L’auteur : Elizabeth Haynes a grandi à Seaford, dans le Sussex et a étudié l’anglais, l’allemand et l’histoire de l’art à l’Université de Leicester. Elle travaille actuellement comme analyste criminelle et vit dans le Kent avec son mari et son fils. Into the Darkest Corner est son premier roman, elle en a publié deux autres ensuite.
396 pages
Editeur : Myriad editions (2011)
Traduit en français : Comme ton ombre (Livre de Poche, 2012)
Une construction parfaite vous fait entrer dans ce thriller psychologique par trois scènes qui semblent ne pas avoir de liens entre elles, mais qui vous accrochent impitoyablement. Puis deux jeunes femmes prennent le devant de la scène. En 2003, à Lancaster, Catherine est une jeune femme de vingt-cinq ans, indépendante, aimant sortir et s’amuser avec ses amies. Une rencontre d’un soir, Lee, se transforme peu à peu en relation régulière, même si Catherine étouffe un peu sous le regard perpétuellement attentif de Lee.
En 2007, Cathy vit dans un petit appartement londonien, mais son quotidien est régi par des troubles obsessionnels qui l’obligent à vérifier à de nombreuses reprises que les portes, les fenêtres sont bien fermées, et même à s’assurer que les couverts sont correctement rangés dans les tiroirs… Un nouveau voisin qui vient s’installer au-dessus de chez elle sera-t-il source d’angoisse ou de réconfort ?
J’avoue que j’en savais plus que ces simples faits en ouvrant le livre, puisque j’avais assisté à une rencontre à Chambéry entre Elizabeth Haynes et Julia Deck, sur le thème de la folie, ou de comportements qui relèvent de la psychiatrie, du moins. Ce que je savais ne m’a pas empêchée de plonger avec pas mal de frissons dans ce roman dérangeant et réaliste, qui s’attache avec minutie à la psychologie des deux jeunes femmes, jusqu’à ce que les évènements s’accélèrent.
J’ai apprécié la barrière ou plutôt l’écran de fumée que constitue pour les âmes sensibles, la lecture en VO, où certains termes paraissent moins durs ou moins crus qu’en français. D’ailleurs, dans les quelques extraits lus en français, je n’ai pas aimé le vocabulaire choisi, familier et un peu daté : « dégoter, poireauter, se tailler »… Je recommande donc sans modération la version originale et vous renvoie à d’autres billets pour la lecture en français !
V.O. V.O. j’entends bien, mais encore faut-il en avoir les moyens 😉 Je note en français, je m’accomoderai du vocabulaire.
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Une fois dedans, on doit pouvoir en faire abstraction, tellement l’histoire est prenante !
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Je ne lis plus de polars, j’ai besoin peut-être de retrouver l’envie pour un titre !
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Ce n’est pas vraiment ce que j’appelle un polar, même si je le range et les libraires aussi, dans cette catégorie… le thème de la violence domestique faite aux femmes est très bien traité, mais je n’ai pas voulu en dire trop.
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Un coup de coeur pour moi (mais lu en VO, ça joue sans doute)!
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Peut-être, ou pas ! 😉
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UN coup de coeur (en Vo aussi) un thriller qui fait vraiment froid dans le dos et qui fait réfléchir aux thèmes des violences conjugales et des TOC. J’ai bien aimé ses deux autres romans mais ils ne sont pas aussi forts et efficaces que le premier.
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J’ai trouvé que les troubles de Cathy relevaient plus du traumatisme qu’elle avait subi… Je ne suis pas sûre de lire ses autres romans, qui sont plus des thrillers « classiques ».
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Je ne doute pas que ce soit mieux de lire en VO mais à défaut j’ai aimé cependant la VF aussi malgré ses défauts. J’ai trouvé ça vraiment pas mal du tout!
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Ce que j’aime dans la VO, c’est que ça atténue une certaine crudité… Je ne remets pas en cause le choix du traducteur. C’est un très bon roman, de toute façon, très fort.
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J’avais beaucoup aimé, en VF, pour le coup. On a beau connaître dès le début une bonne partie des éléments, on est complètement pris dans la narration.
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Même en en connaissant encore davantage, ce roman est vraiment prenant.
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Repéré chez Clara, tu confirmes. Mais en français, pour moi.
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Je ne pense pas que tu seras déçue.
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j’ai beaucoup aimé ce thriller, très inquiétant et qui met bien en parallèle le comportement de harcèlement de lee et les tocs de Catherine.
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Ces allers et retours entre passé et présent sont bien gérés et ajoutent au suspense.
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Un thriller psychologique, très peu pour moi, mais je note tout de même cette référence qui pourrait devenir un jour ou l’autre une idée cadeau !
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Je dirais que ce n’est pas forcément à offrir à la femme de ta vie… Les hommes n’ont pas tous le beau rôle dans ce roman.
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Je commente sur le fait que la lecture en VO aide à faire passer certaines verdeurs, pour l’instant je n’imagine pas ce que donne les Lansdale en français (en VO ça décape, mais il y a l’écran de la langue, qui n’est pas la mienne, et donc les horreurs apparaissent moins)
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C’est ça, la langue fait tout de même un peu écran, je pense surtout aux violences dans le cas de Into the darkest corner.
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Tout ce qu’il faut pour me plaire ! Et hop, sur le liste « en v.o. ».
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Je recommande vraiment la VO pour ce roman !
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Ce titre semble beaucoup plaire !
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L’histoire est très forte !
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