Rentrée hiver 2013
L’auteur : Née à Genève en 1967, Carole Allamand réside depuis 1993 aux États-Unis. Elle est spécialiste de Marguerite Yourcenar. La plume de l’ours est son premier roman.
420 pages
Editeur : Stock (janvier 2013)
Le plus connu des écrivains suisses du XXème siècle, Camille Duval, est mort alors qu’il vivait solitaire et mystérieusement reclus en Alaska. Carole Courvoisier fait partie des chercheurs qui s’étonnent d’un silence d’une douzaine d’années dans l’oeuvre de l’auteur, suivi du changement abrupt de style entre sa première période européenne et sa deuxième manière. Elle part sur ses traces aux Etats-Unis, d’abord à New York où elle organise un colloque, puis vers l’Ouest en tant qu’enseignante, avant d’arriver enfin sur la petite île de Sitka où elle retrouve la cabane de l’auteur tant admiré.
Après des premiers chapitres suffisamment alléchants, qui mettent en place l’entourage de cet écrivain méconnu, son épouse morte en Suisse, sa fille unique, une éventuelle dame de compagnie ou infirmière, le roman explore de façon très intéressante le thème du changement de personnalité. Quelles peuvent en être les causes, accident, maladie, usage de substances permettant d’accéder à la transe ?
Le roman débute en novembre 2000 à New York, où Carole entame des recherches qui ne portent plus uniquement sur les écrits de son auteur favori, mais nécessitent des rencontres avec ceux qui ont connu Camille Duval. Le personnage de Jasper, un jeune vétéran d’Irak, rencontré par accident, apporte un regard neuf sur les recherches de Carole et l’embarque souvent dans des directions qu’elle aurait jugées incongrues auparavant. Bien des situations dans cette épopée prêtent à sourire et les passages décrivant les relations de Carole et sa mère venue lui rendre visite, ainsi que les anecdotes sur les rivalités entre chercheurs et sur l’enseignement du français dans les universités américaines, sont particulièrement réussis, et m’ont bien divertie.
L’Alaska réserve bien sûr son lot de surprises, et l’ours du titre, une femelle grizzli, sera l’une d’entre elles. Ce roman au croisement du polar, du road-movie et de l’enquête littéraire, approfondit suffisamment la psychologie des personnages pour que j’aie marché à fond, et eu du mal à décoller le nez de mon livre. Je sais que certains vont dire qu’ils préfèrent les enquêtes biographiques sur des écrivains réels, moi, je suis plus à mon aise avec la pure fiction qu’avec une recherche sur un auteur que je connais peu, où j’ai du mal à saisir quelle est la part de fantaisie et celle de vérité.
Je suis contente d’avoir repéré sur le site de l’éditeur ce premier roman, attirée par le titre et la quatrième de couverture, ça a été une très bonne lecture, divertissante tout en ne lâchant rien sur le style, amusante sans être excessivement loufoque… Et même si on devine à un certain moment le « pourquoi du comment », cela reste très agréable de poursuivre pour vérifier sa propre théorie, en s’attendant à devoir la remettre en cause à tout moment.
Extrait : Comme les deux autres biographes qui l’avaient précédée dans cette quête américaine, Carole Courvoisier escomptait secrètement mettre la main sur des manuscrits, ou mieux encore, les journaux du second Duval, mystérieusement absents des archives conservées à la bibliothèque publique de New York. Bien qu’elle ne l’eût pas mentionné dans le dossier soumis à la fondation qui finançait ce voyage, elle essaierait aussi du côté des institutions psychiatriques et juridiques qui avaient eu à traiter des crises du personnage. Alors que Perrin et DeFazio avaient dîné avec des professeurs, des doyens d’université, des ambassadeurs et tout ce beau monde dont Duval avait longtemps recherché la compagnie, Carole irait à la rencontre d’étudiants, de serveurs de restaurants, d’aide-soignantes. Elle voulait interroger les gens qui l’avaient vu en pyjama, mal rasé, qui avaient blanchi son linge, lui avaient servi des soupes au lit.
La critique de Bernard Quiriny. Un très grand merci à l’auteur et à l’éditeur pour cette découverte !
Un roman avec des morceaux de littérature dedans, c’est bien tentant 😉
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Tu peux te laisser tenter !
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Oh mais c’est complètement dans mon créneau de lecture!!! Des ours, en plus…^_^
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Un grizzli, je pensais bien que ça te parlerait !
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Oh oui, ça a l’air bien !!
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Une jolie découverte !
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Tiens, tiens .. une nouveauté bien tentante. Une de plus. Cette rentrée de janvier est une catastrophe pour ma LAL.
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Je suis tout à fait d’accord, ça démarrait tranquillement, et les tentations s’accumulent déjà !
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J’ai une photo exactement comme ça mais elle se situe au Spitzberg !
Quand on me dit Alaska j’ai tendance à foncer, j’espère que je vais le trouver en bibliothèque sans trop tarder
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Il va falloir leur faire des suggestions d’achat !
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Je me joins aux commentaires précédents pour te dire à quel point cet ouvrage est tentant .Ma liste des livres à lire s’allonge à n’en plus finir…
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Je connais ce problème des listes à rallonge !
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Très tentée je suis par le thème et s’il y a un ours en plus, je craque!:)
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Je sens que ce roman pourrait plaire à beaucoup !
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Effectivement plus que tentant, j’adore ce croisement de genres, merci pour la découverte.
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Dans ce cas, le mélange des genres est très réussi.
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Je ne suis certainement pas très douée en zoologie, mais j’ignorais totalement que les ours avaient des plumes !!!! l’auteur parle -il des vols d’ours ??
Je me moque, mais tu me donnes vraiment envie de le lire
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Cet ours a bien les pieds sur terre… Tant mieux si je t’ai donné envie de le lire !
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En effet, tu es très tentatrice sur ce coup-là !!!
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Tiens, tiens ! 😉
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Eheh, il est dans ma PAl !!!!!
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Bonne lecture, je suis sûre que tu va le lire très bientôt !
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Évidemment, il me tente… Je note donc mais je me demande bien quand j’aurai le temps de lire tout ce qui me tente !! 😀 😀
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Le problème est plus de trouver le temps que de trouver des idées !
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Voilà qui me tente bien… J’ai eu d’autres bonnes surprises dans cette collection verte !! Je ne sais pas si c’est toujours le cas mais normalement c’est Brigitte Giraud qui dirige cette collection (un gage de bonne écriture pour moi) !
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Je ne crois pas connaître d’autres livres de cette collection, mais elle est toujours dirigée par Brigitte Giraud, je le confirme.
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Un titre et un roman avec un ours, voilà qui va plaire à Lystig….
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Et elle ne va pas être la seule, je crois ! 🙂
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des ours ????
je DOIS le lire !!!!!!!!!
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🙂
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J e l’ai terminé, je te rejoins entièrement !
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Le billet de Clara m’avait convaincue, tu en remets une couche !
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