L’auteur : Olivier Bleys est l’auteur de plusieurs essais, récits de voyages, bandes dessinées et romans comme Pastel (Prix François Mauriac de l’Académie française) ou Le Maitre de café (Grand prix SGDL du roman).
240 pages
Editeur : Albin Michel (août 2013)
Lu il y a déjà quelques semaines, j’ai tout de même envie de vous dire deux mots de cet auteur découvert avec ce roman. L’histoire, ce qui a tout pour me plaire, se passe au plus profond de la Sibérie, dans un petit village, à peine quelques bâtisses de bois au bord de l’Ienisseï… Rien que les noms des fleuves de là-bas, ça emporte déjà comme une musique, Ob, Léna, Ienisseï… Et justement, c’est un musicien qui débarque le jour du passage de l’avant-dernier bateau avant l’arrêt hivernal. Ce bateau que Vladimir Golovkine rêvait de prendre, mais d’où il s’est fait rejeter avec sa valise emplie de bric à brac. Ce sera l’occasion pour Vladimir d’essayer de récolter quelque argent. Car le nouvel arrivant, un français, cherche un endroit où loger avec son piano. Pour quelle raison a-t-il choisi ce village loin de tout pour répéter le concerto n°2 de Rachmaninov ?
Le point fort de ce roman est son écriture ! Parfaite autant pour évoquer la taïga que pour retranscrire des dialogues quelque peu inspirés par une grande consommation de vodka ! Un léger essoufflement apparaît lorsque le pianiste se trouve installé à Mourava et qu’il commence une période de travail sur son instrument. Mais apparaît alors un troisième personnage qui va relancer l’intérêt en tentant de venir à bout de la résistance de Colin à jouer Rachmaninov. La fin de ce conte, qui balance tout du long entre réalisme et fantaisie, est très réussie. Un joli moment de lecture !
Extrait : Ce piano droit avait l’ampleur d’un piano de concert ! Il considéra un instant cette singularité et présuma que la cabane, tout en bois, faisait office de caisse de résonance. Il s’interrogea même si a forêt alentour, qui serrait le village de très près, ces millions d’arbres dont les plus avancés se reliaient aux maisons par la pointe de leurs racines ou de leurs branches – si la forêt, donc, ne vibrait pas à l’unisson. Il aurai fallu s’en assurer en collant l’oreille au tronc des sapins, mais qui jouerait pour lui ?
Repéré chez Anne, Hélène, Jérôme, Noukette, Philisine et Yv.
Les anciens sont de sortie chez Stephie.
J’en garde un très bon souvenir. C’est vraiment une belle écriture, je suis bien d’accord avec toi. Bisous (c’est un livre idéal pour cette période de fêtes de fin d’année)
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C’est vrai, j’approuve cette idée de cadeau ! 😉
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Oh j’avais vraiment aimé cette histoire prise dans les glaces et le mystère des forêts de Sibérie… et puis cette musique russe… un roman vraiment jubilatoire pour moi. Merci pour le lien !
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Un roman qu’on lit avec le sourire sans qu’il y ait la moindre mièvrerie… un très bon moment !
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Oh oui, j’avais vraiment aimé ce livre
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Nous avons entendu la même musique !
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Je suis très sensible à l’écriture et ce que tu en dis est très tentant.
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L’écriture est belle, et l’histoire n’est pas en reste.
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Je l’avais repéré chez Yv et un peu perdu de vue. Je re-note 😉
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L’auteur a publié depuis Haut-vol, avec un vol en ballon en couverture… Je le garde en tête.
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Oui, il a vraiment une jolie écriture, tiens, je lirais bien un Olivier Bleys … 🙂
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Je me suis délectée de l’écriture…
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Mignon mais pas inoubliable, il s’essouffle effectivement;..
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J’en garderai un bon souvenir, et j’ai trouvé que la fin rattrapait une petite faiblesse au milieu.
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j’ai lu trois livres de lui et pour les trois j’ai éprouvé la même difficulté, ça part super bien, le sujet est passionnant on s’installe et puis toc d’un seul coup il y a comme un ralentissement comme si l’auteur n’était plus sûr de son chemin et la fin est décevante c’est vraiment dommage car il y a plein de qualités dans ces romans
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Je n’ai pas trouvé la fin décevante, un petit ralentissement à un moment, oui, mais l’écriture et l’ambiance russe m’ont fait oublier cela.
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Jamais lu, mais hélas trop de livres chassent les envies lecture!
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Il faut faire des choix, cela fait partie du plaisir de lire aussi !
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Je me rappelle très bien du billet coup de coeur d’Anne au sujet de ce roman, et je l’avais d’ailleurs noté. Il me tente beaucoup, ton article le confirme!
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Il mérite le détour, je suis ravie de l’avoir lu.
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Un joli moment de lecture, oui. Qu’est-ce que j’avais aimé !
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Je ne sais plus après quel lecture il est passé, mais il m’a fait l’effet d’une bouffée d’air frais !
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Un titre qui n’était pas de plus gai, mais pourquoi pas.
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C’est le main du pianiste qui ne lui obéit plus, le reste de l’individu est bien vivant… 😉
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J’ai beaucoup aimé ce roman ; j’avais découvert l’auteur avec Le colonel désaccordé, un peu sur le même thème de la musique qui voyage, excellent également.
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Tiens, un thème récurrent ? Pourquoi pas ?
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Lu le colonel désaccordé! Ce livre semble être aussi de la même veine mais l’atmosphère et le pays sont totalement différents!
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Il faudra que je le lise aussi !
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J’ai tout aimé dans ce roman, l’ambiance, les personnages, l’écriture, tout !
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