L’auteur : Manu Joseph est journaliste. Les Savants, son premier roman, déjà traduit dans une vingtaine de pays, a été remarquablement accueilli par la critique.
330 pages
Editeur : Philippe Rey (mars 2014)
Traduction : Bernard Turle
Titre original : The illicit happiness of other people
Le père d’Unni Chacko ne renonce pas, trois ans après, à comprendre pourquoi son fils est rentré un jour chez lui pour sauter du toit et se donner la mort. Il avait dix-sept, réalisait avec talent des bandes dessinées, était ami avec la fille de leurs voisins, et meneur d’un petit groupe de jeunes du lycée. Au travers des portraits et de la vie quotidienne de son père, journaliste raté, de sa mère, femme à la santé psychique fragile, de son petit frère Thoma, de ses voisins et amis, c’est le panorama de la vie à Madras dans les années 80 qui se dévoile sous les yeux du lecteur. Entre cynisme et dérision, l’auteur tire un peu sur tout ce qui bouge, rien n’échappe à ses piques !
On pourrait résumer en disant qu’il traite de la philosophie, de la question du sens de la vie, dans une version indienne qui n’est pas exempte d’humour. Le thème de la folie individuelle ainsi que du délire collectif s’y ajoutent. Pour conclure , c’est un roman original, qui ne se dévoile pas du premier coup, et peut sembler tirer un peu en longueur mais qui vaut la peine d’être découvert. Surtout si vous avez un faible pour la littérature indienne !
Extrait : Sai pousse un long soupir, bouge : d’un geste exagéré, il met les deux mains en visière pour signifier qu’il tente de deviner le numéro du bus à l’approche. Il transparaît que ce n’est pas le sien et il arbore un nouveau geste théâtral, exprimant son désarroi. Madras regorge de mauvais acteurs. C’est un point que les historiens ne notent jamais : la ville est pleine de cabotins. Le bus arrive, bondé, déverse un essaim de grêles jeunes gens mal nourris qui n’auraient jamais vécu aussi longtemps sans les vaccins gratuits.
Les lectures d’Antigone et d’A propos de livres.
Il est dans ma PAL mais je choisis toujours autre chose, peut-être suite à un avis plutôt négatif. Comme j’aime la littérature indienne, et suite à ton avis, je vais tout de même le planifier assez rapidement.
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Il mérite le détour, les thèmes sont originaux, vus au travers du regard indien.
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Je ne connais pas la littérature indienne. Un livre m’avait déçue et je n’ai pas poussé plus loin
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Quel livre t’avait déçu ? C’est dommage, car c’est une littérature riche et variée…
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J’ai un faible pour la littérature indienne alors je m’empresse de noter ce titre.
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Il pourrait te plaire, je pense !
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J’ai hésité à l’accepter (mais j’aime bien l’éditeur)
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Tu aurais pu… 😉 J’aime bien aussi, surtout depuis qu’ils ont adopté ces nouvelles couvertures.
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Je ne suis pas particulièrement attirée par la littérature indienne, mais pourquoi pas, à l’occasion.
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C’est assez particulier, et donc fort dépaysant.
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Je l’ai abandonné.Je trouvais que ce roman indien avait des aspects très japonisants.
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Je n’ai pas pensé un seul instant au Japon… et même si ce n’est pas un coup de coeur, je l’ai lu avec intérêt.
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Des thèmes peu fréquents en littérature indienne.
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Il n’est pas très indien, sans doute… mais j’ai aimé malgré tout.
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J’ai adoré ce livre, qui m’a surpris et que j’ai trouvé justement riche et foisonnant… très indien. Il mérite le détour, oui oui. Je suis heureuse que tu en parles !
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Il est assez surprenant, et le côté indien pas si évident que ça, mais c’est une découverte très intéressante !
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oui oui j’ai un faible pour la littérature indienne, donc je note !
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Tu peux te laisser tenter, alors !
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