L’auteur : Alice Zeniter est née en 1986, en Basse-Normandie. Normalienne, elle a enseigné un an en Hongrie. Elle est l’auteur de deux romans dont le premier, Deux moins un égale zéro, a été publié lorsqu’elle n’avait que 16 ans. Elle écrit également pour le théâtre, et collabore à la mise en scène.
254 pages
Editeur : Le livre de poche (2015)
Prix du livre Inter 2013
Dans la série : les livres que j’ai commencés une fois, abandonnés, puis lus avec plaisir au deuxième essai, voici Sombre dimanche ! Une chanson hongroise particulièrement triste, chantée chaque année par le patriarche de la famille Mandy, est suivie, chaque année aussi, d’une cuite monumentale… Cette chanson commence ce roman, et lui donne son titre. Vues depuis la petite maison de bois posée au milieu d’un entrelacs de rails, près de la gare de Budapest, ces chroniques familiales, joliment tournées, s’étalent sur plusieurs décennies. Il faut s’attendre, du moins au début, à des chapitres un peu décousus, avant que la mise au point se fasse exclusivement sur Imre.
Imre est né à la fin des années 70 et c’est de son point de vue de frère, fils et petit-fils que la famille est auscultée, et en grandissant le garçonnet, devenu jeune homme, met bout à bout des bribes de ce qu’on veut bien lui expliquer de la vie. Et la Budapest des années 80, mais aussi des années 50, se dévoile aux yeux du lecteur, et le point de vue du petit garçon qui ne voyait pas plus loin que son jardin « ferroviaire », va s’élargir à l’Europe.
J’ai aimé la douce nostalgie qui court entre les pages, et les fréquents retours sur les épisodes de la légende familiale incompréhensibles pour Imre, qui trouvent petit à petit leur explication. Puis les événements de 1989 surviennent, en même temps que l’entrée brutale d’Imre dans l’âge adulte, à cause d’un drame familial.
Un brin de fantaisie, des personnages authentiques, la grande histoire qui traverse la saga familiale, ces ingrédients font de ce roman une lecture tendre et attachante.
Citations : Le grand-père connut ainsi sa première grave déception patriotique. Il avait toujours pensé que seules les invasions successives avaient empêché la Hongrie de devenir le pays édénique dont il rêvait. Sans les Turcs, sans les Autrichiens, sans les Allemands, sans les Russes, le génie national s’épanouirait enfin, pensait-il. Les ratés du gouvernement Antall le plongèrent dans une amertume dangereuse.
Plusieurs choses avaient déterminé son rapport à la religion très tôt dans son enfance. Premièrement, le fait que Dieu lui ait pris sa grand-mère sans consultation préalable. Deuxièmement, le fait que Zsolt possède une médaille de la Vierge et pas lui.
Les avis de Inganmic, Jostein, Papillon, Val et Zarline…
Sélectionné pour le Prix des Lecteurs du Livre de Poche.
J’ai adoré ce livre 🙂 belle écriture, sujet fort, ambiance particulière… Bonne journée :))
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Tu résumes fort bien l’impression qu’il m’a faite aussi !
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Je ne connais pas, mais maintenant que j’ai mis un pied à l’est, avec la Pologne, pourquoi pas la Hongrie, soyons fous !
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Je reviens souvent en ce moment vers les pays de l’Est, sous forme de romans, s’entend ! Et j’espère faire encore quelques belles découvertes !
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Je l’avais trouvé très décevant, surtout pour un Livre Inter et il ne m’en reste rien….
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C’est dommage, je suis rentrée dedans sur la pointe des pieds, et m’y suis bien attachée, finalement…
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Un auteur qui m’est totalement inconnu , mais avec ton analyse pourquoi pas ..
Bonne journée à toi
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Et il est en poche, en plus, maintenant ! 😉
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Il est dans ma PAL depuis presque deux ans ..
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En broché, donc… Il se lit bien, et sans être très joyeux, n’est pas spécialement plombant non plus. Si c’était un film, on le classerait en comédie dramatique !
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Une lecture dont je me souviens avec nostalgie.
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Il me semble qu’il n’est pas appelé à disparaître de mes souvenirs trop vite… on verra !
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Jamais entendu parler mais je ne crois pas que j’en ferai une priorité.
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J’ai du mal à dire s’il te plairait ou non…
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Un roman que je veux lire aussi 😉
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Cette jeune auteure (ce jeune auteur, si tu veux ! 😉 ) arrive à créer une ambiance attachante, avec un fond historique solide.
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Pourquoi pas si je tombe dessus.
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Ou si c’est le roman qui te tombe dessus (ça arrive aussi)
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Je ne sais pas pourquoi ce livre ne m’avait pas tentée à sa sortie… Ce que tu en dis le rend plus aimable à mes yeux.
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Je me souviens avoir eu envie de le lire, l’avoir emprunté à la bibli et pas lu. Il a fallu que le L de P me l’envoie pour le Prix et finalement, j’ai bien aimé !
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Un livre, c’est aussi un moment de lecture. Il faut être dans le mood…
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Merci pour le lien, et ravie que tu sois toi aussi tombée sous le charme de ce homan qui parvient à mêler humour et mélancolie..
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C’est cela, on tombe sous son charme (ou pas !)
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Je n’étais pas très tentée quand elle a obtenu le prix Inter, et puis peu à peu, des billets m’ont fait changé d’avis. Evidemment si tu parles de « nostalgie » ça suscite mon intérêt (surtout s’il y a des secrets familiaux en plus), et en ce moment je suis dans une phase guerre froide et chute du mur, donc je reste dans le thème. Noté
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Guerre froide et chute du mur, ce roman colle tout à fait ! C’est un thème qui me fait dresser l’oreille aussi !
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J’avais aimé cette histoire de famille, me reste en mémoire cette maison proche de la voie ferrée
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L’auteure réussit bien à créer et faire voir ce lieu, parmi d’autres à Budapest.
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Là encore une auteure qui m’intéresse. J’aimerais bien lire ce qu’elle a fait pour le théâtre.
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J’ignore ce qu’elle a fait d’autre, mais lire du théâtre, j’avoue que ça ne m’emballe guère.
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Je l’ai dans ma Pile à écouter. J’espère être aussi enthousiaste que toi.
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J’espère aussi ! Si le narrateur est bon, le roman, son côté un peu morcelé, doit bien se prêter à une lecture audio…
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J’avais beaucoup aimé ‘Jusque dans nos bras », et je lirai celui-ci aussi ! Ton avis fait envie 🙂
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J’ai lu beaucoup moins d’avis sur « Jusque dans nos bras »… le titre extrait de la Marseillaise ne le sert peut-être pas trop…
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Je me demande si il n’est pas sur une de mes étagères, à vérifier
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J’imagine que c’est en broché, donc ?
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Je ne l’ai pas trouvé parfait mais j’avais beaucoup aimé la première moitié.
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Pas parfait non plus pour moi, mais une fois entrée dedans j’ai bien aimé.
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