L’auteur : Hubert Abraham Haddad est né à Tunis en 1947. Il suit ses parents dans la banlieue parisienne quelques années plus tard. Auteur de poèmes, nouvelles et romans, il reçoit le Prix Renaudot Poche en 2009 pour Palestine. En 2007, paraît la suite du Nouveau Magasin d’écriture, dans lequel il interroge la littérature et l’imaginaire à travers 200 gravures choisies pour leur pouvoir d’évocation.
188 pages
Editeur : Zulma (janvier 2013)
Un homme originaire de Kobe, Matabei, se réfugie dans une pension de famille de la région d’Atôra, au nord-est de l’île de Honshu. Il ne sait plus trop où il en est, après avoir percuté une jeune fille à la sortie d’un passage souterrain à Kobe, et causé sa mort. La tranquillité du lieu, l’observation des autres habitants, réguliers ou occasionnels, le distrait un peu de sa neurasthénie, ainsi que les promenades dans le jardin entretenu par un vieil homme. Ce jardinier auquel il s’intéresse avec révérence est aussi peintre d’éventails.
Après un début avec des narrateurs successifs et « emboîtés », l’histoire est surtout raconté du point de vue de Matabei, dans une langue poétique, où la métaphore coule tranquillement, avec de splendides paysages qui se dessinent au gré de la narration. Je me suis surprise deux ou trois fois à admirer la traduction, tellement ce roman sonne japonais… C’est très maîtrisé, un soupçon trop à mon goût, et je crois que je préfère lire le même genre de roman écrit par un auteur japonais, j’ai pensé à Akira Yoshimura et son Convoi de l’eau, par exemple.
Ceci dit, ce roman restera sur mes étagères pour une relecture future, il est de ceux qui se savourent à petites doses, au rythme de la poésie. Les haïkus qui le parsèment sont à eux seuls des petits bijoux… J’ai beaucoup aimé aussi le thème de la transmission, du passage de relais, le parallèle entre jardinage et peinture, l’évolution de Matabei, et surtout celle du jeune Hi-Han, et aussi la rupture d’atmosphère aux deux-tiers du livre, avec une intensité qui va croissant jusqu’à la fin. C’est donc une belle lecture, mais pas le coup de cœur attendu.
Extrait : L’exercice de la perspective ne s’arrêtait pas chez lui au principe des trois profondeurs, ses éventails en témoignaient : par ce qu’il appelait l’“harmonieux vertige”, il fallait inverser sans cesse l’impression de proche et de lointain à partir du plan intermédiaire, de sorte à désorienter le regard :
Pourquoi tout ranger ?
l’arbre entre l’herbe et l’étoile –
harmonieux vertige
Il me tente bien je dois dire. De l’auteur, j’avais bien aimé « Palestine » très différent au niveau du thème.
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J’aime bien qu’il aborde des thèmes très différents, et il a une belle écriture. Il faudrait que je lise Palestine.
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Il me fait très envie celui-là. J’avais beaucoup aimé « vent printanier » du même auteur.
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Il me faut noter « Vent printanier » aussi, donc !
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Ravie que ce livre soit sorti de la pile pour l’occasion et pour une belle lecture tout de même. J’ai été envoûtée par l’atmosphère ( et les haïkus )
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L’atmosphère est bien rendue par l’écriture, les haïkus s’y intègrent parfaitement. J’ai préféré la fin toutefois.
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Pas tentée malgré tout.
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Un jour peut-être…
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Bon, j’ai Palestine à lire si je veux découvrir l’auteur.
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Tu nous diras ce que tu en as pensé !
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J’ai cet auteur à découvrir avec Un rêve de glace et Géométrie d’un rêve. j’ai hâte d’ailleurs mais je ne peux malheureusement pas tout lire en même temps 😀
Bonne journée !
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Tu as déjà de quoi le découvrir avant ce Peintre d’éventail ! Je ne connais pas du tout ceux que tu cites.
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Oui, vraiment un très très beau, tout comme le convoi de l’eau. Contente que ce livre t’ait plu, même si ce n’est pas un coup de coeur pour toi
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Il a plein de qualités que je ne peux pas dénier !
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Un titre qui me fait bien évidemment de l’oeil depuis le billet de Marilyne ! Merci de nous avoir rejointe avec ce titre là !
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C’était l’occasion de le faire remonter un peu !
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Au Festival Etonnants Voyageurs, une dame derrière moi était visiblement sous le charme du physique de cet auteur.
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Ah, je ne le connais pas en chair et en os ! Il doit avoir un certain charme.
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J’ai bien aimé aussi mais suis d’accord avec toi; j’aurais préféré un/e auteur japonais/e.
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Le côté « à la manière d’un auteur japonais » m’a un peu gênée, mais sans gâcher ma lecture.
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As-tu aussi le livre des haikus ?
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NOn, je me suis contentée des haïkus parsemés ici et là sur les éventails (pas très nombreux)
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Un coup de cœur pour moi. L’écriture d’Hubert Haddad me parle, me touche, je n’y peux rien, j’y suis très sensible…
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C’ets une très belle écriture, originale et poétique.
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Je lis en diagonale ton article car c’est certainement un de mes prochaines lectures offerte par quelqu’un qui me veut beaucoup de bien ! bisous
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Voilà une personne bin intentionnée ! Bonne lecture !
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Il m’attend, je verrai…
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Bonen lecture aussi !
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J’aime beaucoup l’éditeur, on général je ne suis jamais déçu… Mais je n’ai jamais lu l’auteur
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J’ai eu une déception ou deux avec cet éditeur, mais au moins toujours un bel objet livre à garder !
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jamais déçue ;0) et en général (je vais aller me recoucher !!)
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😉
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Peut être pas pour moi non plus un énorme coup de coeur mais un très bon moment de lecture, j’aime bien la façon d’écrire de l’auteur
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Il faudra que je confirme si j’aime son écriture ou non avec un autre roman !
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Pas vraiment sûre que ce soit pour moi. Par contre, je suis heureuse d’avoir trouvé une solution pour mes commentaires 🙂
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Tant mieux, j’aurais été ennuyée que ton passage ne se remarque plus !
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Il est dans ma pile, celui-là… et même si ce n’est pas un coup de coeur pour toi, j’ai bien envie de le découvrir!
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Au moins, ton attente sera moins forte !
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Je finirai bien par le lire, un jour ou l’autre
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Je l’espère !
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Et je dois dire que je rejoins Cachou… Trop lisse peut-être mais surtout trop verbeux à mon gout… J’ai regretté de ne pas retrouver la simplicité nippone dans ce livre et de découvrir des personnages au final peu attachants.
Voici ma critique si tu veux venir la lire : http://art-enciel.over-blog.com/le-peintre-d-%C3%A9ventail-de-hubert-haddad
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Je n’ai pas ressenti trop d’enthousiasme non plus, je m’attendais à être davantage emportée…
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Je suis en train de le lire. J’aime beaucoup cet auteur mais pour l’instant le livre que j’ai préféré de lui reste Géométrie d’un rêve.
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C’est dans mes projets de continuer à le découvrir…
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