« La guerre a l’art de niveler les hommes, tu sais. Après avoir tous plus ou moins risqué leur peau, les gens ne verront pas d’un très bon œil le retour à un système de classes où la vie de certains compte plus que celle des autres. »
Le mois anglais constitue une excellente occasion de continuer la saga des Cazalet, cette famille anglaise qui traverse les années 30 et 40, la guerre, les restrictions, les deuils et les chagrins comme les amours naissantes, les joies et les naissances. J’ai beaucoup aimé le premier tome, commenté ici, et encore plus le second, lu cet hiver mais pas chroniqué. C’est toujours un plaisir de retrouver ces personnages, auxquels je me suis habituée. Si les générations des grands-parents et des parents se débattent avec leurs problèmes en toute discrétion, car il est de bon ton de ne pas parler de ce qui ne va pas, les enfants, eux, se cherchent en discutant davantage entre eux. Les domestiques ne sont pas en reste, et ont leur mot à dire.
« Le hic, c’est qu’il est en train de se transformer en une sorte d’excentrique et d’après mon expérience les gens n’apprécient les excentriques que quand ils sont morts, ou alors à bonne distance. On est content qu’ils existent – comme les girafes ou les gorilles -, mais il est rare qu’on en veuille sous son toit. »
Le roman couvre une période allant de mars 1942 à mai 1945, entre Home Place, la maison familiale à la campagne, et Londres sous les bombes. La vie continue, certains persistent à espérer, comme Clary qui attend toujours le retour de son père, d’autres choisissent des chemins plus ou moins faciles, renoncent à des passions ou s’en découvrent d’autres, se reposent sur le groupe familial ou s’en éloignent. L’une des petites-filles de la famille se marie, deux autres s’installent ensemble à Londres.
Malgré l’ampleur de la saga, je n’ai ressenti aucune longueur grâce à des changements de points de vue amenés d’une manière plutôt originale. L’autrice porte toujours dans ce tome la même attention aux détails significatifs, et à l’évolution des uns et des autres. La finesse d’analyse qui fait le sel de cette série n’empêche pas des répliques ou des affirmations bien marquées par l’humour anglais. Ce qui m’a procuré, comme avec les deux volumes précédents, un grand plaisir de lecture.
Confusion de Elizabeth Jane Howard, (1993) éditions de la table Ronde, 2021, traduction de Anouk Neuhoff, 480 pages.
Lu pour le mois anglais.
Un grand plaisir de lecture également pour moi. J’ai lu aussi le tome IV. Très très bien. J’aime ces personnages.
BONHEUR DU JOUR (http://bonheurdujour.blogspirit.com)
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Le tome 4 est dans ma pile à lire, j’aime laisser un peu de temps entre deux… L’autrice a bien réussi à rendre les personnages attachants, tout en étant imparfaits.
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Je l’ai commencé, mais une autre lecture concurrente a fait que je l’ai rendu à la bibli. 50 pages, et pas assez palpitant. Même si je reconnais que c’est bien fait. Si je n’avais eu que ce livre à lire, ç’aurait passé, je le sais.
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Tu veux dire que tu as commencé le premier ? Ce n’est pas le plus palpitant (je sens que je vais militer pour le retour de cet adjectif négligé !) 🙂
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J’avais vaguement tenté le premier mais je ne devais pas être dans la mood ad hoc (gloups ! je charabiate ^^ !), il me fallait du palpitant direct 😉 ! Faudra que j’essaie à nouveau à l’occasion.
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ça vaudrait peut-être le coup de réessayer ! Je ne suis pas trop amatrice de sagas familiales, mais là, elle réunit des qualités que j’aime particulièrement.
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Oui, le premier, et je ne me voyais pas prendre 500 pages , je manquais de temps, et j’avais des lectures plus palpitantes (hé oui, militons pour des adjectifs passés dans l’ombre!)
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😀
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Quel bonheur cette série, j’ai déjà les quatre tomes derrière moi malheureusement…!
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Tu attends donc le cinquième ! 😉
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J’ai hâte de découvrir le dernier …. l’attente est longue et n’en sera que plus délicieuse… Étonnant malgré les mois qui ont passé les personnages restent très présents en moi signe du talent de l’autrice 😉
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C’est vrai qu’il n’y a pas de difficultés à reprendre après quelques mois, les personnages restent bien présents et vivants.
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J’ai toujours le premier en attente j’ai eu trop de sollicitations pour me plonger dans cette saga mais je sais que j’y viendrai.
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Ils ne sont pas longs à lire, malgré leur apparence de pavés !
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J’hésite, avant de ma lancer dans cette saga.. j’ai déjà celle d’Elena Ferrante qui m’attend..
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Les deux sont prenantes, dans des genres différents…
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Les tomes 2 et 3 sont les meilleurs, j’ai beaucoup aimé le premier qui est plus lent, moins le quatrième qui reste très agréable cependant.
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Je verrai pour le quatrième… je ne suis pas inquiète. 😉
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Complètement accro je suis. Le tome 4 avalé (j’ai adoré)… j’attends le 5 (le dernier, snif) ; je suis totalement convaincue.
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Je compte bien dévorer les suivants aussi ! 😉
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je ne me suis toujours pas vraiment décidée… lire ou ne pas lire cette série. La balance penche bien sûr pour le Oui !
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C’est du bon côté, ça va ! 😉
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Je suis passée à côté de l’emballement pour cette série. Un jour peut-être mais sans urgence. En revanche je n’ai pas résisté à Blackwater dans laquelle je suis profondément plongée.^^
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Bon, de mon côté, je résiste à Blackwater… un jour, peut-être ?
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Ce sont d’abord les couvertures qui avaient attiré mon attention sans que je craque… pour le moment. Après Blackwater, je vais peut-être prendre goût aux sagas familiales 😉
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Mais oui, sait-on jamais ? Les sagas ont l’avantage qu’on n’a pas de mal à plonger dans les tomes 2, 3, etc… Bon, je demande une écriture qui ne me décourage pas, par contre !
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Je viens de commencer le 2ème tome en audio, c’est un plaisir de les retrouver !
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Je te crois !
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