« Car qui dit mariage dit toujours présence d’un intrus. Par définition. Un mariage, ça signifie qu’une personne étrangère entre dans la maison. »
Alors qu’elle se prépare au mariage de sa fille Clem avec sa petite amie, Bennie Blumenthal réfléchit avec son mari Walter à la décision éventuelle de quitter leur maison, mais, dans le doute, ils ne veulent pas encore en parler à leurs enfants. D’autant que ce projet est lié à l’arrivée d’une communauté de juifs hassidiques qui rachètent des maisons dans leur petite ville de Rundle Junction, dans l’état de New York, provoquant des réactions diverses et variées chez les habitants, pas toujours des plus tolérants. Bennie doit aussi prendre soin de sa grand-tante très âgée, en visite pour le mariage, qui a toujours connu la petite ville, son premier souvenir remontant à 1928 où un terrible incendie a endeuillé la cité.
« L’important, ce n’est pas de lutter contre le changement, c’est d’en être curieux, d’y être attentif, de dialoguer avec la réalité du changement, cette réalité qui ne cesse d’évoluer. Chanter à l’unisson avec elle. Aider à inventer de nouveaux couplets. »
Beaucoup de thèmes viennent fusionner dans cette histoire de famille, sans pourtant jamais ressentir une impression de trop-plein : la tolérance, la parentalité, la transmission.
Bon, j’avoue que trois semaines après l’avoir fini, les détails comme les noms des personnages, leurs degrés de parenté, m’échappent un peu, et que me reste uniquement le souvenir d’une lecture plaisante, originale par certains côtés, assez conventionnelle par d’autres. L’observation amusée des personnages constitue le point fort du roman. Malheureusement, le personnage de la future mariée m’a agacée plus d’une fois, tant elle est immature, et autocentrée. Par contre, ses parents, son petit frère Tom, ou la grand-tante Glad, provoquent beaucoup plus de sympathie. La maison a beaucoup d’importance, ce qui est un aspect que j’aime bien aussi.
Je ne vous conseillerai pas de vous jeter sur ce roman séance tenante, mais si, comme moi, vous l’empruntez à la bibliothèque, sachez que si vous aimez les histoires de famille, un peu à la manière d’Ann Patchett, vous pourrez passer un bon moment.
Certains d’entre vous l’ont-ils lu ?
Des gens comme nous de Leah Hager Cohen (Strangers and cousins, 2019) éditions Actes Sud, janvier 2020, traduction de Laurence Kiefe, 320 pages.
Repéré chez l’amie Brize.
Je l’ai repéré chez Brize, en me disant que je l’emprunterai à la bibli s’il y est, ou je verrai à la sortie poche : https://surmesbrizees.wordpress.com/2020/03/07/des-gens-comme-nous-leah-hager-cohen/
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Mais c’est chez Brize que je l’ai repéré ! C’est une lecture agréable, parfaite pour un emprunt en bibliothèque.
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Commencé mais abandonné car j’avais l’impression d’avoir déjà lu cette histoire…
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C’est vrai que cela donne un peu cette impression, mais il y a heureusement quelques éléments originaux qui contrebalancent (dans mon cas) ce sentiment.
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Lu et apprécié, sans être transcendée 🙂
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Je pourrais dire ça de la même manière. 😉
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Je l’avais noté parce que c’est le genre d’ambiance qui peut me plaire mais je l’ai oublié….. Acte manqué ou volontaire ? On verra 🙂
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Parfois, c’est une intuition qu’un livre ne va pas nous convenir… intuition à suivre ! 😉
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je ne l’avais pas repéré mais je vais le laisser sur les rayons de la bibliothèque où il est sûrement , je vérifierai quand je pourrai y retourner sans craindre le célèbre virus anglais ou pas!
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Tu as sans doute assez de réserves pour tenir un moment ! (et ce roman n’est pas à retenir en priorité, je pense)
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Une « histoire de famille, un peu à la manière d’Ann Patchett » : Cela pourrait me plaire…
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Oui, pourquoi pas ? (si tu n’en attends pas trop)
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Je ne sais pas, je ne pense pas en ce moment…
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Ce n’est pas un indispensable…
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Un bon souvenir, cette lecture 🙂 !
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C’est chez toi que je l’ai repéré… il y a de bonnes choses dans ce roman.
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Tu n’es pas assez enthousiaste pour me donner envie ! J’ai deux titres d’Ann Patchett sur ma PAL, auteure que je ne connais pas encore, je vais plutôt me consacrer à sa découverte..
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Commence donc par Ann Patchett ! J’espère que tu aimeras.
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Ma libraire me l’avait conseillé, mais je ne l’ai finalement pas choisi. A voir si il sort en poche.
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Il faudra sans doute attendre un peu pour le poche… 😉
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Non, je ne le connais pas. Tu as l’air de dire qu’il n’est pas indispensable mais seulement au cas où… Pourquoi pas? En médiathèque.
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Pour un emprunt en médiathèque, entre deux romans plus « lourds », il est parfait.
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J’ai plusieurs fois guigné sur cette couverture intrigante, sans céder à la tentation. Pourquoi pas, à l’occasion ? J’aime quand une maison est un personnage dans un roman, ça pourrait me plaire.
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Je pense aussi qu’il pourrait te plaire. 😉
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Effectivement, pas d’urgence, mais à garder en tête pour une lecture agréable.
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J’ai passé un bon moment avec cette famille.
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Bon, je ne te sens pas vraiment conquise, quand même…
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Je ne peux pas être enthousiaste tout le temps… quoique, pour mes prochains billets, je sois plus proche du zénith ! 😀
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Je ne me jetterai pas dessus (d’autant que j’ai un Ann Patchett » dans ma PAL…
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Je te comprends, il n’est pas indispensable.
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