« Quand on essaie par des efforts permanents de faire en sorte que tout soit toujours parfait pour ses enfants, on risque d’atteindre le point de rupture. »
Eleanor est encore toute jeune lorsqu’avec ses premiers gains en tant qu’autrice-illustratrice de livres pour enfants, elle achète une ferme à retaper dans le New Hampshire, elle sent que c’est une maison où la vie a été heureuse. Mais le début du roman commence lorsque Eleanor a une cinquantaine d’années et revient pour le mariage de l’un de ses enfants dans cette maison de famille qui est dorénavant celle de son ex-mari, Cam.
Eleanor se souvient des moments où elle a vécu seule, de sa rencontre avec un jeune homme bohème, de la naissance de leurs trois enfants et, sur une trentaine d’années, de multiples moments, radieux ou dramatiques, de leur vie de famille.
« Elle voulait raconter des histoires, mais des histoires qui parlaient des réalités et des difficultés de la vraie vie : une mère qui passait une heure à faire d’incessants allers-retours sur la même route pour retrouver le sabre d’un pirate Playmobil, ou un très jeune fils plantant sa tête dans un bol de gelée, juste pour voir ce que ça faisait. »
Ce roman a beau sortir de l’imagination de Joyce Maynard, il est inspiré de ce qu’elle a vécu en tant que mère, et c’est sans doute pour ça qu’il sonne à tout moment parfaitement juste, et qu’il semble tellement universel. Les événements extérieurs à la famille ne sont pas oubliés, les personnages secondaires non plus, mais c’est le portrait de femme qui domine, son évolution, ses capacités à apprendre de la vie, ce qui rend le texte passionnant.
Mieux vaut ne pas trop en savoir pour se lancer dans cette lecture, qui parfois serre le cœur, et souvent entre en collision avec des sensations ou des souvenirs personnels. Je ne suis pas une spécialiste, bien que j’aie lu la plupart de ses romans, mais je trouve que l’écriture de Joyce Maynard a pris de l’ampleur au fil des livres, et que ce dernier fait paraître bien pâles bon nombre de romans sur la famille que j’ai lus auparavant.
Où vivaient les gens heureux de Joyce Maynard, (Count the ways, 2021) éditions 10-18, août 2022, traduction de Florence Lévy-Paolini, 600 pages. L’autrice sera au Festival America à Vincennes du 22 au 25 septembre 2022.
Dernier pavé de l’été…
Je ne sais pas pourquoi cette auteur est toujours passée entre les mailles de mon filet…
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Mais oui, c’est étonnant ! D’autant que c’est une habituée du Festival America où tu es venue très souvent aussi… 😉
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Jamais lu cette auteure non plus..;
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Quoi, jamais lu Keisha ?! Il faut combler cette lacune !!
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Vraiment ? Alors, si je devais n’en recommander qu’un, ce serait Où vivaient les gens heureux, sinon Long week-end et L’homme de la montagne sont très recommandables aussi.
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OK!
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Ah !! ravie qu’il t’ait plu, personnellement je l’ai vraiment beaucoup aimé !!
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Je n’en suis pas étonnée du tout, l’autrice fait merveille et chacun ou chacune peut s’y reconnaître ou y reconnaître sa famille. Ce n’est pas seulement le fait que ce soit inspiré de sa vie de famille, c’est aussi le style qui rend ces personnages et leur vie si proches…
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C’est bien, que tu n’en dises pas trop 🙂 . De l’auteur, « Long week-end » m’avait beaucoup plu, au point que je n’ai rien lu d’autre d’elle, moins tentée par le reste de ce qu’elle avait écrit. J’aurais dû repérer celui-là, pourtant, car ce que tu en dis (cette manière qu’il a de nous toucher en résonnant en nous) correspond exactement à ce que j’aime trouver dans un roman de ce type.
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Long week-end était très bien, dans un genre plus « thriller ». Ici, comme dans les romans les plus récents de Joyce Maynard, on est plus dans une sphère familiale, avec ses joies et ses tracas. Et sinon, elle a écrit aussi des chroniques et un livre plus personnel, que je n’ai pas lu, sur sa rencontre/relation avec J.D. Salinger.
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Une autrice à découvrir pour moi. Je viens de demander à Mathilde de me le retenir à la bib !
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Je vois que tout le monde ne l’a pas lue, loin de là… et je trouve que tu as très bien fait de réserver ce roman ! 😉
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Me voilà rassurée, bien qu’extrêmement surprise ! J’étais en train de me dire en lisant ton billet que je devais être la seule à n’avoir pas encore lu cette autrice !… En revanche, je note plutôt « Long week-end »..
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J’en suis aussi étonnée que toi ! Comme elle a une palette assez large, chacun peut choisir le titre qui lui parle le plus… 😉
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Je ne l’ai pas lue moi non plus. Pas parce que je ne voulais pas, mais parce qu’on ne peut pas lire tout le monde. Je retiens « où vivaient les gens heureux ».
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J’en suis étonnée ! Je te recommande ce roman, c’est un petit pavé en poche, mais je l’ai lu en quatre jours, il est extrêmement prenant.
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je dois avouer aussi que je n’ai lu aucun de ses romans
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Vous allez pouvoir monter un club de « lectrices qui n’ont pas encore lu Joyce Maynard » ! 😀
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oui, on dirait bien. (^_-)
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je fais partie du club , mais je peux en sortir grâce à ton billet qui me fait envie
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Je pense que ce roman devrait te plaire… même si parfois tu trouves les romans américains trop longs, cela ne devrait pas être le cas ici. 😉
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J’ai préféré la première partie du roman, plus enlevée.
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Je l’ai aimé dans son ensemble !
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Ahahaha, jusqu’au dernier moment, tu balances un pavé ! Bravo à toi, lien pris et ajouté.
Je n’ai pas ce roman, mais bon, vu tout ce que j’ai encore à lire… 🙂
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Ah ah oui, c’est la fin des pavés de l’été ! (y a plus qu’à constituer des réserves pour l’année prochaine !)
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♫ Quand vient la fin de l’été ♪ Sur mes Brizées ♪ Il faut alors ranger ses pavés ♪ Pour une autre année, les laisser reposer ♪
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ça fait (trop) longtemps que je n’ai pas lu cette autrice que j’apprécie beaucoup. Je lirais bien ce titre, tiens !
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Si tu as aimé ses autres romans, nul doute qu’il te plaise !
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Je n’en ai lu qu’un me semble-t-il de cette auteure… On se verra au festival ?
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Oui, on pourra se voir si tu y es samedi (je t’envoie un MP sur Instagram) 🙂
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J’en ai encore d’autres de cette romancière à lire mais j’ai craqué pour ce roman très attirant !
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Chez toi, les romans d’une même autrice ou d’un même auteur aiment bien se tenir chaud sur les étagères ! 😀
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J’en ai lu un, « L’homme de la montagne » / « After Her », et mon billet se terminait par l’envie de lire d’autres romans du même auteur ! Je vais noter celui-ci, du coup.
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J’avais bien aimé After her. C’est le seul que j’ai lu en VO.
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Je n’ai lu qu’un seul roman de cette auteure, qui ne m’avait pas emballée. Cela m’a donc refroidie pour la suite, mais toi comme bien d’autres lecteurs et lectrices semblez tellement enthousiastes…
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Enthousiaste pour ce roman, pas pour tous… Les règles d’usage, notamment, m’avait laissée perplexe.
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C’est justement celui que j’avais lu !
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Quelle merveille ce livre ! Je viens de le terminer et je pense que je ne suis pas prête de l’oublier. Il m’a énormément touchée.
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Ce n’est pas le genre de roman qu’on oublie facilement… et c’est fou comme il touche tout le monde, sans doute pour des raisons différentes… quel talent !
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