Le mois anglais, l’occasion rêvée de sortir de ma pile à lire un volume de poche qui y stagnait depuis bien trop longtemps !
Las, je continue la série des mauvaises pioches, qui, espérons-le, s’arrêtera là !
Sur les onze premières nouvelles, seules celles de Ken Bruen (A bloc), Cathi Unsworth (Trouble is a lonesome town) et Max Décharné (Chelsea 3, Scotland Yard 0) ont tapé dans le mille, quant aux autres, elles m’ont laissée de marbre voire carrément déplu, soit par leur style, soit par le sujet abordé. Ensuite, cela s’est un peu arrangé avec les textes de John Williams (New Rose) et Jerry Sykes (L’île aux pingouins), mais globalement une infime partie de ces nouvelles me laisse quelque souvenir quinze jours après.
Je suis en général bon public pour les nouvelles, je connais un peu Londres, j’aime les ambiances noires, j’étais donc une cible toute désignée pour ce livre. Leur tonalité m’a semblé toujours un peu la même, très sombre et malsaine, leurs personnages se ressembler d’une nouvelle à l’autre. Tous ces petits dealers, zonards, prostituées, musiciens ratés ou piliers de bars à l’allure pathétique, sont les mêmes d’un quartier à l’autre et donnent une vision bien déprimante de la capitale britannique. Je pense que faire traduire tous les textes par une même traductrice explique en partie cette impression d’uniformité, qu’on ne devrait pas voir associée à un recueil d’auteurs différents. Je n’avais pas eu ce ressenti avec Paris noir, où une seule nouvelle m’avait laissée sur le côté, et où je notais justement le plaisir à découvrir à chaque nouvelle des univers bien particuliers. D’autre part, pour être réussies, des nouvelles doivent donner vie très rapidement aux personnages, ce n’est pas le cas pour certaines d’entre elles.
Encore une lecture pour le mois anglais, qui, si elle m’a permis de faire baisser ma pile de livres en attente, ne m’a pas inspiré de grand emballement !
Je serais curieuse de lire d’autres avis, chez Anne peut-être ?
395 pages
Éditeur : Folio (2012)
Traduction : Miriam Perier
Titre original : London noir
Le livre est présenté par Cathi Unsworth et précédé d’une playlist typiquement londonienne et plutôt rock !
Le mois anglais, c’est chez Lou et Cryssilda.
Même déception pour moi.
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ça me rassure ! Tu n’as pas écrit de billet ?
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Ton avis et le commentaire de Cathulu, je passe … et je te souhaite plus de chance pour tes lectures suivantes 😉
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Oui, heureusement, j’ai lu meilleur ensuite, mais pas forcément anglais !
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Dommage ! D’autant que je suis certaine qu’il existe d’excellents textes noirs ayant Londres pour cadre.
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Certainement ! Là, si j’ai bien compris, il s’agit de nouvelles commandées à des auteurs plus ou moins connus, et qui doivent avoir pour cadre un quartier de Londres.
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Petite question : combien de nouvelles ? tu parles du chiffre 11 mais ensuite tu ajoutes quelques textes.. Dommage, car c’est mon deuxième genre préféré or la nouvelle est un exercice difficile et là apparemment, c’est raté …
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Ah oui, bonne question ! 🙂 Il y a dix-sept nouvelles, donc elles sont plutôt courtes. Elles ne sont pas toutes du même niveau, et c’est dommage pour celles qui sortent du lot.
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Un traducteur met sa patte, indubitablement. Comme tu le dis, il aurait été plus judicieux d’avoir plusieurs traducteurs.
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Cela aurait été sans doute plus compliqué à gérer et plus coûteux, mais oui, je pense que ça aurait été un bon parti-pris.
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Je n’ai pas prévu de le lire aussi vite 😉 Bon, si je suis déçue, ce n’est pas trop grave, je l’ai acheté en bouquinerie. Je note Paris noir, et j’espère que celui sur Bruxelles paraîtra bientôt en poche !
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J’avais de loin préféré Paris noir, mais peut-être en ira-t-il autrement pour toi… 😉
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Pas fan des nouvelles donc peu de chance que je m’y mette avec ce recueil….
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Non, il est vraiment à réserver à des fans de nouvelles très noires.
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Je lis peu de nouvelles. A éviter donc, la couverture est sympa. Merci 🙂
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Eh oui, la couverture était attirante (soupir). 🙂
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Je n’y avais pas pensé mais ta remarque est juste. C’est vrai que des nouvelles de différents auteurs devraient être traduites par des traducteurs différents.
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Avec leur traducteur habituel, par exemple… Ceci dit, Ken Bruen, par exemple, reste excellent malgré tout !
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La mayonnaise n’a pas voulu prendre, ça arrive (même si c’est souvent pour toi en ce moment !). Mais le vent va finir par tourner, pas possible autrement.
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Je viens d’écrire mes deux prochains billets, ça s’arrange ! 🙂
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je ne pense pas avoir le temps de participer au mois anglais, mais en suivant les avis, je noterai sans doute quelques titres à lire.. ou à éviter!
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Il a le mérite d’avoir fait baisser ta PAL.
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C’est le deuxième avis négatif que je lis sur ce recueil en peu de temps… ma PAL te remercie car c’est exactement le genre de livre pour lequel j’aurais pu craquer 😉 Je te souhaite surtout plus de bonheur dans tes prochaines lectures !
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Ah, je n’ai pas lu cet autre avis récent ! Était-ce aussi dans le cadre du mois anglais ?
Heureusement mon prochain billet pour ce mois sera plus positif !
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