L’auteur : Née en 1978, Stefanie de Velasco a fait des études d’ethnologie et de sciences politiques dans les universités de Bonn, Berlin et Varsovie. Après une courte carrière d’actrice, elle se consacre à l’écriture et obtient le prix Prenzlauer Berg sur la simple présentation des premiers chapitres de ce qui deviendra son premier roman. Lait de tigre a été salué comme une révélation littéraire et sera traduit en six langues. Stefanie de Velasco vit à Berlin. 336 pages
Éditeur : Belfond (mars 2015)
Traduction : Mathilde Julia Sobottke
Titre original : Tigermilch
Un quartier déshérité de Berlin, de nos jours. Deux gamines de quatorze ans, Nini et Jameelah, en manque de repères et de cadre familial, font les quatre cents coups, fauchent dans les magasins, s’attifent pour aguicher des hommes plus âgés, boivent des quantités de « Lait de tigre », mélange alcoolisé redoutable…
Attirée par ce roman, que j’imaginais ressembler au premier roman de Silvia Avallone, D’acier, j’ai eu du mal à me couler dans son écriture, à m’intéresser vraiment aux protagonistes. A part les deux filles qui sont au centre du texte, j’avais des difficultés à identifier les individus, et à connaître leurs liens, liens peut-être assez flous, comme peuvent l’être des relations adolescentes.
Le portrait de cette jeunesse désœuvrée des banlieues les plus abandonnées est intéressant, et les personnages des deux filles ne manquent pourtant pas de relief. On imagine sans peine les paysages de parkings, de passages souterrains et de terrains vagues, où ce qui apparaît de plus clinquant est le centre commercial. Les familles viennent de tous horizons, serbes, irakiens, hongrois ou allemands, et sous un certain esprit de mixité sociale impulsé par les plus jeunes ou les mères de famille, les vieux ressentiments grondent.
Même si Nini est particulièrement touchante, je suis surtout restée hermétique au style, aux détails racontés par la jeune narratrice, aux marques de produits sans doute typiquement allemands parsemés ici et là, et surtout aux dialogues interminables sans lesquels j’aurais pu m’intéresser à l’histoire d’amitié qui unit ces deux filles, à l’événement dramatique qui va mettre cette amitié à mal… Quelques passages surnagent, mais ce genre d’écriture ne réussit pas à m’accrocher, même s’il laisse présager une auteure pleine de potentiel.
Extrait : A vrai dire, maman est toujours allongée sur le canapé. En général, elle a les yeux fermés, mais quand je rentre à la maison, il lui arrive de les ouvrir et de demander : « Où étais-tu ? » Lorsqu’elle ouvre les yeux, elle a toujours l’air terriblement fatiguée, comme si elle avait fait un très long voyage et atterri par hasard sur le canapé, chez nous, dans le salon. Au fond, je crois qu’elle n’attend pas vraiment de réponse ; Moi, au contraire, j’aimerais bien savoir où elle était, où elle part toujours en voyage derrière ses yeux fermés, pendant toutes ces heures qu’elle passe allongée seule sur le canapé. Le canapé de maman est une île sur laquelle elle vit. Et cette île a beau se trouver au milieu de notre salon, un épais brouillard l’enveloppe. On ne peut pas accoster l’île de maman.
Miss Alfie est déçue, Sev plus emballée.
Comme toi, je n’ai pas accroché avec cette écriture… si bien que j’ai renoncé assez vite à lire ce roman…
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J’ai persisté jusqu’au bout, mais je n’ai pas fini par trouver le style à mon goût… Dommage.
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C’est pourquoi je n’ai aucun regret de ne pas avoir persévéré !
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c’est le sujet qui ne m’accroche pas, je crois que j’ai passé l’âge des ado en rupture de bans
Dommage car j’aime bien la littérature allemande
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Oh, moi aussi, j’ai passé l’âge, mais je croyais que ça me maintiendrait au courant… 😉 mais, non, vraiment pas ! J’ai déjà eu plusieurs déconvenues avec la littérature allemande, mais je m’entête !
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Mouais, je suis un peu comme dominique, de plus j’ai du mal avec la littérature allemande en général.
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Je crois que moi aussi, à part deux ou trois auteurs comme Bernhard Schlink et Daniel Kehlmann.
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le titre était accrocheur mais au vu de ton billet, je passe : )
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Tu es tentée par ce genre de breuvage ? Tu n’as peur de rien ! 🙂
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Pas trop attirée non plus par le sujet, et vu ton billet, je ne m’arrête pas.
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Je ne vais pas insister !
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Bonjour
Des thèmes de lecture qui ne m’attirent pas vraiment , de temps en temps on peut trouver un bon livre, mais bon ..
Merci pour ton ressenti
Bonne journée à toi
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Je suis de ton avis, sur ce thème, on peut avoir de bonnes surprises. Celui-ci plaira à d’autres, pas à moi.
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j’avais eu un retour pas très positif sur le style donc je sais que je ne lirai pas
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Je n’en avais entendu aucun écho, avant de le lire… Je vois que je ne suis pas seule à avoir du mal avec le style ; ce n’est pas mal écrit, mais pas pour moi.
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Je crois que je vais aussi passer mon tour.
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Je ne crois pas qu’il te plairait…
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A suivre donc tout de même.
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Pourquoi pas, pour un roman qui sortirait de cette thématique ?
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La littérature allemande bof (pas d’a priori mais pas de convictions non plus), le thème (un peu marre) , l’extrait que tu présentes, mouiii sans plus, donc je passe allègrement ! 🙂
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Aucune raison de te retourner dessus, dans ce cas !
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Le sujet ne m’attire pas particulièrement et ce que tu dis de l’écriture m’empêche de le noter (ma PAL te remercie 😉 )
Pour l’écriture, ça vient peut-être de la traduction ?
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Pour la traduction, j’y ai pensé, mais ai éliminé cette idée…
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La couverture n’est vraiment pas une réussite je trouve. Et ce que tu en dis ne m’incite pas davantage à me pencher sur son cas.
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Je n’ai pas non plus d’appétence pour les couvertures de ce genre, qui laissent penser à tout et n’importe quoi !
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Je ne savais qu’en penser mais ton avis (et différents commentaires) vont me faire passer mon chemin … J’avais bien aimé D’Acier pourtant. Dommage car la couverture me plaisait beaucoup.
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D’acier avait été un coup de cœur. Rien de tel cette fois. Quant à la couverture, elle partage !
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Je ne pense pas m’y plonger non plus. Je trouve ça difficile de bien parler de cette période la vie, et décrire sur le désoeuvrement et l’ennui justement. De mon côté, je n’avais d’ailleurs pas été emballée par « D’acier ».
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Si tu n’avais déjà pas aimé D’acier, tu peux passe sans crainte de rater quelque chose !
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