« Et il était là, rêvant à l’avenir. Tout lui semblait clair et net. Prêt pour lui. Un futur n’impliquant pas d’effrayants mystères, et à portée de main. Puis Bras se réveilla et comprit qu’au coin de la rue, cet avenir que vous aviez prévu et espéré n’était pas toujours celui qui vous attendait. En réalité, c’était généralement tout le contraire… »
Suivant, à mon rythme, ma collègue blogueuse A girl from earth dans son voyage littéraire au Brésil, j’ai noté cette bande dessinée, et bien m’en a pris !
Écrite et dessinée par deux frères, elle présente un personnage dont j’imagine qu’il leur ressemble un peu. Brás de Oliva Domingos a trente-deux ans, et alors qu’il se rêvait auteur reconnu comme son père, vit de l’écriture de nécrologies pour un quotidien de Sao Paulo. Le jour même où son père fête ses quarante ans de carrière, Brás se trouve pris dans une fusillade et meurt.
Fin de l’histoire ? Pas du tout, puisqu’il ne s’agit là que de l’un des dix chapitres du roman graphique. Dans chacun, Brás va vivre une vie et affronter une mort différente, à des âges différents. En ayant eu le temps de vivre selon ses rêves ou en ayant seulement eu le temps d’imaginer…
À quel âge la vie commence-t-elle vraiment, que faisons-nous de nos rêves d’enfants, comment une amitié ou un amour auraient-ils pu évoluer si le temps ne leur avait pas été compté ?
Cette superbe bande dessinée pose quantité de questions très personnelles, tout en rendant très attachant le personnage principal, à tous les âges de sa vie. C’est plein d’intensité et de douceur à la fois. Alors que le dessin ne me semblait pas de prime abord de ceux que j’apprécie le plus, j’ai tout aimé, l’histoire, la construction, le dessin, la couleur et la mise en page.
Si vous avez l’occasion de la lire, n’hésitez pas !
Daytripper, au jour le jour de Fábio Moon et Gabriel Bá, éditions Urban Comics, 2012, couleur de Dave Stewart, traduction de benjamin Rivière, préface de Cyril Pedrosa, postface de Craig Thompson (ouf, c’est tout !), 256 pages.
Book-trip brésilien ici.

Je ne serais pas tentée à priori par le thème, mais ton billet retient mon attention quand même. Il est à la bibliothèque, je ne risque rien à essayer ..
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Il mérite vraiment que tu tentes l’aventure !
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Je me souviens, on en parlait pas mal à une époque, je l’ai lu, mais pas de billet
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Et ? tu as aimé, je pense ? Si je n’avais pas prévu de participer au book trip brésilien, je n’y aurais peut-être pas prêté attention.
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Un peu déçue car les autres étaient si enthousiastes. OK, ça arrive;
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J’arrive dix ans après les avis enthousiastes, autant dire qu’ils étaient un peu oubliés ! 😀
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Le dessin est étrange et le récit encore plus. À essayer ?
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Mais oui, bien sûr !
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Une BD brésilienne, ça change !
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Ce doit être une première pour moi !
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Contrairement à Aifelle, moi, c’est le thème qui me donne envie de lire la BD. Est-ce que j’aimerais le dessin, d’après le chapitre 2 ? je ne sais pas !
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Je n’étais pas sûre d’aimer le graphisme, mais il convient bien à cette histoire.
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Quelle bonne idée de l’avoir ressorti des rayons ! On en parlait beaucoup au moment de de sa parution, et l’ayant moi-même lu, j’en garde un très bon souvenir. Le concept de cet album est original et les auteurs ont un véritable talent de conteur. J’avais lu leur album suivant, Les deux frères, à la base, un roman de Milton Hatoum. Plus classique en terme d’intrigue, mais très belle adaptation. J’étais déjà ravie de ces trouvailles brésiliennes à l’époque et j’avais d’ailleurs cherché pour cette année d’autres albums de ces auteurs mais hélas, rien…
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J’ai eu bien du mal à le trouver à la médiathèque (en cause un classement bizarre…) mais je suis ravie de l’avoir lue et comme toi, j’ai cherché s’il existait d’autres traductions, mais non…
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Parfois on est surprise à quel point un dessin qui de prime abord ne nous emballe peut devenir « agréable » à l’oeil parce qu’il colle parfaitement à l’atmosphère de l’histoire…
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ça donne très envie !
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un sentiment de malaise… voilà ce qu’il m’en reste, je crois que j’étais passée à côté.
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