Etienne Davodeau, Le chien qui louche

chienquiloucheL’auteur : Né en 1965 à Chaudron-en-Mauges (Maine-et-Loire), Etienne Davodeau entame en 1984 des études d’arts plastiques à Rennes. Sa licence en poche, il écrit un scénario qui deviendra en 1992 le premier tome de la trilogie Les Amis de Saltiel. Deux ans plus tard, il publie un récit de 100 pages, Le Constat, puis viennent ensuite Quelques jours avec un menteur, puis Le Réflexe de Survie. S’ensuivent un triptyque sarcastique sur les rapports supporters-footballeurs, puis un album Rural ! (2001), sorte de reportage en BD. 2005 est l’année des ouvrages collectifs, avec Corbeyran pour Paroles de sourds puis dans Japon. Son album Les Mauvaises Gens a obtenu prix du public et prix du scénario en 2006 au Festival d’Angoulême. Autres parutions : Un homme est mort en 2006, Géronimo en 2007, Lulu, femme nue en 2008 et en littérature jeunesse : Jeanne de la zone en 2008, Les ignorants en 2011. Avec Joub, il termine la suite des aventures de Geronimo, qui sera publié par les éditions Vents d’Ouest en mai 2014. Avec Benoît Collombat, journaliste à France Inter, il prépare une enquête sur les coulisses sanglantes de la Ve République dans les années 70, Cher pays de notre enfance qui sera publiée en 2015.
144 pages
Editions Futuropolis et Musée du Louvre (octobre 2013)

Avant d’avoir un blog, je devais en être restée, en tant que lectrice de bandes dessinées, à Claire Brétécher et Cabu… et quelques incursions dans le manga avec Junichiro Taniguchi. Deux styles de dessins que j’aime toujours bien, mais parfois arrive le moment d’avoir envie d’un peu autre chose, et c’est alors qu’en parcourant les blogs j’ai découvert Etienne Davodeau, et il m’a semblé que son style pourrait me plaire. Essai réussi avec Lulu femme nue, puis Chute de vélo, et confirmé plus récemment par Les ignorants, le tout entrecoupé, dans ce rayon qui m’effraye toujours un peu, de quelques autres découvertes : je ne suis pas monomaniaque, tout de même, d’autres BD ont trouvé grâce à mes yeux !
Bref, Le chien qui louche, je me suis empressée de l’emprunter…
Ce long préambule est parfait parce qu’ayant du mal à parler de BD, je pourrai faire court ! Fabien se plaît dans son emploi de gardien au Louvre. Il vit depuis quelques temps avec Mathilde qui l’emmène passer un week-end dans sa famille. Ils sont un peu bourrus et pas très fins, mais Fabien fait bonne figure. Lorsqu’à l’issue de son séjour, on lui montre une croûte de l’arrière-grand-père, qui croupissait dans le grenier (le tableau, pas l’aïeul) il ne sait trop que dire, et pour ne pas les vexer, promet de se renseigner sur la valeur du Chien qui louche…
L’histoire est cocasse, sans prétention, mais bien renseignée et subtile, avec ces personnages savoureux, la famille de Mathilde, mais aussi les habitués du Louvre, parmi lesquels Monsieur Balouchi, un bien curieux personnage… Le graphisme est tout à fait plaisant et évocateur, qu’il s’agisse de l’architecture du Louvre, de peinture, de sculpture ou de camper des personnages. Bref, encore un bon moment en compagnie de ce dessinateur, un peu court à mon goût, mais je ne m’arrêterai sans doute pas là !

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Lu aussi par JérômeNoukette, Stephie, Val

Mes lectures : Chute de vélo, Les ignorants et Lulu femme nue qui sera bientôt au cinéma avec Karin Viard dans le rôle de Lulu. J’ai vu la bande annonce hier, ça semble tout à fait regardable !

42 commentaires sur « Etienne Davodeau, Le chien qui louche »

  1. Il va falloir prendre son tour à la bibliothèque pour celui-là ! (bibliothèque qui met plus de trois mois à traiter les nouveautés arrivées, faute de personnel, grrrrrr …. (j’ai vu la BA de « Lulu femme nue, je suis dans les startings-blocks, j’adore Karine Viard)

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  2. Je l’attends aussi, mais sans être sûre d’aimer parce que je ne suis pas emballée par le dessin de la couverture. En tous cas Lulu au cinéma est une bonne nouvelle !

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      1. ouf, car je suis pas fan du vin 😉 disons que j’aime bien mais j’en raffole pas. Je ferai une virée spéciale Davodeau à la médiathèque prochainement, une fois que j’aurais fini toutes les BD que j’ai empruntées !

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