Pour ce billet du samedi, ce sera photographie (ça faisait longtemps !). J’ai choisi de vous présenter un photographe que j’ai découvert grâce à un roman, dont je vous parlerai bientôt. Roman contemporain, mais qui se passe à Detroit à la fin des années 50… rien à voir avec la ville du XXIème siècle décrite dans Il était une ville. La ségrégation y était très présente, frappante, symbolisée par une autoroute (Eight Mile Road) qui séparait les quartiers blancs, banlieues aisées, des quartiers noirs et pauvres.
Bill Rauhauser a promené inlassablement, à la manière de Vivian Maier à Chicago, son objectif par les rues de Detroit, il a capté et immortalisé la vie quotidienne des années 50 ou 60, si éloignée et si proche de la nôtre à la fois !
Il disait que sa ville n’était pas aussi belle que Paris, mais que le fait de bien la connaître lui permettait d’en saisir l’essence, ce que cette cité avait de vraiment spécial.
Bill Rauhauser, né à Detroit en 1918, a obtenu un diplôme d’ingénieur en 1943 à l’Université de Detroit avant de travailler dans le domaine de ingénierie pendant 18 ans. Sa passion pour la photographie l’a ensuite conduit à enseigner la photographie à l’Université du Michigan à Ann Arbor. C’est une exposition d’Henri Cartier-Bresson qui lui fait comprendre que la photographie serait beaucoup plus pour lui qu’un hobby…
Depuis les années 40, il a photographié sa ville natale, et a montré ses travaux dans de nombreuses expositions, notamment « The Family of Man » au Museum of Modern Art de New York. Ses travaux photographiques couvrent 60 ans, permettant ainsi de montrer de nombreuses facettes de l’évolution de Detroit. Son talent a été reconnu tardivement, sans doute à cause de la modestie de son sujet. Âgé de plus de 96 ans, il n’arpente plus les rues de Detroit, mais ses photos resteront…
D’autres photographes en parcourant les pages et chez Choco.
Lettres exprès 
Bonjour
J’aime vraiment beaucoup
Le materiel d’antan était bien moins sophistiqué qu’aujourdhui , et les photographes nous offraient de bien belles photos !
Merci pour la découverte de ce photographe
Bonne journée à toi
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C’est vrai. J’aime quand dans les expositions, on peut voir les « planches contact » des photographes, pour voir combien de photos ils ont fait sur un thème, laquelle ils ont choisie. Ils fallait mitrailler beaucoup, même avant le numérique !
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Certaines de ces photos font penser aux tableaux de Hopper. Ça rend bien l’esprit de cette époque, on a même pas besoin de sous-titres.
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Pour les avoir pas mal regardées, avoir cherché celles qui me plaisaient, j’ai dorénavant l’impression d’avoir affaire à des classiques du genre, que je connaîtrais depuis toujours !
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C’est épuré, puissant, magnifique ! D’accord avec Aifelle.
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On ne peut qu’admirer chaque cadrage !
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J’ai ressenti la même chose qu’Aifelle, un petit air de Hopper…
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Quelques années après, mais à peine… Ils ont été contemporains.
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C’est un travail vraiment intéressant. Merci Kathel pour ce coup de projecteur. Je vais essayer de retenir son nom, pour guetter une éventuelle expo…
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Moi aussi, j’aimerais bien voir une exposition de ses photos.
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moi aussi j’ai pensé à Hopper. C’est minimaliste et très beau. Merci pour cette découverte, je ne connaissais pas!
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L’art de ne pas mettre trop de choses dans le cadre…
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Magnifique. Passionnant.
MERCI pour ce billet.
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Mais de rien ! Tant mieux si quelques lecteur aiment !
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Belle présentation ! Merci pour cette balade américaine. J’adore les deux dernières de la première série et la toute dernière même si chacune est à revoir.
Aaah, découvrir un photographe dans un livre, c’est génial. Cela m’est arrivé également, ça titille… Le dernier en date, c’est Bae Bien-u, magique ! ( une fois, même, avec la photographie de couverture )
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J’ai la manie de fouiner pour rechercher d’où viennent les photographies de couverture (intéressantes). Récemment, celle de Trois fois dès l’aube d’Alessandro Baricco était de Richard Tuschmann, un photographe qui a recréé des scènes de tableaux d’Edward Hopper.
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Je connais ce photographe, un blog l’avais mis à l’honneur l’an dernier pour le Festival américa….J’aime beaucoup, il arrive à faire des mises en scène hyper graphiques tout en prenant sur le vif…
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Oh, je ne trouve pas le billet dont tu parles, dommage ! C’est tout un art, la photographie de rue, et un style à part entière…
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Très belles photos, merci !
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Une petite plongée dans les années 60…
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