« Je suis plus libre que jamais auparavant.
Je peux passer mon temps comme bon me semble. D’accord l’espace est restreint. Mais ma liberté spirituelle, ma liberté de penser, ma liberté d’utiliser mon temps pour moi est sans limite. »
Qu’est-ce qui fait découvrir à Eva-Lena, suédoise, mère de famille et professeur d’anglais, le sens de la liberté ? Un voyage, une aventure, des vacances ? Pas du tout, c’est de se trouver, par un malheureux concours de circonstances, enfermée dans le local de la photocopieuse de son collège un vendredi soir, sans téléphone, et avec la perspective d’y passer le week-end entier… Plus qu’organisée, rigide autant avec elle-même qu’avec ses enfants, son mari et ses élèves, elle est obligée, après avoir nettoyé le local et lu le manuel de la photocopieuse, de penser un eu à elle-même et de réfléchir à sa vie…
« D’abord, il me faut chaque année plus de temps pour me séparer de l’école. En fait, je suis devenue incapable de le faire. Ensuite, tous mes intérêts personnels sont reliés à ma profession. Ne serait-ce, par exemple, que de lire un bon livre. La plupart des gens considèrent cela comme un plaisir,et c’était également mon cas au départ, mais c’est devenu une question d’utilité : vais-je réellement passer du temps à lire ce livre-ci, alors qu’il est clair que je tirerais plus de la lecture de tel autre ? »
Eva-Lena revient, en couchant ses pensées sur des feuilles volantes, sur la dernière rentrée scolaire où elle a retrouvé Aurora, une amie d’enfance, qui est tout son contraire : expansive, à l’aise partout, ne craignant pas de faire des erreurs et d’en rire, Aurora a un passé assez douloureux, et pourtant semble bien plus heureuse qu’Eva-Lena qui a tout réussi.
Ce roman est intéressant à plus d’un titre, si on ne s’arrête pas à la couverture qui laisse imaginer un côté loufoque qui n’existe pas vraiment. Outre la psychologie des personnages, notre professeur de suédois et d’anglais, sa famille, ses collègues, quelques élèves particuliers, le roman excelle dans ses observations sur le système scolaire suédois, différent du nôtre, mais qui produit certes les mêmes types d’élèves et les mêmes genres de professeurs ! L’héroïne abandonnée dans le local de la photocopieuse rappellera à toutes et tous une wonder-woman, championne de l’organisation, qui ne laisse aucune place à l’imprévu… L’évolution du personnage, accélérée par la situation où elle n’a rien d’autre à faire que penser, pousse à la réflexion, la mise en situation ne manque pas d’humour, et je n’ai pas senti de longueurs dans ce roman, plutôt réussi !
Hors-service de Solja Krapu, éditions Gaïa (2010) traduit du suédois par Max Stadler et Lucile Clauss, 271 pages
Est-ce ma claustrophobie qui ne m’a pas fait apprécier ce livre, mais je me suis ennuyée dans le local à photocopies
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Je n’ai pas eu beaucoup de mal à m’imaginer les lieux, dont heureusement le lecteur peut s’échapper assez souvent, au gré des souvenirs d’Eva-Lina.
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Le point de départ ne manque pas d’intérêt. Je n’hésiterai pas si je le vois à la bibliothèque.
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Il n’est pas aussi léger et loufoque que le laisse imaginer sa couverture, il lance des réflexions intéressantes.
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Je te lis en diagonale. Je comptais lire ce livre dans le cadre du challenge Union européenne, et de ce que j’entraperçois entre les lignes, je peux le garder sur ma LAL. Tant mieux car l’intrigue m’intéressait vraiment.
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Oh oui, tu peux le garder dans ta liste, je pense !
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J’ai eu tellement de belles surprises avec Gaia que je me laisse convaincre!
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ça ne m’étonne pas, d’ailleurs je croyais l’avoir noté chez toi, c’est dire s’il peut te plaire !
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j’ai apprécié mais c’est l’écriture qui m’a gênée. le passage du suédois au français rend le style laborieux.
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ça ne m’a pas trop choquée… j’étais prise par l’histoire et surtout les personnages !
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Je serais tentée… Ton billet est alléchant.
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Je vais aller lire les autres avis mitigés, j’aime bien entendre plusieurs avis.
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Et tu as bien raison.
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Ok tu m’as plus que convaincu … !
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J’espère que tu trouveras l’occasion de le lire !
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Tiens, je suis curieuse! Enfermée avec une photocopieuse, ça m’intrigue!
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ça ne t’est encore jamais arrivé ? 😉
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il est tentant 🙂
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Je l’avais trouvé tentant et n’ai pas été déçue !
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Le point de départ est très intéressant ! Je vais essayer de mettre la main dessus !
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Et la suite n’est pas mal non plus… 😉
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Bizarre la couverture…
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Ah oui, effectivement, et elle n’a rien à voir avec le roman… sauf si on utilise le photocopieur comme grille-pain ou vice-versa !
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Je pense que cela me plairait beaucoup.
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Il contient pas mal de réflexions intéressantes.
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Je note aussi car le retour sur soi en guise de pause m’intéresse.
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