L’auteur : Marie Hélène Poitras est une écrivaine québécoise. Elle est née en 1975 à Ottawa et vit aujourd’hui à Montréal. Elle est journaliste musique et éditrice de la Zone d’écriture de Radio-Canada.
171 pages
Editeur : Phébus (mars 2014)
Je ne savais pas grand chose sur ce roman avant de le commencer, je me souvenais qu’il avait donné lieu à quelques billets et qu’il faisait partie de la liste de trésors québécois de Karine et Jules.
La couverture prête à conjectures, sommes-nous dans un western, à quelle époque se déroule-t-il ? Mais s’il apparaît tout de suite que l’époque est résolument moderne, le milieu des cochers qui promènent les touristes dans des calèches dans le Vieux-Montréal semble appartenir au passé. L’opposition entre le monde des cochers et la vie urbaine moderne est immense, deux mondes se côtoient sans presque se rencontrer et c’est ce qui rend si savoureux ce western.
Dès le début, la disparition de Paul, le patron des cochers, plonge tous ces hommes dans le désarroi, et provoque des réactions diverses. Le personnage de Marie, une jeune femme qui veut s’initier au métier de cocher et qui nourrit une passion sincère pour les chevaux apporte un peu de féminité et de douceur au texte, donnant lieu à de très belles descriptions animales. Le style mélange avec allégresse une légère abondance d’adjectifs avec des mots un peu surannés ou des expressions québécoises.
Pour faire bref, c’est une jolie découverte, surtout pour l’univers très particulier, le voyage au Québec, et la voix nouvelle… A mettre dans votre escarcelle si vous en avez l’occasion !
Extrait : Droite et béante, aussi obscure qu’une énigme, la botte de Paul trône sur la table, à côté du pot de café soluble. Le cuir s’est raidi en séchant et ondule comme du carton. Billy a préparé le café fort ce matin, l’a sucré généreusement, et tout en sirotant cette mélasse claire, il réfléchit à la mort de son patron. Le palefrenier en fait une affaire personnelle.
Anne, Cuné et Karine ont aimé et en ont si bien parlé !
Je lis (c’est le premier) des livres de la liste Québec-o-trésors.
Je ne me souviens plus très bien de l’intrigue m&ais par contre, ces cochers dans la ville moderne, je m’en souviens très bien, de même que de la grande attention portée aux chevaux.
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C’est ce qui me restera aussi !
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Le club de lecture de ma bibli en ce janvier a pour thèm le Québec, rien qu’avec mes lectures de septembre dernier (dont ce très beau roman) j’ai de quoi faire ! (Et merci pour le lien !)
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C’est chez toi que je l’a repéré et au Festival America !
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J’ai la liste des trésors québécois sous le coude, j’irai y puiser aussi.
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J’en ai encore un ou deux dans ma pile à lire ! A suivre…
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L’aspect western ne me tente pas.
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Cet aspect est plutôt un prétexte à parler du monde atemporel des cochers de Montréal.
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J’aime décidément beaucoup les voyages que l’on fait grâce à la littérature.
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Je ne connais pas du tout le Canada, je suis curieuse de voir Montréal maintenant !
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Il n’est malheureusement pas à la bibliothèque, mais je le note tout de même
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J’ai eu la chance de le dénicher dans une de mes biblis (une seule, faut pas rêver !)
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Je note aussi pour poursuivre la découverte des auteurs québécois 🙂
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Je sens que nous allons lire les mêmes !
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