L’auteur : Jocelyne Saucier est née en 1948 dans le Nouveau-Brunswick et a fait des études en sciences politiques et du journalisme. Il pleuvait des oiseaux est son quatrième roman, qui a remporté de nombreux prix au Canada. Ce roman traduit en anglais et en suédois, sera adapté au cinéma.
208 pages
Editeur : Denoël (août 2013)
Repéré depuis longtemps sur mes blogs préférés, je n’ai pas manqué de plonger sur ce roman à la bibliothèque dès que je l’ai vu ! Et je ne l’ai pas regretté…
On semble se placer tout de suite au rayon des romans qui font du bien au moral, mais il faut nuancer un petit peu cette première impression. Les investigations d’une photographe la mènent au fin fond d’une forêt pour faire la connaissance de deux vieillards encore vifs qui y ont élu domicile. Pour des raisons différentes ils ont disparu des écrans radar des services sociaux et vivent paisiblement avec l’aide ponctuelle de deux autres marginaux. Ils n’accueillent pas la photographe de très bonne grâce, mais peu à peu des liens vont se tisser. C’est un certain Boychuck qui est le sujet du travail de la photographe et notamment ce qui est arrivé à cet homme lors des grands incendies qui ont ravagé cette région de l’Ontario au début du vingtième siècle.
Sur les thèmes des choix individuels, de la liberté, de l’art et de la résilience, l’auteur brosse une jolie fresque, émouvante, sensible et poétique.
Mieux vaut ne pas en savoir trop avant d’ouvrir le roman, et se laisser porter…
Citations : J’aime les histoires, j’aime qu’on me raconte une vie depuis ses débuts, toutes les circonvolutions et tous les soubresauts dans les profondeurs du temps qui font qu’une personne se trouve soixante ans, quatre-vingt ans plus tard avec ce regard, ces main, cette façon de vous dire que la vie a été bonne ou mauvaise.
Ses cheveux, d’abord ses cheveux, c’est ce que j’ai vu en premier, un ébouriffement de cheveux blancs au-dessus du tableau de bord, des cheveux tellement vaporeux, on aurait dit de la lumière, un éclaboussement de lumière blanche, et sous l’éclat des cheveux, deux yeux noirs effrayés.
Lu par Aifelle, Antigone et Clara qui renvoient à de nombreux autres avis.
Effectivement, noté chez Aifelle et vu ailleurs depuis, ton avis presque sibyllin me le fait surligner, celui-ci je vais le lire avant la fin de l’année…
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Je pense qu’il ne faut pas en savoir trop avant de le lire… pour mieux le savourer.
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Je l’avais noté aussi, je sens qu’il peut me plaire !
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Oui, certainement !
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déjà noté, je surligne !
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Tu as bien raison !
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lu et aimé également !http://claraetlesmots.blogspot.fr/2013/09/jocelyne-saucier-il-pleuvait-des-oiseaux.html
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J’ai vu beaucoup d’avis positifs voire enthousiastes… il les mérite !
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Je garde un souvenir attendri de cette lecture ; ils ne sont pas mous du genou les petits vieux par là-bas ! Et j’ai découvert cet épisode des incendies que j’ignorais complètement.
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Je ne connaissais pas non plus ces incendies apparemment d’une ampleur hors du commun… Une belle lecture grâce à toi !
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Repéré sur les blogs, mais rien à la bibli.
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C’est dommage, je l’ai trouvé justement en bibli, je ne peux pas te le prêter !
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Il est noté ! Merci.
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De rien, il devrait te plaire !
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J’aime beaucoup la citation !
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Alors, l’ensemble du roman devrait te parler aussi.
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Je l’ai déjà noté, mais toujours pas dans ma PAL
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J’espère que l’aimeras !
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En voila un qui pourrait tout à fait me plaire !
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C’est un roman qui a beaucoup de qualités.
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Une de mes plus belles lecture en 2013.
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Je te crois volontiers… 😉
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Effectivement un roman que j’ai aimé, découvert grâce à Aifelle.
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La blogo lui a fait une bonne petite ovation bien méritée !
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Oui, un roman lu avec bonheur. 😉
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Je partage cet heureux moment !
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La citation que tu donnes est très belle et me donne envie de découvrir ce roman.
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Tant mieux !
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Même si je ne peux que comprendre les gens qui se marginalisent, je ne sais pas encore si j’ai envie de lire ce roman.
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J’adore la métaphore du titre. Et j’ai adoré ce roman, lu il y a déjà un moment, lors de sa publication ici!
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C’est un livre qui a été très bien accueilli, mais qui étrangement me fait un peu peur…le thème de la marginalité ne me réussit pas toujours en littérature…
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Il n’y a pas que ce thème, l’aspect historique, que j’ignorais avant de commencer, ajoute une dimension très intéressante au roman.
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Un très joli roman, je suis d’accord…
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Il a un charme certain.
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