaucoup la mienne. Idéale pour lire des classiques (gratuits!) et des livres en VO… J’apprécie le confort de lecture quand mes yeux sont fatigués le soir et que je peux grossir les caractères.

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    1. C’est le cas d’un peu tous les gros lecteurs, je crois, quand on voit la place que tiennent les livres : des étagères bien remplies, j’adore ça, mais qui débordent de partout, un peu moins !

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  3. J’ai testé celle du CDI, une Sony ancien modèle, prise en main aisée, j’ai même réussi à y mettre le Père goriot (c’est gratuit, tu le sais), la recharger (c’est loooooooooong) , ai démarré Don Quichotte dessus, puis finalement repris mon Don Quichotte papier. je crois que je vais préférer (pour l’instant) voyager avec plus de livres et moins de chaussures, etc…
    Mais bon, j’ai au moins testé.

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    1. Pas de problème pour recharger… c’est un point que j’ai oublié de signaler, l’autonomie très conséquente qui fait qu’on ne recharge vraiment pas souvent. J’aime bien voyager avec suffisamment de chaussures, alors pour les voyages, c’est carrément top ! 🙂

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  4. je ne peux plus m’en passer! (j’en ai une depuis 1an et demi, et plus particulièrement une Kindle paperwhite depuis janvier dernier) . Quelle facilité pr les vacances…et pr la maison! se trimballer une bibliothèque complète sur un objet d ela taille d’un livre de poche, le bonheur!
    Ps Calibre permet de convertir les epub en mobi

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    1. Je vois qu’il y a d’autres adeptes du « voyager léger »… Pas très au fait des conversions de fichier, je préfère ne pas avoir à le faire, mais merci pour le renseignement !

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    1. Ah, ah ! Je pense que même si je suis d’accord, je ne vais pas pouvoir te l’envoyer en pièce jointe à un mail… c’est une limite du numérique, mais aussi une protection. Si les fichiers s’échangeaient comme des petits pains (qui ne s’échangent pas, d’accord) ce serait encore plus catastrophique pour les libraires.

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      1. Les échanges de livres de personne à personne, ou les initiatives du type Livre Voyageur, ne me semblent pas nuire à ce point aux libraires. Alors pourquoi pas pouvoir en faire de même avec les ebooks?

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  5. Ma souris devrait en recevoir une dans une semaine… pour les vacances et les valises. sa valise, car la mienne mangera toujours du papier !
    Concernant le dernier point, sais tu qu’il y a aussi des livres papier qui ne sont pas en virtuels ?

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    1. Tu fais partie de ceux qui préfèrent rogner sur le nombre de paires de chaussures ? Tous les livres ne sont pas en numérique, c’est pour cela qu’il vaut mieux parcourir des librairies numériques avant de se décider, selon le type de lecture qu’on cherche.

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  6. Depuis maintenant 5 ans j’utilise une liseuse, j’ai d’abord eu une sony puis maintenant je lis simplement sur mon ipad (un peu plus lourd mais comme je ne lis plus dans le métro ne travaillant plus c’est parfait)
    Avantages sont les mêmes que ceux que tu énonces
    un regret bien sûr le blocage des DRM ce qui fait que pour le moment j’ai surtout téléchargé du gratuit et un peu de livres numériques avec une forte valeur ajoutée : livres d’art par exemple
    je remplace doucement mes vieux poches et surtout j’apprécie l’accès à des livres qui ne sont plus édités faute de lecteurs mais que l’éditeur fournit en numérique : chez gallimard par exemple
    je ne peux pas me passer du papier mais je suis venue au numérique assez facilement : cet été bloquée en clinique puis rééducation j’ai énormément apprécié d’avoir des livres sous la main en permanence

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    1. Ton commentaire permet de voir que chacun trouve des avantages et des usages différents au numérique. Pour moi, impossible de lire sur ipad, je passerais mon temps à surfer au lieu de lire… 😉 Par contre, les livres d’art sur liseuse inutile d’y penser vu la résolution de l’écran. C’est intéressant ce que tu dis de Gallimard, je vais me pencher sur la question des livres qui ne sont plus édités et qu’on trouve en numérique. Merci pour ton avis que j’ai dû une fois encore repêcher dans les indésirables… pour quelle mystérieuse raison ?

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    1. Il y a un an ou deux, je n’étais pas tentée, le fait qu’une de mes librairies vende des liseuses et possède un catalogue numérique m’a décidée. La qualité de la liseuse aussi…

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  7. Bon c’est bien d’avoir tous ces renseignements; moi, j’avais une kindle mais j’ai un jour oublié de passer par la fonction « éjecter » après avoir chargé un livre via mon ordinateur et la liseuse a été fichue!
    Je trouve que c’est un grave défaut de la kindle : une seconde d’inattention et plus rien! A signaler, donc!

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  8. Bonjour, et merci de parler de nous 😉
    Je suis contente de voir que la liseuse vous plaît, et sachez que nous ferons gagner la nouvelle liseuse TouchLux à partir de ce soir sur le facebook de Decitre (oui c’est un instant pub, mais je me dis que ça pourrait intéresser certain(e)s d’entre vous ! ^^)
    A très bientôt,
    Lucile

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  9. Ton avis m’intéresse beaucoup vu que je viens de gagner une liseuse Kobo et que j’ai du mal à lui trouver une quelconque utilité en ce qui me concerne. Je retiens surtout que la lecture est beaucoup plus agréable que sur ordi ou tablette parce que franchement, si c’était la même chose, je n’aurais jamais rien lu sur ma liseuse.

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  10. Pour ma part, j’en ai une mais je m’en sers très peu… Et je trouve que les livres numériques sont hors de prix pour un truc non palpable et qu’on ne peut pas prêter….

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    1. Je trouve aussi les nouveautés très coûteuse, et je me dirige plutôt soit vers les classiques, soit vers les offres pour des livres moins chers que des poches, soit vers des livres qui n’existent qu’en numérique. Ne pouvoir ni prêter ni revendre est un frein…

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  11. juste pour info : La plupart des fichiers epub ont des DRM (donc non prêtables et non convertibles, sauf à les faire sauter.. ce qui est considéré comme illégal), et tous utilisent le logiciel Adobe pour pour pouvoir être lus, ce qui explique que sur les sites de vente, Fnac y compris, il est souvent précisé : DRM adobe dans le descriptif du fichier.
    La Fnac avait fait scandale à Noël il y a 2 ans (au moment où j’ai acheté ma liseuse), car elle vendait de l’epub soit-disant lisible par toutes les liseuses (sauf Kindle) mais elle avait oublié de dire qu’elle y ajoutait ses propres DRM KOBO. Les fichiers n’étaient alors lisibles que par Kobo. Face à la grogne des possesseurs de Bookeen et Sony qui avaient acheté leurs ebooks chez eux et aux remboursements qu’ils ont dû faire, ils sont depuis revenus en arrière et utilisent les DRM Adobe, comme tout le monde. Il peut rester encore qq DRM Kobo, d’où l’importance de lire le descriptif, mais les possesseurs de Kobo peuvent acheter partout à partir du moment où ils achètent de l’epub (avec ou sans DRM adobe), les DRM ne servent qu’à empêcher le transfert des fichiers.

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