« Mais au fil des semaines, l’influence que les Richardson semblait avoir sur Pearl, la façon dont ils semblaient l’avoir absorbée dans leur vie – ou vice versa -, avait commencé à l’inquiéter un peu. Pendant le dîner, Pearl parlait d’eux comme s’ils étaient les personnages d’une série télé dont elle aurait été fan. »
Dans une banlieue « léchée » et sécurisée de Cleveland vit la très convenable famille Richardson, et ses quatre enfants adolescents. La mère est le prototype de la femme au foyer américaine, parfaite en tous points, jusque dans ses bonnes actions. Les Richardson possèdent ainsi un appartement qu’ils louent à des personnes qui leur semblent méritantes. Une mère célibataire artiste, Mia, et sa fille Pearl, sont les dernières locataires en date. Pearl noue rapidement des relations avec l’un des enfants Richardson, puis passe beaucoup de temps chez eux, fascinée par leur mode de vie.
L’incipit qui montre un incendie volontaire dans la très cossue villa, et qui met en cause Izzy, la plus jeune des Richardson, annonce sans ambiguïté que les relations vont se tendre entre les deux familles, si opposées, jusqu’au drame. Reste à savoir le pourquoi et le comment !
« Pour un parent, un enfant n’est pas une simple personne : c’est un endroit, une sorte de Narnia, un lieu vaste et éternel où coexistent le présent qu’on vit, le passé dont on se souvient et l’avenir qu’on espère. On le voit en le regardant, superposé à son visage : le bébé qu’il a été, l’enfant puis l’adulte qu’il deviendra, tout ça simultanément, comme une image en trois dimensions. C’est étourdissant. Et chaque fois qu’on le laisse, chaque fois que l’enfant échappe à notre vue, on craint de ne jamais pouvoir retrouver ce lieu. »
Mélange de roman psychologique, de roman d’apprentissage et de roman à suspense, La saison des feux ne réussit pas cependant à faire aussi fort que Tout ce qu’on ne s’est jamais dit, le premier roman de l’auteure. La citation ci-dessus est par exemple révélatrice, l’idée en est très intéressante, mais un peu étirée en longueur, comme si l’auteure craignait de ne pas être comprise. J’aurais aimé moins d’explications psychologiques et plus d’ellipses, sans doute. Le début du roman, l’exposition des personnages, m’a plu davantage que la fin, avec un dénouement qui met beaucoup de temps à survenir… Quant au style, au milieu d’une surabondance très américaine de détails vestimentaires ou alimentaires, quelques phrases font mouche et réussissent formidablement bien à mettre le doigt sur les deux modes de fonctionnement des familles, sur leurs façons de penser très éloignées aussi.
Le thème de l’antagonisme de classes, celui de la maternité aussi, le secret de famille qui tarde à se dévoiler, tout cela en fait un roman qui se lit facilement et sans déplaisir, mais qui donne toutefois l’impression de ne rien apporter de bien nouveau.
La saison des feux de Celeste Ng (Little fires everywhere, 2017) éditions Sonatine (avril 2018) traduction de Fabrice Pointeau, 378 pages
Deux avis bien tranchés, Nicole a aimé, mais Une ribambelle s’est ennuyée.
Projet 50 états, 50 romans pour l’Ohio.
Comme je n’ai pas lu le premier, je commencerai plutôt par lui.
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Je te conseille de faire comme ça !
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J’avais déjà raté le précédent, je note de lire cette auteure.
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Une auteure, un univers, à découvrir…
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Pas complétement convaincue pour ma part, même si j’ai apprécié la lecture.
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Bah, moi non plus… 😉
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Le premier, alors, on verra. Sans urgence.
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Je pense que l’auteure a mis les thèmes qui lui tenaient à cœur dans le premier, et ça se sent.
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Je ne connais pas du tout cet auteur , donc pourquoi pas commencer par le premier
Merci
Bonne journée
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« Tout ce qu’on ne s’est jamais dit » est un très beau roman.
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Je n’avais pas aimé son premier, je ne lirai plus cette auteure… Chouette, encore un de moins à noter !
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Si tu n’as pas aimé le premier, inutile de tenter celui-ci, un peu dans la même tonalité.
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J’ai relu plusieurs fois la citation par laquelle tu commences mais je n’arrive pas bien à la comprendre . Je me demande si le verbe « avoir » est adaptée. Sinon j’ai l’impression que je partagerai tes réserves alors je laisse passer.
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Je crois l’avoir bien copiée, mais n’ai pas la citation sous les yeux… Je pense que tu peux passer sans regrets.
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Je suis plus enthousiaste que toi, mais il est vrai que le premier est (encore) meilleur !
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J’ai ressenti plus d’engagement de la part de l’auteure dans le premier…
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Toujours pas lu son premier roman, il va falloir que je me lance.
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Il est en poche, de plus !
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Je pense que l’effet de surprise joue moins… elle reste sur des schémas assez proches du premier dans l’exploration de la psychologie familiale. Néanmoins, je trouve qu’elle ouvre un peu plus son propos,en l’élargissant à des typologies de familles différentes. Mais je comprends tout à fait que l’on puisse être moins séduit que par son premier.
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Justement, ces typologies familiales, ça m’a semblé un peu appuyé, manquant de la fraîcheur et de l’implication du premier roman.
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J’ai lu un autre billet plus enthousiaste, mais par quelqu’un qui ne connaissait pas encore le premier roman de l’auteur. Tu me refroidis un tout petit peu mais je crois que je le lirai quand même à l’occasion 😉
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Ce n’est que mon avis… et une question de moment, et tout, et tout ! 😉
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Bon. Le premier ne m’ayant déjà pas laissé un souvenir indélébile – même si je me souviens l’avoir raisonnablement apprécié sur le cou -, tu confirmes que je vais passer sur ce titre.
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Dans ce cas, je ne pense pas qu’il te soit indispensable…
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Je vais donc suivre les conseils de la plupart des commentateurs : commencer plutôt par le premier roman de l’auteur (qui déjà m’attire moyennement)
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C’est un poche pas bien épais, mais ne te force pas si tu n’es pas trop attiré ! 😉
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Tu n’es pas le premier avis mitigé que je lis sur ce livre, du coup je pense que je vais me concentrer sur le premier de l’auteur que je n’ai toujours pas lu.
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Je ne suis pas la seule à préférer le premier…
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Comme j’ai eu un coup de coeur pour son premier, je ne tenterais pas celui-ci
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Ah ? Pourtant tu serais la cible idéale si tu as adoré le premier ?
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Le premier était vraiment très bon. Je ne fais pas de celui-ci une priorité mais s’il croise ma route pourquoi pas.
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Il n’a aucun défaut vraiment rédhibitoire, mais ne m’a pas enthousiasmée…
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je n’ai pas encore lu son premier roman qui est dans ma PAL pourtant!
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J’ai beaucoup aimé le premier !
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