Mes expositions préférées à Arles cette année avaient presque toutes pour sujet la photographie de rue. Sujet inépuisable et qui donne pourtant des résultats totalement différents, bien représentatifs d’un artiste et de son état d’esprit.
Dans une exposition présentée à l’origine à York, en novembre 1979, le britannique Peter Mitchell imagine qu’en répercussion aux missions terriennes Viking sur Mars, des martiens font un reportage photographique sur terre, dont quelques cichés nous parviennent. Des photos de la planète rouge alternent avec des vues de quartiers pauvres de Leeds.
« Curieusement, dit-il, les photographies ne révèlent pas de grandes merveilles de la civilisation. Une esthétique monotone, bas de gamme, imprègne avec une certaine continuité les images et suggère que ces choses sont ordinaires. En langage terrestre courant, ces photographies montrent un trou perdu au milieu de nulle part. »
Ces maisons des banlieues de Leeds, avec leur propriétaire ou leurs habitants fièrement campés devant disent beaucoup de choses d’une époque. Les martiens ont bien choisi, non ?
Peter Mitchell est un photographe britannique né en 1943 à Manchester. Fonctionnaire au ministère des Collectivités locales et du logement, Peter Mitchell quitte ce poste pour des études d’art puis ouvre son atelier de sérigraphie à Leeds. Sa première exposition, European Architectural Heritage Year 1975, a lieu en 1975. Il est l’auteur de trois livres et travaille actuellement sur une trilogie qui s’intéresse à la relation entre son appartement, qu’il occupe depuis 34 ans, le temps, et la ville. Ses travaux parlent essentiellement de Leeds où il vit toujours et de lui-même. Il a inspiré de nombreux photographes comme Martin Parr.
Son exposition « Nouveau démenti de la mission spatiale Viking 4 » est présentée à Arles jusqu’à la fin du mois de septembre, à la grande Halle des Ateliers.
J’aime beaucoup ! Merci pour le voyage et le partage.
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Je n’ai pas pris de photos dans l’exposition, c’est dommage, c’était de plus fort bien présenté.
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Les clichés ont un côté solennel, alors que le projet est assez amusant. Il fallait y penser ; c’est touchant aussi.
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Oui, on sent qu’il aime la ville et ses habitants.
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Je ne suis pas allée aux Rencontres cette année! Pas eu le temps! Effectivement ces photos sont représentatives d’une époque et d’une société!
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Dommage ! Mais tu te rattraperas une prochaine fois !
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J’aime aussi beaucoup la photo de rue, particulièrement britannique.
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Et la photo de rue américaine aussi !
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