Conseils de lecture (13) Ma petite cabane au fond des bois

C’est bientôt le printemps, les p’tites fleurs, le grand air, la forêt, les petits oiseaux, tout ça, tout ça… Connaissez-vous des livres, des romans de préférence à des témoignages, où les protagonistes s’exilent, volontairement ou non, au fond des bois ?
Je pense tout d’abord à Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier et L’abandon de Peter Rock.
ilpleuvait  abandon_poche 
Avez-vous d’autres suggestions ?
Une proposition de Valentyne pour commencer, et plusieurs d’Aifelle :
Le mur invisible de Marlen Haushofer,
La langue des oiseaux et Bambois, la vie verte de Claudie Hunzinger,
La route de Beit Zera de Hunbert Mingarelli et La petite lumière d’Antonio Moresco.
murinvisible langue_des_oiseaux bambois routedebeitzera petitelumiere

Papillon propose Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson,
et Une comète ajoute Into the wild de Jon Krakauer.
Hélène préfère Solitudes australes de David Lefèvre.
Mior suggère un classique, Walden d’Henry Thoreau.
danslesforets intothewild solitudes-australes walden

Ariane aime Promenons-nous dans les bois de Bill Bryson et Le journal intime d’un arbre de Didier Van Cauwelaert.
Delphine-Olympe pense à La délégation norvégienne d’Hugo Boris.
Dominique recommande Ma vie dans les Appalaches de Thomas Rain Crowe et Etrangers sur l’Aubrac de Nicole Lombard.
promenonsnous journalintimedunarbre delegationnorvegienne maviedanslesapp etrangerssurlaubrac

Jérôme propose Indian Creek de Pete Fromm. J’ajoute La fille de l’hiver d’Eowyn Ivey, un joli coup de cœur !
Marilyne aime La vie en cabane de David Lefèvre.
Aifelle ajoute Tsili, d’Aharaon Appelfeld.
Céline recommande Il était une rivière de Bonnie Jo Campbell.
indian_creek filledelhiver viencabane tsili iletaituneriviere


40 commentaires sur « Conseils de lecture (13) Ma petite cabane au fond des bois »

  1. Je commence dans les prochains jours ce livre : le mur invisible de Marlen Haushofer.
    La 4ème de couverture dit ceci :  » journal de bord d’une femme ordinaire, confrontée à une expérience – limite. Après une catastrophe planétaire, l’héroïne se retrouve seule dans un chalet en pleine forêt autrichienne, séparée du reste du monde par un mur invisible au-delà duquel toute vie semble s’être pétrifiée durant la nuit. Tel un moderne Robinson, elle organise sa survie en compagnie de quelques animaux familiers, prend en main son destin dans un combat quotidien contre la forêt, les intempéries et la maladie. Et ce qui aurait pu être un simple exercice de style sur un thème à la mode prend dès lors la dimension d’une aventure bouleversante où le labeur, la solitude et la peur constituent les conditions de l’expérience humaine. »

    Bonne journée Kathel

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  2. Je pense immédiatement à « la langue des oiseaux » de Claudie Hunzinger, ainsi que « Bambois, la vie verte ». « sur la route de Beit Zera » de Hubert Mingarelli parle d’un personnage retiré volontairement à l’orée d’un bois. « La petite lumière » d’Antonio Moresco peut aussi entrer dans cette catégorie. Si j’en vois d’autres, je reviens …

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    1. Merci pour ces idées, je savais que ce thème parlerait à plusieurs d’entre nous ! Si chacun dans sa petite cabane en bois virtuelle donne une idée de livre, ça va faire une belle liste ! 😉

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    1. Bonne idée, Into the wild. Là encore je n’ai vu que le film… L’Alaska inspire beaucoup d’histoires, il semblerait que ce soit l’endroit où les Américains imaginent qu’on peut le mieux disparaître, se couper de la vie moderne.

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  3. Ceux qui me viennent immédiatement en tête : d’abord Le mur invisible de Marlen Haushofer un énorme coup de coeur. Promenons-nous dans les bois de Bill Bryson l’un de mes auteurs chouchou. Il y a aussi Le journal intime d’un arbre de Didier Van Cauwaleart que je n’ai pas eu l’occasion de lire; Et bien sûr l’un des piliers de la littérature américaine : Walden ou la vie dans les bois de Thoreau (il faut vraiment que je le lise celui-ci, d’autant plus que Thoreau est un personnage fascinant : cet abolitionniste convaincu a forgé dans les années 1840 la notion de désobéissance civile et a influencé des figures telles que Tolstoï, Gandhi ou Martin Luther King, il est également considéré comme l’un des pionniers de l’écologie).

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  4. Je pense à La délégation norvégienne d’Hugo Boris, dans lequel une dizaine de personnes se trouvent confinées dans un chalet au coeur d’une forêt le temps d’une tempête de neige… Pas précisément printanier !

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    1. Merci Delphine ! Bah, le printemps c’était pour lancer le sujet… 😉 Dans la plupart de ces livres, il faut s’attendre à des conditions de vie plutôt difficiles.

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  5. Je confirme pour tous les récits de David Lefèvre, engagé en Patagonie, auxquels tu peux ajouter son essai  » La vie en cabane  » ( dans la collection  » Petite philosophie du voyage  » des éditions Transboréal.

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  6. Ah j’adore le thème ;0) Quelques uns sont d’ailleurs déjà dans ma PAL ou déjà lu et adoré (il pleuvait des oiseaux) Je garde précieusement ta liste et vos suggestions dans vos billets tentateurs, bises

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  7. J’arrive un peu tard mais « Il était une rivière » de Bonnie Jo Campbell. Un jeune fille va vivre seule dans sa barque, sur une rivière du Michigan, suite au décès de son père. Beau et violent !

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Et vous, qu'en pensez-vous ?