J’ai failli lire un pavé de l’été...
Tout commençait très bien avec un début plus que prometteur : Daniel Price, lycéen en dernière année, manque de remporter une compétition de lutte. Sa scolarité se termine et de nombreuses possibilités devraient s’offrir à lui, mais la petite bourgade où il vit, son milieu familial, l’empêchent de se projeter autrement que dans une petite vie étroite comme celle de ses parents. Perspective peu enthousiasmante que partagent peu ou prou ses deux amis, Larry et Freud… Ce roman va-t-il être celui d’un été, celui auquel chacun peut s’identifier car qui n’a connu cette vacuité particulière, cet entre-deux ? Si Danny, et ses deux comparses n’ont encore pas eu de petite amie, s’ils n’ont de projet de travail ou d’études, chacun va appréhender à sa manière ce passage à l’âge adulte. C’est du moins ce que l’on imagine, lorsqu’au bout d’une centaine de pages, il n’est plus guère question de Larry, ni de Freud… Car Daniel a fait la connaissance de Rachel, et le père du jeune homme est tombé malade. Le roman va maintenant tourner autour de ces deux points. Si l’issue est prévisible quant au père, ses amours avec Rachel connaissent des hauts et des bas, et le pauvre Daniel ne sait jamais sur quel pied danser.
J’ai failli lire un pavé de l’été.
Mais à partir d’une moitié du roman, tout a commencé à m’y agacer. Le personnage de Rachel m’a excédé au plus haut point, du haut de ses dix-huit ans, elle se prend terriblement au sérieux, tout en enchaînant caprice sur caprice, et mène Daniel par le bout du nez… Quant aux relations de Daniel et ses parents, elles sont chaotiques aussi, mais il est difficile d’éprouver de la compassion pour eux. J’ai du mal avec cette sorte de cynisme qui rend les personnages peu aimables, enfin, je pourrais trouver des exemples où j’adore ça, mais j’ai eu du mal, cette fois. De plus, les situations m’ont semblé bien répétitives, parfois étirées par des dialogues longuets, et le mystère qui entoure la vie de Rachel, vite deviné, ne m’a pas affectée.
J’ai failli lire un pavé de l’été. Dire qu’il m’attendait depuis plus de dix-huit mois, et que je me réjouissais de le lire ! Au vu des avis, je m’attendais à un roman plus époustouflant. J’ai peut-être confondu avec Karoo du même auteur… En tout cas, je l’ai terminé en diagonale, pour en finir au plus vite.
J’ai failli lire un pavé de l’été. (à voir chez Brize pour ceux qui ne connaissent pas !) Mais il ne comptait que 544 pages ! Je me rattraperai sur un autre, ou même deux.
Citations : C’était fini l’époque où je croyais que soit on aimait quelqu’un, soit on ne l’aimait pas. Le monde ne fonctionnait pas comme ça, tout était question de nuances; l’amour, la liberté, absolument tout. Une vérité à laquelle je ne m’étais pas encore totalement habitué.
Le problème avec l’amour, reprit-il autant pour lui que pour moi, c’est que c’est à la fois un poison et un antidote – et qu’on ne sait jamais vraiment lequel des deux on avale.
L’auteur : Steve Tesich est né en 1942 dans l’actuelle Serbie. Son père, opposé au régime de Tito, s’était réfugié en Angleterre, et, en son absence, l’enfant s’imaginait un père mythique. En 1957, toute la famille s’est retrouvée réunie aux Etats-Unis, et Stojan Tešic est devenu Steve Tesich. Tesich obtient un master de littérature russe et commence un doctorat à Columbia. Il abandonne son doctorat pour devenir écrivain. Il est aussi travailleur social à Brooklyn. En 1969, sa première pièce est produite. Il écrit également des scénarios. Son premier roman, Price, paru en 1982, rencontre un succès international.
544 pages.
Éditions Monsieur Toussaint Louverture (2014)
Paru aux états-unis en 1982
Traduction : Jeanine Hérisson
Titre original : Summer crossing
Si le cœur vous en dit il sortira en poche au premier septembre 2016 !
Elles ont aimé, voire adoré : Clara, Eva, Laure, Cachou et Ellettres… Inganmic est moins enthousiaste, et Yv déçu.
Projet 50 romans, 50 états : l’Indiana.
Bon , Karoo m’avait enthousiasmé , je vais attendre pour celui là …
J’aimeJ’aime
Peut-être que tu l’aimerais, alors ?
J’aimeJ’aime
Ah mince… Par contre Karoo est génialissime à ce qu’il paraît ! Je saurai lequel choisir entre les deux de l’auteur ^^
J’aimeJ’aime
Je ne sais pas pour Karoo, les avis étaient encore meilleurs sur Babelio pour Price… Je pense que ce n’est pas pour moi, tout simplement.
J’aimeAimé par 1 personne
Un pavé eb moins, un !
De toute façon mars n’est pas en été que je sache et, nous sommes en mars au vu de la météo
J’aimeJ’aime
Cela dépend où, pour la saison, ici, on commence à avoir chaud ! 😉
J’aimeJ’aime
Bon…je vais passer mon chemin alors !^^
J’aimeJ’aime
Ce n’est que mon avis, n’est-ce pas !
J’aimeJ’aime
D’accord! c’est bon à savoir! J’adore les pavés mais mieux vaut savoir quand ils sont ennuyeux!
J’aimeJ’aime
D’autres l’ont adoré, donc, va savoir…
J’aimeJ’aime
C’est frustrant effectivement quand une lecture n’est pas à la hauteur de nos attentes. Bon ben grâce à toi, je lirai plutôt Karoo 🙂
J’aimeJ’aime
Je ne pense pas essayer de lire Karoo…
J’aimeJ’aime
Pas lu, ni Karoo, et pourtant j’en avais envie.
Sinon j’ai dejà mon pavé de l’été!
J’aimeJ’aime
J’ai aussi trouvé mon pavé, et peut-être un deuxième… Quant à celui-ci, il n’avait pas assez de pages, pfff !
J’aimeAimé par 1 personne
On ne lit pas souvent de billets négatifs sur les romans de chez Monsieur Toussaint…et moi aussi j’ai inscrit celui-là parmi mes 50 états… J’ai aussi emprunté « Demande et tu recevras » de Sam Lipsyte en vue d’America… on verra…
J’aimeJ’aime
J’attendrai ton avis pour le roman de Sam Lipsyte. ça m’étonne que tu n’aies pas encore lu Tesich. Je pense que tu aimerais…
J’aimeJ’aime
Toujours pas lu cet auteur….Peut être tenterai-je son autre roman…
J’aimeJ’aime
Je pensais que tout le monde l’avait lu et adoré, je vois qu’il n’en est rien !
J’aimeJ’aime
Je me suis pas ennuyée du tout mais Karoo , je pense, touchera plus de lecteurs.
J’aimeJ’aime
C’est possible, mais je ne pense pas le lire…
J’aimeJ’aime
Pareil que Clara : j’ai beaucoup aimé et ne me suis pas ennuyée du tout. Il m’a beaucoup touché ce jeune homme, pris entre la maladie du père qu’il n’à pas envie de voir et la vérité sur Rachel qu’il n’à pas envie de voir non plus.
J’aimeJ’aime
J’ai trouvé certaines situations très étirées, comme les journées d’été qu’on a vécues à cet âge. De ce point de vue, c’est finement rendu. Mais Rachel m’insupportait, j’ai trouvé qu’il avait trop « chargé la barque » de son côté ainsi que de celui du père.
J’aimeJ’aime
J’ai abandonné Karoo en ours de route, je ne retenterai pas l’expérience avec cet auteur. Et ce n’est pas toi qui me fera changer d’avis 😉
J’aimeJ’aime
Ah, j’avoue que ça me fait plaisir, je me sentais un peu seule ! 😉 J’adore la littérature américaine, mais pas la même que tout le monde, apparemment !
J’aimeJ’aime
Bien aimé Karoo. Pour un pavé réussi, « Confiteor »!
J’aimeJ’aime
Figure-toi que j’ai Confiteor dans ma PAL, mais j’attends le moment adéquat… qui tarde à venir…
J’aimeAimé par 1 personne
Tu as raison. Le jour oú tu te décides, tu ne le lâches plus pour 900…pages.
J’aimeJ’aime
J’avais bien aimé ce titre, même si j’ai préféré, sans hésitation, Karoo, beaucoup plus cynique.
J’aimeJ’aime
Je ne sais pas si j’aimerais Karoo, j’en resterai sans doute là…
J’aimeJ’aime
Tu étais motivé pourtant.
J’aimeJ’aime
Oui, pourtant, et le début me semblait prometteur !
J’aimeJ’aime
Bonsoir Kathel, de cet écrivain, j’ai lu Karoo et cela m’a plu mais je n’ai pas forcément envie de lire Price. Bonne soirée.
J’aimeJ’aime
Ce n’est pas moi qui te pousserai à lire Price. 😉
J’aimeJ’aime
Zut… Pour la déception et le challenge raté…! Tu trouveras mieux je te fais confiance ! 😉
J’aimeJ’aime
Je pense avoir trouvé, me reste à le lire !
J’aimeJ’aime
Déjà que Karoo ne m’avait pas convaincue (je l’ai achevé en le lisant en diagonale) …
J’aimeJ’aime
Là, nous sommes bien d’accord ! 🙂
J’aimeJ’aime
Je n’ai pas aimé non plus et ne suis pas arrivé à la fin…
J’aimeJ’aime
Je comprends (et suis contente de ne pas être seule)…
J’aimeJ’aime