Encore une découverte des Rencontres photographiques d’Arles de cette année, le photographe belge Michel Vanden Eeckhoudt avec des photos un peu dérangeantes, surtout lorsqu’il capte des regards d’animaux. Ceux-ci semblent porter toute la tristesse du monde, mais avec quel tendresse ils les photographie, et quel noir et blanc somptueux !
Ce photographe est né en 1947 à Bruxelles, il y vit et y travaille. Michel Vanden Eeckhoudt est membre de l’agence Vu depuis sa fondation en 1986. Parmi ses ouvrages personnels: Zoologies (Delpire, 1982), Les Travaux et les jours (Actes Sud, 1996), Chiens (Marval, 1997), Duo (Nathan/Delpire, 2000), « Photo Poche » n° 110 (Actes Sud, 2006), Doux-amer (Delpire, 2013).
Laissons parler une spécialiste : « L’univers que nous dévoile Michel Vanden Eeckhoudt n’est pas gai. S’il ne parcourt pas la planète pour témoigner des douleurs du monde, s’il échappe à la fascination de la guerre, du drame et du sang, on voit bien qu’il ne pactise pas avec le monde des privilèges.
Il nous parle de nous. De nos enfants, de nos journées, de notre solitude, de nos bouffées d’allégresse, de nos fatigues, de la mort qui rôde… » Francine Deroudille (extrait de Michel Vanden Eeckhoudt, « Photo Poche », n° 110)
Lettres exprès 
Merci pour ces magnifiques photos, Kathel! Je transmettrai encore, pas de souci?
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Bien sûr, cela me fait plaisir que tu relaies ce billet !
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C’est tout-à-fait le genre de photos que j’aime, noir et blanc, pleinement dans la vie. Le regard des chiens est d’une tristesse insondable. (j’ai vu qu’une expo Sebastiao salgado a lieu à l’automne à Paris)
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J’espère que tu iras voir l’expo Salgado, j’avais fait un billet sur lui dans mon précédent blog, mais je n’ai jamais vu d’expo…
http://lettres-expres.over-blog.com/article-photographe-du-samedi-4-sebastiao-salgado-86109204.html
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Oh là, oui, il se dégage quelque chose de très fort de ces photographies.
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Contente que ça ne touche pas que moi ! 😉
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J’aime bien les gamins sur le quai de gare…
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Oui, ce cliché est très réussi !
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Quelle tristesse, comme quoi il ne faut pas aller loin. Des lieux connus, comme le quai de la gare du midi à Bruxelles ou les brise-lames de la mer du Nord.
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Tu as été sensible à ces photos… J’ai pensé à toi, en ne mettant pas une ou deux plus tristes encore…
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Oui, c’est vrai, e sont des regards troublants, comme s’ils nous interrogeaient sur notre cruauté. On sent comme une sorte de reproche assez puissant.
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On en peut pas s’empêcher de faire de l’anthropomorphisme… ils pensent peut-être juste à leur prochain repas… 😉
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Ces photos sont belles,c’est sûr, malgré la tristesse qui se dégage de la plupart!
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C’est étonnant, parce qu’il n’y a rien de vraiment triste dans les situations…
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Quel regard triste chez les chiens, ça me donne des frissons !
j’adore le caniche, il m’a fait rire. J’adore découvrir ta rubrique sur les photographes, je ne connais pas du tout les spécialistes de cet art, ce qui fait que c’est à chaque fois une belle découverte !
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merci, ça me fait plaisir de partager ces photos !
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Superbes ! J’adore celle de la petite fille adossée à un mur… Quelle caractère ce dégage de ce cliché !
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Quel coup d’oeil pour saisir ces instants !
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