« Je n’ai jamais oublié cette phrase qu’il m’avait dite : une langue c’est un patois qui a gagné la guerre. »
En 2018, l’organisation séparatiste basque ETA annonce sa dissolution. C’est alors qu’Oyana, qui vit depuis plus de vingt ans à Montréal avec son époux, décide de partir sur un coup de tête pour retrouver sa région d’origine. Elle écrit à son mari une longue lettre où elle dévoile petit à petit les circonstances dramatiques qui l’ont forcée à partir et à se protéger sous une autre identité. Comme dans Taqawan, des écrits documentaires retracent en parallèle l’histoire du mouvement ETA.
« Une fois que l’on s’est arraché à la géographie d’un lieu, on doit s’accrocher à son pays intérieur. »
Pour terminer Québec en novembre, j’aurais préféré finir en apothéose, mais mon ressenti reste un peu mitigé. Je ne me suis pas trop attachée au personnage d’Oyana, malgré son parcours mouvementé.
La présentation sous forme d’aveux écrits par Oyana, revenant sur sa jeunesse, ne m’a portée à me sentir concernée, et j’ai trouvé que le texte manquait de rythme. Ce qui s’explique peut-être par le dénouement. En effet, celui-ci marque par son intensité et la surprise finale semble avoir été présente à l’esprit de l’auteur dès le début. N’ayant pas ce final en tête, bien évidemment, je n’ai pas vu où l’auteur voulait aller, et me suis retrouvée sans perspective, hésitante, pendant une bonne partie du roman.
Pourtant les thèmes de la lutte armée, de la culpabilité, de l’exil aussi, sont très intéressants et amènent des pages qui ne manquent pas de force, mais l’ensemble m’a paru ou trop long, ou trop court, sans m’embarquer tout à fait.
Ce n’est que mon avis : Keisha ou Mes échappées livresques ont été emportées par ce texte. Et vous, l’avez-vous lu ?
Oyana de Eric Plamondon, éditions Quidam, mars 2019, 147 pages, existe au Livre de Poche.
Je ne l’ai pas lu. Je ne vais pas me précipiter mais à l’occasion, je tenterai.
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Il te plaira peut-être. J’avais émis aussi des réserves pour Taqawan, cet auteur ne doit pas être pour moi.
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J’ai quand même préféré celui avec le saumon, Taqawan.
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Moi aussi, mais avec quelques bémols, tout de même.
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Je n’ai lu que Taqawan et ne pense pas aller vers celui-ci 🙂
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D’autres l’ont beaucoup aimé… 😉
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Je ne l’ai pas lu, non, car tu n’es pas la première à émettre des réserves. Pourtant, j’ai beaucoup aimé Taqawan.
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Je n’ai pas retrouvé ces avis plus modérés, mais ça me rassure de ne pas être seule. 😉
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je n’ai pas encore lu « Taqawan » donc je laisse celui-ci de côté pour l’instant 🙂
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Taqawan est plus fort, de l’avis général.
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Je me permets de faire un essai de gravatar chez toi.
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Ce n’est pas bon ce que j’ai fait ! il n’est pas relié à mon blog.
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Je ne pense pas pouvoir t’aider, je n’utilise pas gravatar…
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Mais si tu l’utilises ! Clique sur la petite photo qui apparaît devant ton commentaire. C’est Gravatar.
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Je l’utilise sans le savoir, alors ! 😉
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je l’ai beaucoup aimé ce roman, tant le sujet que la façon de le traiter, un auteur que j’apprécie particulièrement
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Je ne peux pas en dire autant… bah, ça ne peut pas « coller » avec tous les auteurs ! 😉
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Comme tu le sais, je suis plus enthousiaste que toi pour celui-ci et j’espère m’attaquer à sa trilogie qui m’attend très bientôt 🙂
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Ce sera sans moi pour cette trilogie ! 😉
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Des deux romans de l’auteur, c’est celui que j’ai préféré.
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Pas moi, mais je crois que je n’ai pas trop d’affinités avec cet auteur.
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Pas encore lu alors qu’il est dans ma PAL.
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Ce qui nous permettra d’avoir ton avis !
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ta citation au début est formidable! j’aime cet auteur mais tes réserves me font hésiter
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Mais oui, ce roman n’est pas mauvais, j’y ai noté quelques phrases qui sonnent bien. 😉
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C’est le seul roman d’Eric Plamondon que j’ai lu jusqu’à présent, il m’avait plu mais je ne me souviens pas de la fin. Ma libraire spécialiste du Québec aime beaucoup mieux les romans précédents (que je devrais caser dans mon emploi du temps…)
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Pour le mois Québec en novembre, c’est un peu tard… mais pour pour lire un bon livre, jamais trop tard ! J’espère qu’ils te plairont.
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« Je n’ai jamais oublié cette phrase qu’il m’avait dite : une langue c’est un patois qui a gagné la guerre. » Ainsi en est-il de la langue d’oc, c’est elle qui a perdu.
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Oui, cette phrase donne à réfléchir…
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Oui, je l’ai lu et bien apprécié
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Bah, je me sens un peu seule à avoir des réserves. 😉
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Très bonne lecture pour moi. J’ai vraiment été happée par l’histoire d’Oyana et sensible aux problématiques soulevées dans ce roman.
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J’aurais aimé être plus emportée… 😉
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Je suis restée de marbre à la lecture de ce livre et je n’ai d’ailleurs pas fait de billet.
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Hé hé, je me sentais un peu seule, merci, Krol !
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Je l’ai lu, mais mon sentiment était aussi en demi-teinte …
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Nous sommes trois, alors ! 😉
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il faut absolument que je le lise, je n’ai lu que Taqawan et Aller aux fraises, mais j’aime énormément cet auteur
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Je ne suis pas sûre de poursuivre avec l’auteur, à chaque fois, je suis un peu perplexe…
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j’ai beaucoup aimé Taqawan en tous cas, et dans Aller aux fraises, c’est la troisième histoire que j’ai trouvée magnifique. peut-être est-il inégal. Et puis parfois, pour les livres, ce n’est pas leur heure, je l’ai souvent constaté
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