L’auteur : Květa Legátová est née en Moravie en 1919. Elle étudie le tchèque et l’allemand à Brno avant la guerre, puis les maths et la physique. Devenue enseignante, elle est affectée dans des zones de montagnes par les autorités communistes, qui voient en elle un « cas problématique ». Elle écrit déjà de courtes pièces pour la radio jusqu’au début des années quatre-vingt-dix, mais c’est avec la parution de La Belle de Joza et de Ceux de Želary que Květa Legátová connaît le succès.
157 pages
Editeur : Phébus (Libretto, 2014)
Traduction : Eurydice Antolin
Titre original : Jozova Hanule
Pendant la seconde guerre mondiale, la résistance s’organise à Brno, notamment parmi la jeunesse. Eliska, jeune femme médecin brillante, fait passer des messages, jusqu’au jour où cela devient trop risqué pour elle, et ses camarades l’éloignent de la ville. La solution trouvée est radicale, elle devra épouser Joza, un de ses patients, et vivre avec lui dans un village très reculé, en plein zone de montagnes. La narratrice est la jeune femme et, même si elle ne le dit pas franchement, on sent bien qu’Eliska se sent d’une intelligence très supérieure à celle de Joza, sans compter qu’il ne l’attire aucunement. De plus les habitants de la région ne voient pas d’un très bon œil son arrivée. Pourtant, ils commencent à se découvrir l’un l’autre… Comment ce drôle de couple va-t-il évoluer et resteront-ils à l’abri des événements ?
Je continue de relater des lectures qui datent de quelques semaines, et celle-ci m’a laissé un souvenir très fort et très présent. Bizarrement ce roman m’a rappelé, par la découverte de la nature et des activités montagnardes, Le mur invisible de Marlen Haushofer… que je n’ai pas lu ! Mais le film m’a beaucoup plu et j’imagine bien Eliska et Joza dans les mêmes paysages, et le combat d’Eliska contre elle-même, pour s’habituer à tout prix à cette nouvelle vie, rappelle l’expérience bouleversante et solitaire de l’héroïne du Mur invisible.
Le roman, plutôt court, de Květa Legátová, mérite son succès, et me donne envie de lire aussi Ceux de Želary, en espérant y retrouver à la fois la même force et la même sensibilité.
Extrait : Bien que Joza ne m’eût jamais fait le moindre mal, au contraire même, je vivais dans un tension permanente. Des pressentiments me tourmentaient. Et si tout venait à changer ? Et si j’étais seulement en train de consumer mon ancienne supériorité de médecin, de la vider tout entière comme le contenu d’un ramequin ?
Un jour, le fond apparaîtra, l’heure de vérité sonnera et le mufle en mon mari se révélera.
Pour l’instant, nous jouons encore à ce vieux jeu du docteur et du patient.
L’incertitude, pourtant, flotte dans les airs comme une clochette qui tinte de temps à autre.
Je trouve le nom de l’auteur tout simplement sublime !
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Entre le nom de l’auteur et la magnifique couverture, de quoi se laisser tenter !
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Oh, très contente de lire ce billet, ça fait un moment que je tourne autour de ce livre !
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Tu peux arrêter de tourner et foncer !
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Chez Phébus, c’est souvent du lourd et du bon! Merci pour ce petit coup de spot… je serais sans doute passée à côté, il faut dire que je vais beaucoup moins souvent en librairie…
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Si tu vois la couverture, tu la remarqueras forcément…
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Argh, tu places même les accents au bon endroit! Chapeau!
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Le plus facile pour les accents, c’est le « copié-collé » ! 😉
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Tout est fait pour m’attirer dans ton billet, y compris la couverture du roman 🙂
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J’adore aussi cette couverture !
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Voilà qui me plait …
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Tant mieux !
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Lu il y a assez longtemps, je t’avoue ne plus trop m’en souvenir
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Les lectures s’effacent, heureusement qu’on prend des petites notes !
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Ton billet est appétissant ! Ces auteurs d’Europe de l’Est ont souvent une belle profondeur dans leurs récits .
Et …n’attends plus pour lire le Mur Invisible 😉
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Il faudra que je lise Le mur invisible, oui… 🙂
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un excellent roman que j’ai lu avec plaisir et dont je n’ai pas encore fait de billet mais je partage totalement ton point de vue
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C’est un roman surprenant, et que je garderai volontiers parmi mes indispensables !
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Les avis ont l’air unanime sur la qualité de ce roman, je m’empresse donc de le noter.
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Il mérite le détour et plus encore ! 😉
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Tout est là pour me faire craquer, et zou dans vos billets les plus tentateurs et dans ma LAL aussi (qui s’étoffe rapidement ces derniers jours :0) Bises
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Ah, les listes à lire qui s’allongent… merci pour « le billet tentateur » ! 😉
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Bon, là, je ne vais pas pouvoir ne pas le lire, je le re note, tu donnes trop envie 🙂
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Il n’est pas bien gros et en poche, c’est une tentation raisonnable !
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J’i très envie de le lire, d’autant plus qu’elle est d’un pays dont je ne connais pas trop les auteurs.
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J’ai envie de lire des livres de cette région d’Europe en ce moment !
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Intéressant. Je note.
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J’espère que tu pourras le lire.
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Je note celui-là ! Et puis chez Phébus, on est rarement déçu…
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Je suis aussi fan de cet éditeur…
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J’ai relu mon billet, du coup, car ma lecture date. J’avais été un peu gênée par l’écriture (ou la traduction). Pas toi ?
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C’est vrai, j’ai repéré deux ou trois maladresses au début, je n’ai pas su non plus si elles venaient de la traduction ou de l’auteure elle-même. Ensuite, soit ça s’est amélioré, soit je me suis habituée ! 😉
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Je note, j’aime bien la citation que tu as choisie 🙂
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J’ai beaucoup apprécié l’écriture, à part la traduction (je pense) qui donne lieu à une ou deux bizarreries.
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je suis restée complètement à distance de cette histoire et de ces personnages. Un RDV manqué !
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L’écriture de l’auteur instaure une certaine distance, alors ça marche… ou pas !
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