« Dans ce nouveau monde, deux choses particulières frappaient Cetta : les gens et la mer. »
J’ai l’impression de voir ce roman partout depuis sa sortie en poche, pas tant sur les blogs que sur les réseaux sociaux, d’ailleurs. J’avais noté ce titre depuis un moment, et n’ai pas résisté longtemps aux avis dithyrambiques et à la couverture qui laisse libre cours à l’imagination.
Au cas où imaginer ne vous suffirait pas, voici un bref résumé du début. Toute jeune, dans un village misérable de l’Aspromonte, en Italie, Cetta donne naissance à un enfant qu’elle nomme Natale, à cause de sa mèche de cheveux blonds. Avec cet enfant issu d’un viol, elle s’embarque pour les Etats-Unis. Rebaptisé Christmas à Ellis Island, le garçon grandit dans le quartier italien de Manhattan, comprend dès qu’il est assez grand le métier de sa mère, et quitte rapidement l’école pour la rue…
« Le Lower East Side était comme une prison de haute sécurité : on ne pouvait s’en évader, et ceux qui étaient dedans étaient condamnés à perpétuité. »
C’est romanesque à souhait, avec un joli mélange des thèmes entre la vie des immigrés dans les « tenements » du quartier du Lower east Side, celle des bandes de jeunes et des gangsters new-yorkais, le milieu du cinéma à Los Angeles, celui de la radio… La construction ressemble à celle d’une série télévisée, elle est dynamique et alterne les époques et les points de vue avec virtuosité. Parmi les personnages, nombreux sont ceux auxquels on s’attache de manière indéfectible, Christmas et sa mère, mais aussi Sal, l’ami de sa mère, ou Ruth, la jeune fille de bonne famille dont Christmas tombe amoureux. Car une histoire d’amour parcourt tout ce roman, et le lecteur compatit aux malheurs de nos Roméo et Juliette, s’angoisse de l’emprise funeste d’un odieux personnage sur leur histoire.
« Il retrouva ses propres rêves, comme s’ils n’étaient jamais morts mais avaient simplement été mis de côté. »
Bref, j’allais abonder dans le sens des commentaires passionnés que j’avais lus, mais je crois avoir retrouvé un certain sens critique au cours de la lecture. J’ai tout d’abord ressenti quelques longueurs, surtout en ce qui concerne la romance entre Christmas et Ruth, puis des lourdeurs dans le style ou la traduction (la « voix de velours » du héros, ça passe une fois, mais cinq ou six fois, un peu moins bien…) quelques facilités aussi, des scènes incontournables du roman sentimental dont je me serais bien passée.
Au final, si le roman se lit très facilement malgré ses plus de 900 pages, il ne faut rien en attendre d’inoubliable du côté du style, et se préparer seulement, et c’est déjà bien, à passer un bon moment avec des personnages expressifs et des lieux chargés d’histoire, et propices à faire rêver.
Le gang des rêves (La gang dei sogni, 2015) de Luca Di Fulvio, traduit de l’italien par Elsa Damien, éditions Pocket (2017), 944 pages
Alex émet quelques bémols, Sandrine glisse sur ces mêmes bémols, Nicole est enthousiaste !
Ceci est mon premier (et peut-être mon seul) pavé de l’été !
Je l’ai également pas mal vu et il est tentant
900 pages ? Je viens à peine de me remettre de mon pavé , je vais attendre alors 🙂
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Les pages défilent vite, je l’ai lu en moins d’une semaine ! 😉
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Je ne le connais pas, la couverture me plait beaucoup, mais tes bémols un peu moins, d’autant plus que tu n’es pas la seule… Bref, je verrais.
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D’autres ont adoré, mais je n’ai pas forcément retrouvé tous les commentaires que j’avais lus.
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Oui bien sûr, des bémols sur l’histoire d’amour un peu longuette (suis pas une romantique, moi…) mais un bon livre pour l’été 😉
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Oui, parfait pour le transat sous le pommier ou la serviette de plage !
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C’est un peu le souci avec les pavés, il faut occuper les pages….mais ça donne des lectures agréables pour l’été:)
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Les différents thèmes sont à doser adroitement… là, c’est plutôt bien fait, je ne juste pas trop portée sur le romantisme, c’était donc l’ingrédient qui m’a paru un peu trop dosé ! 😉
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Je pense que ce n’est pas un livre pour moi, je manque cruellement d’attrait pour le romantisme… Et puis 900 pages….
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Je te rassure, moi non plus, ce n’est pas trop ma tasse de thé… j’aurais dû me douter que dans une histoire de gangs, il y aurait des amourettes, que dis-je, de grands amours indestructibles !
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Je me souviens de l’enthousiasme de Nicole, mais ton résumé me donne une impression de déjà vu quant à l’histoire d’émigrants italiens débarquant à New York… Suis pas convaincue.
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Il n’y pas que ça dans le roman, je n’ai pas voulu en raconter trop, certains aspects sont assez originaux et « jamais vus »…
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Je suis à mi-parcours de la lecture de ce roman et je rejoins entièrement ton avis. Du coup, j’hésite à acheter « Les enfants de Venise » dont Nicole dit le plus grand bien. En même temps, Venise ! Est-il possible de résister ?
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Je ne suis pas non plus prête à lire Les enfants de Venise… j’ai un peu peur que les deux romans se ressemblent trop.
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Bon, je vous trouve un peu sévères les filles :-)… Dans le genre pavé, le romanesque est très bien dosé, on tourne les pages à toute vitesse (forcément, chacun trouvera des passages un peu longs en fonction de ses centres d’intérêt mais est-ce vraiment gênant ?)… Moi, j’admire la maestria de l’auteur qui parvient à divertir en maintenant un certain niveau d’exigence (historique notamment).
Quant aux Enfants de Venise, je vous rassure ce n’est pas du tout le même livre et je l’ai trouvé meilleur notamment dans son contenu historique. Quand on a lu les 2 (il y en aura un 3ème), on est encore plus impressionné par la capacité de l’auteur à recréer une atmosphère typique pour chacun de ces opus… Bref, je persiste et je signe, les 2 feront des compagnons de vacances parfaits !
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Peut-être un peu sévère, oui, mais je l’ai mentalement comparé à d’autres romans, un peu plus policiers certes, mais particulièrement bien faits comme Un pays à l’aube de Dennis Lehane ou Mascarade de Ray Celestin, et j’ai dû reconnaître que j’étais un peu moins enthousiaste que pour ces deux romans, montrant sensiblement la même époque, l’un à Boston, l’autre à Chicago.
Je verrais pour Les enfants de Venise, rien ne presse ! 😉
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Là tu mets le doigt sur quelque chose d’essentiel dans la perception que l’on a d’un livre : ceux que l’on a déjà lus 🙂
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Beaucoup entendu parler de ce livre, mais 500 pages… mais peut-être que cela me plairait
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Et même plus de 900 ! 🙂
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Ah merci pour cet avis plus nuancé que d’autres que j’ai vus. Je l’avais repéré aussi sur un groupe Facebook type « coups de coeur de lecteurs » et je me suis empressée de le noter. Bon, si c’est juste plutôt sympa, bon moment de lecture, je ne vais pas me précipiter. J’ai trop à lire déjà.:-)
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J’ai adoré et je compte lire « Les enfant de Venise » au plus vite…
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Contrairement à toi, je n’en ai pas entendu parler et tu n’es pas assez enthousiaste pour que je le retienne 😉
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Je crois qu’il me plairait, ce pavé (je le note dans ma liste, pas forcément pour cette année car j’en ai un autre prévu) !
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Plus de 900 pages… tu m’étonnes qu’il y ait des longueurs 🙂
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Bonjour Kathel, le sujet m’attire moyennement et j’ai vu que c’était en effet un pavé. J’en ai d’autres en attente. Bonne après-midi.
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Je suppose que j’aurais les mêmes bémol que toi si je le lisais… S’il croise mon chemin pourquoi pas mais je n’en ferai pas une priorité.
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Tu as raison, rien d’extraordinaire, même si il se lit facilement.
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Il est dans ma pile celui-là. Son énormité me fait un peu peur, même si ça semble se lire très bien.
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Un bémol et autant de pages je passe mon tour.
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j’ai entendu parler de ce livre mais ton avis me donne moins envie de le lire 😉 🙂
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Je l’ai vu en librairie, mais il n’a pas réussi à me captiver suffisamment pour que je reparte avec. S’il n’a rien d’impérissable, je crois que je vais passer mon tour.
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D’autres lui ont vu beaucoup plus de qualités, mais fais comme tu le sens ! 😉
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je me laisserais bien tenter les 900 pages me freinent un peu 🙂
en tout cas j’ai noté les 2
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On ne les voit pas passer, ces fameuses 900 pages, elles tournent toutes seules, malgré mes quelques réserves…
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Aucun bémol pour moi ! Je me suis régalée avec ce récit romanesque en diable !
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