« Je m’attendais à des chiottes à la turque mais en fait pas du tout. »
Cela commence dans les toilettes du cimetière Montparnasse, puis avec des enveloppes contenant chacune un roman qui disparaissent dans une boîte aux lettres. Le roman lui-même est le récit d’un court voyage en Corse d’un architecte fraîchement diplômé qui ne sait pas encore trop quoi faire de sa vie. En attendant de savoir, il va passer quelques jours à pêcher en Corse avec son ami Olivier. Ils ont rendez-vous à la gare d’un petit village. Olivier n’arrive pas, notre architecte observe, écrit beaucoup et parfois dessine, les couleurs l’inspirent, la fraîcheur des rivières, les parfums de la myrte et du romarin.
« Je pars attendre le train sur le quai. Déposant mon gros sac à dos contre un muret, je m’assois sur le bitume poussiéreux, le dos calé contre mon paquetage. »
Je ne ressors pas plus emballée que ça par ce roman qui a des qualités qui sont à la fois des défauts : il est un peu foutraque, mélangeant les styles et sautant d’une tonalité à une autre et je trouve à cela un côté plutôt rafraîchissant, mais qui au bout d’un moment finit par dépasser ce qu’on en attend, et lasser… Le roman n’est pas très long et pourtant je me surprenais à avoir envie de supprimer quelques paragraphes : raconter ses rêves, quel intérêt ? Noter de longues citations d’Hemingway ou Thoreau a-t-il lieu d’être dans ce qui ressemble plus à un journal de bord de voyage ? Que dire de la longue digression où l’auteur fait parler la rivière ?
« Tout est simple près de la rivière : le cosmos se résume à cette splendide vallée entourée de versants boisés auxquels je tourne le dos. »
Au final, de même que le spectateur qui se met à regarder la mise en scène au cinéma montre qu’il n’est pas vraiment dans le film, le lecteur qui mentalement réarrange le texte n’est certes pas absorbé par l’histoire. C’est ce qui m’est arrivé. Et si de temps à autre la Corse de l’auteur devenait bien réelle (ce sont les passages sur la nature qui sont les plus réussis) à d’autres moments je me suis demandée ce que je faisais là.
Le saut oblique de la truite de Jérôme Magnier-Moreno, Phébus (mars 2017) 92 pages
Des avis aux couleurs différentes chez Aifelle Antigone Hélène ou Keisha.
Le simple fait de voir ce roman partout m’en éloigne, tu me pardonnes ? 😉
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C’est parce que je l’avais vu ici et là que je l’ai demandé à Masse critique, mais mal m’en a pris ! 😉
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Comme toi, un avis en demi-teintes. J’aurais aimé quelque chose de plus abouti, cohérent, tenu.
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ça aurait pu me plaire que ça parte un peu dans tous les sens, mais non, ça m’a lassée…
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ah bon, il m’avait donné envie à la lecture des blogs , je vais donc attendre un peu.
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Peut-être aimerais-tu, les avis sont partagés…
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On ne risque rien à le lire, de toute façon. Rafraichissant et original.
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Je te sens plus enthousiaste que moi… 😉
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Je l’avais noté après l’avoir vu partout, mais tu me refroidis un peu… Cela dit, il est très court !
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Il est vite lu, effectivement…
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J’ai lu ton billet en diagonale car il m’attend sur ma pile mais j’attends moi un moment propice pour le lire afin de lui donner toutes ses chances… La couverture est superbe mais le contenu sera-t-il aussi alléchant ? Je repasserai te lire plus avant quand je l’aurais lu…
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Je serais curieuse d’avoir ton verdict final !
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Dommage, la couverture est jolie et le titre intrigant…
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Ne le rejette pas après mon avis, d’autres ont beaucoup aimé !
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Je suis de moins en moins tentée. Merci pour ton avis.
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Ce n’est que mon avis, justement ! 😉
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J’avoue que je ne suis pas plus tentée que ça… mais tu ne m’en voudras certainement pas !
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Non, je ne peux pas t’en vouloir…
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J’ai lu des articles plus chauds ! je verrai, j’ai déjà tant de retard
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On ne peut pas tout lire, c’est sûr !
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Pas du tout aimé pour ma part, comme tu le sais !
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Et je comprends ton avis !
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le titre et le contenu semble déroutant. Merci pour le partage 🙂 🙂
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Le titre est une citation (heu, je ne sais plus de qui…) qui se trouve dans le roman.
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