J’ai déjà lu Marcus Malte à plusieurs reprises et, je dois avouer que je suis fan de son univers, de son écriture, de la poésie qui se dégage de ses textes, longs ou courts, romans noirs ou pour la jeunesse. Aussi me suis-je penchée rapidement après sa parution, avec des attentes immenses, qui n’ont que peu à voir avec le fait qu’on commence à parler de ce roman partout, sur son dernier ouvrage, Le garçon.
Il apparaît tout d’abord dans la brume, formant une bizarre silhouette à deux têtes, ce garçon qui n’a pas de nom. Il porte sa mère mourante sur son dos, il se dirige vers la mer. Elle va le laisser seul, seul à monter un bûcher funéraire, seul à découvrir le chagrin et la perte, seul à abandonner leur humble cabane, seul à partir par les chemins. Car l’envie le prend de rencontrer d’autres humains, lui qui n’a connu que sa mère en quinze ans, et n’a jamais appris à parler. De rencontres en rencontres, jusqu’à la jeune femme qui sera l’amour de sa vie, jusqu’aux tranchées de la grande guerre, il ne dit pas un mot, mais apprend, s’imbibe de toutes sortes de connaissances, de toutes sortes de sentiments nouveaux. C’est étonnant de voir comme il devient complètement dépendant de la parole des autres, plus encore que de leur présence.
Le garçon est une somme absolument formidable de plusieurs romans, roman de formation, roman d’amour, roman de guerre, le tout relié par la poésie de la parole. Cette parole qui manque au jeune homme, mais qui est si bien utilisée par Marcus Malte, dans un flot de phrases longues et lyriques, ou courtes et frappantes, ou sobres et informatives, suivant une musique qui jamais ne sonne faux. Même si la vie du garçon, de 1908 aux années 30 condense bien des moments dramatiques, l’auteur laisse parfois résonner une verve comique, ainsi l’année 1908 s’achève sur une scène d’une drôlerie parfaite ! Il excelle aussi à jouer les partitions de l’amitié avec le lutteur philosophe Brabek, celles de l’amour fusionnel avec la jeune musicienne Emma. Les événements historiques donnent aussi à lire des pages inattendues n’hésitant pas à rompre totalement avec l’écriture des pages précédentes, et pourtant tellement indispensables…
J’attache beaucoup d’importance à l’écriture, mais c’est rare qu’elle serve le sujet d’une aussi belle façon. Si je me suis rendu compte que le roman comptait 544 pages ? Pas du tout, tellement j’étais absorbée, envoûtée, et immergée dans cette superbe histoire, et, quitte à me répéter, complètement emportée par le rythme des mots, jusqu’à une fin inoubliable.
Extrait : Le garçon a replié les genoux contre sa poitrine. Il serre ses bras autour. La sueur a commencé à sécher sur sa peau et c’est tout juste s’il n’a pas froid. Son pouls bat une lente cadence. Son regard est flou. Il faut bien avoir à l’esprit que jamais au cours de sa courte existence il n’a entendu prononcer le mot « mère ». Non plus que le mot « maman ». Jamais une comptine ne lui a été contée, une berceuse chantée, qui aurait pu comprendre l’un de ces termes et lui en révéler sinon l’exacte signification exacte, du moins l’essence secrète.
Jamais.
Le garçon ne peut savoir objectivement ce qu’il vient de perdre. Ce qui ne l’empêche pas d’éprouver l’absence jusque dans le moindre atome de son être.
Rentrée littéraire 2016
L’auteur : Marcus Malte est né en 1967 et vit à La Seyne-sur-Mer. Il a fait des études de cinéma, a été musicien de rock, de jazz et de variété. Cet auteur discret s’est ensuite lancé dans l’écriture pour les adultes, particulièrement des romans noirs, et pour la jeunesse. Garden of love l’a fait connaître du grand public. Il a passé cinq ans à l’écriture de son dernier roman, Le garçon.
544 pages.
Éditeur : Zulma (août 2016)
Les avis de Prof Platypus et Yv.
Et bien, après ton billet, si je ne me décide pas à lire enfin Marcus Malte, c’est à désespérer ….
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Aifelle, il faut qu’on parle toutes les deux !!! Comment ça tu n’as pas encore lu Marcus Malte ??? C’est impardonnable ! 😆
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Il faut que tu m’aides à convaincre Aifelle ! 😉
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Tu n’as pas à craindre de le lire, en tout cas, il me semble tout à fait le genre d’auteur que tu devrais aimer !
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J’ai essayé de le lire (à deux reprises), j’ai aimé une de ses nouvelles, pas du tout les romans ! j’ai abandonné .. je reste totalement imperméable à son monde
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Cela peut, cela doit arriver à quelques lecteurs ! 😉
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Jamais lu cet auteur, pourtant, en projet, mais là je me demande si ce pavé est pour moi…
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Ce n’est pas tant un pavé que ça, tu en lis des bien plus denses !
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Je vais le commencer, je l’ai reçu de Price Minister. Aussi je reviendrai te lire plus tard. J’ai juste vu qu’il t’avait plu. Hourrah! A bientôt !
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Hé hé ! Bonne lecture !
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J’adore Marcus Malte, je m’attaque à ce bijou dans très peu de temps…!
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Tu vas te régaler, j’en suis sûre !
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Tu confirmes mon envie de le lire!
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Je t’y encourage, c’est une parenthèse, un roman pas comme les autres…
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Mon plus gros coup de cœur de la rentrée (à tel que je n’ai toujours pas écrit mon billet !). C’est un formidable roman plein de souffle qui détonne par rapport à la production littéraire actuelle.
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Mais enfin, Jérôme ! J’ai cherché en vain ton billet… mais je comprends, il faut du temps pour reprendre sa respiration après lecture…
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Je lis ton com en diagonales car c’est une de mes prochaines lectures
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Très bonne lecture à toi aussi !
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Déjà que j’avais envie de le lire… là tu décuples mon désir !!
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J’espère qu’il sera à la hauteur de tes attentes (mais je n’en doute guère).
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J’ai beaucoup aimé « Garden of Love », véritablement envoutant, mais beaucoup moins « Carnage, constellation ». Ce que tu dis de ce dernier roman est tout à fait convaincant, ce roman semble avoir beaucoup d’ampleur, ce qui me tente a priori…
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Je n’ai pas lu Carnage constellation, mais beaucoup aimé aussi « Le lac des singes » et les nouvelles de « Toute la nuit devant nous »… Le côté historique de ce dernier roman, son souffle, devraient te plaire.
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Ton enthousiasme pour ce roman est bien communicatif…!! Je suis intriguée. De Marcus Malte, j’ai lu Garden of love, j’avais bien aimé, même si je n’en ai pas gardé un souvenir impérissable.
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Garden of love est trop compliqué, bien que se lisant aisément, pour en garder un souvenir précis. Enfin, c’est mon impression. J’espère que tu auras l’occasion de lire Le garçon.
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C’est vrai que je garde le souvenir d’un roman assez complexe. Merci, je vais essayer de le trouver en bibli 🙂
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Je l’avais sélectionné dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire mais ce n’est pas celui-là que je recevrai mais il n’empêche que je veux le découvrir ce fameux Marcus!!! Tu en parles si bien!
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Si tu n’as encore rien lu de lui, il y a aussi le formidable Garden of love… Tout dépend du genre qui te tente le plus.
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Ce billet devrait (comme Aifelle) me décider à lire Marcus Malte ! On te sent passionnée, envoûtée… ça fait plaisir à lire, je trouve !
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Merci, Anne ! Ce serait formidable si je réussissais (avec d’autres) à vous le faire lire !
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Comme toi, je suis fan de Marcus Malte, aussi n’ai-je lu que le début de ton billet car je dois le lire prochainement en LC avec Noukette et Moglug ! Et je ne veux pas trop en savoir… Mais je garde un souvenir ébloui de Garden of Love, Intérieur Nord (nouvelles), Les Harmoniques et d’autres dont je n’ai pas forcément parlé…
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Toi aussi, tu t’apprêtes à le lire ! Chouette, je ne me lasserai pas de lire des avis sur ce roman !
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C’est un auteur que je lis volontiers aussi. Alors ce Garçon va finir sur ma PAL, c’est sûr…
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Et j’espère bien lire ton avis !
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Comment passer à côté de ce livre après une telle critique ?
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Je pense que d’autres billets ne vont pas tarder… et qu’aucun ne te dissuadera de le lire !
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Dire que tu donnes envie est un euphémisme… je n’ai lu que Garden of love de cet auteur, et j’avais déjà l’intention de lire ce titre, dont le sujet est très tentant.
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Je n’ai pas beaucoup hésité, au vu du sujet, et je ne regrette pas une seconde, alors que d’autres romans me tentaient grandement aussi !
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Génial, il est dans ma PAL !
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Et une de plus à qui je souhaite bonne lecture !
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Je n’ai pas encore lu cet auteur mais j’hésite à franchir le pas avec ce livre.
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Non, Clara, tu ne devrai pas hésiter, s’il en est un qu’il faut lire, de Marcus Malte, c’est celui-ci !
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Reçu dans les cadres des matchs littéraires de PM, il m’avai été conseillé par Yves ! j’ai hâte
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Hé hé, je vois que les jours prochains vont être bien occupés par cette lecture !
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Un auteur que j’apprécie beaucoup. J’ai hâte de découvrir son dernier ouvrage.
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Si tu aimes habituellement, tu ne seras pas dépaysée, et pourtant, l’auteur explore de nouveaux genres…
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Je ne connaissais pas Marcus Malte et tu me donnes sacrément envie de le lire. On sent dans ton texte que c’est un gros coup de cœur. Cool. Merci du partage et bonne soirée à toi 🙂
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C’est vraiment un roman enthousiasmant qui donne envie d’en parler autour de soi… Je ne peux pas garantir que tout le monde aimera, mais… presque tout le monde !
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je n’en doute pas et tu as parfaitement réussi à transmettre cet enthousiasme 🙂
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je l’avais mis dans ma LAL de rentrée, puis j’ai eu peur qu’il ne soit trop contemplatif. Tu me fais hésiter à nouveau.
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Contemplatif, non, pas du tout ! Ou si peu ! Tu devrais essayer, tout de même…
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Je ne crois pas avoir lu Marcus Malte depuis Garden of love (et avant Intérieur Nord), il faut que je remédie à cela. Mais 544 pages, où diable vais-je trouver le temps ? (Et ça n’a pas l’air gai-gai, déjà que je viens d’enchaîner plusieurs titres sombres…)
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La tonalité n’est pas entièrement sombre… quand au 500 et quelques pages, je les ai savourées en une petite semaine…
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Je ne connaissais pour ma part pas du tout cet auteur. Mais tu donnes envie de le découvrir.
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Il est surtout connu des amateurs de romans noirs et polars… (il a reçu un prix des lecteurs des Quais du polar, entre autres, pour Garden of love). J’espère que tu auras l’occasion de lire celui-ci, qui est totalement différent.
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Merci pour le lien ! Et ce même si contrairement à toi j’ai quelques réserves, pour ma part, sur ce Garçon 😉
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J’ai vu ça… Ces passages passaient bien avec le reste, pour moi…
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C’est clair, tu attises mon envie ! Ne pas voir passer les pages, une belle écriture, et un univers qu’a priori je vais aussi aimer, c’est carrément tentant 🙂
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Je trouve que c’est un des romans français les plus tentants de cette rentrée, non ? surtout quand comme moi, on préfère aller voir ailleurs habituellement !
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comme toi, je n’ai pas vu passer les pages tant j’étais pris dans cette histoire et cette manière de raconter
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C’est une belle réussite que ce roman !
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Je l’ai beaucoup aimé même si le passage sur Emma m’a paru plus faible; mais quelle écriture ! C’est vrai que le livre ressemble à une partition, cela m’a frappée avec des rythmes et des variations différentes. Je publie mon billet demain et je mets un lien vers ton blog.
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Merci, Claudia, je viens d’aller lire ton billet, et nos avis se rejoignent, même si j’ai adhéré un peu plus au personnage d’Emma.
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Voilà, j’ai fini de lire ton billet que j’avais juste entamé, sachant que j’allais le lire ! Tu en parles très très bien et à lecture de nombre de billets ce matin, je m’aperçois qu’il a su faire passer des émotions très fortes parce qu’elles sont d’une vérité et d’une justesse criantes ! Marcus le musicien n’aime pas les fausses notes et il n’y en a aucune dans ce livre… Une merveille ! 😉
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Il n’est pas toujours facile de parler des livres qu’on a aimé, mais quand ils sont aussi riches, ça aide !
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Justement Kathel, j’ai encore plus de mal, déjà que je n’ai pas l’esprit de synthèse !!! 😆 Mais il est vrai qu’une « matière » aussi fertile nous aide bien… 😉
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Tout à fait ! 🙂
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