Wilfrid Lupano, Paul Cauuet, Les vieux fourneaux

vieuxfourneaux1Le scénariste : Wilfrid Lupano est né à Nantes, il a vécu à Pau et à Toulouse, maintenant il vit à Paris. Il débute comme scénariste, en développant un personnage dans l’Amérique du XIXe siècle, Little Big Joe. Ses influences sont nombreuses et vont du cinéma à la littérature classique et la science-fiction.
Il est le scénariste, entre autres, d’Alim le tanneur, de L’Assassin qu’elle mérite, de L’Homme qui n’aimait pas les armes à feu, de Ma révérence qui reçoit le prix Fauve Polar SNCF au festival d’Angoulême, des Vieux fourneaux, de Un océan d’amour qui obtient le prix Fnac de la BD 2015.
vieux-fourneaux2Le dessinateur : Paul Cauuet est né à Toulouse, en 1980. Chez les Cauuet, le dessin est une histoire de famille, papa est dessinateur de pub et fan de BD. À l’adolescence, Paul devient illustrateur pour un journal lycéen. Il étudie quatre années en fac section arts plastiques. Côté influences, Paul Cauuet s’inspire de l’épopée Star Wars , le prince d’Égypte, Alladin et Stargate, des ambiances futuristes, oniriques et orientales. Depuis 2012, il travaille au sein de l’atelier « La Mine », à Toulouse. Il est l’auteur avec Wilfrid Lupano de L’Honneur des Tzarom et Les vieux fourneaux.

Editeur : Dargaud (2014)

A l’occasion d’une petite pause à la bibliothèque, je me suis installée pour lire quelques pages des Vieux fourneaux, et j’ai enchaîné les deux tomes !
Ces trois papys turbulents sont bien réjouissants. J’ai préféré le premier avec le voyage en Toscane à bord d’un camion rouge, mais les communautés parisiennes du deuxième ne manquent pas de sel.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore, Pierrot, Antoine et Mimile sont trois amis d’enfance qui dépassent tous trois les soixante-dix ans. Ils se retrouvent dans le premier tome, « Ceux qui restent », pour l’enterrement de Lucette. Antoine, le tout nouveau veuf, disparaît aussitôt après la lecture d’une lettre de Lucette, et ses deux copains tentent de comprendre quelle mouche l’a piqué et de le retrouver. Ils se feront aider par Sophie, petite-fille de Lucette, qui a repris le camion et le métier de marionnettiste de sa grand-mère. A cela il faut ajouter que Sophie est enceinte, et qu’elle va conduire Pierrot et Mimile sur les routes jusqu’en Toscane. Un road-movie épatant, plein d’humour et de truculence…
Et bien sûr, c’est un vrai plaisir de retrouver les trois papys frondeurs dans un deuxième tome… Dans « Bonny et Pierrot », Pierrot reçoit une grosse somme d’argent, et se persuade qu’elle vient de son ancienne amie, Anita, disparue depuis des dizaines d’années. Ses amis vont tout tenter pour le convaincre qu’il n’en est rien. Encore beaucoup d’humour dans ce deuxième tome, le milieu de la boulangerie donne lieu à un comique de répétition que j’adore, et les attentats d’un genre nouveau perpétrés par un gang de vieux sont impayables aussi !
Les dessins collent parfaitement au sujet, les trois papys sont croqués avec tendresse par le dessinateur, les dialogues sont à la hauteur. Bref, à quand le troisième tome ?

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Les avis de Dasola, Hélène, Jérôme, Noukette et Stephie.

36 commentaires sur « Wilfrid Lupano, Paul Cauuet, Les vieux fourneaux »

  1. J’ai adoré les deux, je dois faire une LC avec Somaja, j’attends qu’elle reprenne la blogo ! Moi qui ne suis que moyennement BD, j’avoue que là j’ai ri comme une baleine, mais pas que…

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  2. Zut j’ai commenté avec l’adresse de mon école… J’ai adoré ces Bd et je ne connais encore personne qui ait émis une critique négative ! d’ailleurs comment pourrait-on ne pas aimer ces trois vieux ?

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  3. Ah j’ai adoré moi aussi! Comme toi, je préfère le premier tome, dont le scénario est meilleur. Mais c’est vrai que la communauté parisienne offre quelques moments réjouissants. J’ai bien ri en le lisant, et j’aime la tendresse de ces deux albums. Et maintenant, je ne regarde plus les noms des baguettes de la même façon (mais mon boulanger fait quand même des baguettes tout court)!

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  4. pas encore l’âge des’ vieux fourneaux’;mais en mai 68 je flirtais sur les bords de la Garonne avec mon « Anita » perdue de vue depuis ,pas oubliée.Mes filles m’ont offert ces BD que je relis
    Continuez .

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